Mesdames et Messieurs de la presse,
Notre entretien de ce jour portera sur l’ablation programmée de la République Démocratique du Congo, par le régime prédateur au pouvoir au Rwanda et subsidiairement sur les préparatifs du quatrième cycle électoral qui se déploient laborieusement dans un contexte sécuritaire et humanitaire assez aléatoire.
S’agissant du premier thème, c’est à une offensive très sophistiquée que notre pays que se trouve confronté depuis plusieurs années avec un régime rwandais désespérément arcbouté sur les dividendes qu’il tire de la mise à sac du Congo de concert avec quelques complices en Afrique et hors du continent. La priorité pour tous les Congolais aujourd’hui est celle des voies et moyens d’en finir avec cette offensive cynique, inhumaine et injustifiée qu’ils subissent.
Au plan intérieur, j’observe malheureusement dans la classe politique une vaste distraction autour des tensions intestines qui, à quelques mois des scrutins électoraux attendus pour la fin de l’année, se manifestent à travers des futilités qui font le lit de l’agresseur et lui donnent l’occasion de surfer sur l’inclinaison des Congolais à s’écharper autour des colifichets du pouvoir et des avantages égoïstes au détriment de l’essentiel qui est en l’occurrence la mise en commun des efforts pour la sauvegarde de l’intégrité du territoire national. Nos élites se regardent en chiens de faïence et leurs rapports, au lieu de se resserrer face au danger, partent littéralement en vrille, à la satisfaction des envahisseurs et des prédateurs.
Au niveau international, le régime du président Kagame au pouvoir à Kigali est convaincu que le Conseil de sécurité des Nations-Unies, contrôlé essentiellement par les puissances occidentales, est tellement occupé par la guerre en Ukraine qu’il ne prêtera aucune attention à des bisbilles survenant dans l’espace négro-africain. Ce régime qui joue le rôle de garde chiourme des intérêts stratégiques et économiques des occidentaux au Mozambique, au Darfour et en Centrafrique, ne conçoit pas que ces derniers puissent exercer une forte pression pour l’amener à lever le pied sur le Congo. Il n’y a rien là qui devrait nous pousser à nous morfondre dans des lamentations car, comme j’aime souvent à le répéter, les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts.
Garde chiourme des intérêts stratégiques et économiques des occidentaux au Mozambique, au Darfour et en Centrafrique
Pour autant, le choix du Président Tshisekedi de ramener à la surface, partout et de manière incessante, la cause primordiale des malheurs qui assaillent notre peuple depuis près de trois décennies mérite d’être soutenu par tous les Congolais et les vrais amis du Congo. En effet, au-delà des controverses politiques et philosophiques inhérentes à la nature démocratique du régime qui est le nôtre depuis quelques années, il faut féliciter la persévérance de notre chef d’État face à cette agression brutale et injustifiée perpétrée par une véritable association de malfaiteurs.
Des voix se sont élevées ci et là pour décrier son dernier voyage à Genève (Suisse) avec les habituels sarcasmes railleurs dans lesquels beaucoup d’analystes et des acteurs politiques de l’opposition congolaise sont passés maîtres. D’aucuns questionnent l’opportunité de ces multiples déplacements à l’étranger du chef de l’État alors que le pays est en guerre. J’ai regardé avec surprise des images-vidéo postés sur les réseaux sociaux avec des commentaires selon lesquels le président Tshisekedi était allé en Suisse pour assister à un mariage que l’on présentait comme s’étant déroulé en Suisse alors que l’événement, auquel j’avais été aussi convié, avait eu lieu à Kinshasa où le chef de l’État avait tenu à honorer la fille du président de notre Assemblée nationale, Christophe Mboso, qui se mariait, avant de s’envoler pour Genève. Un comble de mauvaise foi !
De telles attitudes inconséquentes font le lit de notre agresseur qui compte en plus sur l’indifférence d’une communauté internationale recroquevillée dans des vœux pieux stériles et des vagues déclamations rituelles des rudiments du droit international humanitaire. L’un des axes principaux de l’agression rwandaise à l’Est du Congo depuis près de trois décennies est sémantique, c’est-à-dire relatif au sens et à la signification donnés aux mots. On ne peut donc tenir rigueur au Président Tshisekedi d’y accorder de l’importance ainsi qu’il l’a démontré en prenant part lui-même à la 52ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, ouverte lundi 27 février 2023 à Genève. Sa présence à la tête de la délégation congolaise à ce forum a donné une forte redondance à la voix des Congolais qui font les frais depuis 1996 des agressions rwandaises.
Nous savons tous que les morts causées par ces agressions récurrentes se comptent par millions d’hommes, de femmes et d’enfants congolais inoffensifs. A cela s’ajoutent d’autres crimes contre l’humanité comme les viols, les recrutements d’enfants dans les groupes armés, la destruction de l’écosystème environnemental ainsi que les déplacements forcés de populations chassées de leurs terres et qui errent comme des réfugiés ou des apatrides à l’intérieur de leur propre pays ou à l’étranger. Il revient primordialement au chef de l’État congolais le devoir d’exiger justice pour tant de crimes contre son peuple. Lorsqu’il a déclaré à nouveau lundi devant ce forum des Nations-Unies, qu’«il est impérieux de mettre fin aux aventures guerrières du Rwanda à l’Est de la République Démocratique du Congo pour créer les conditions de réalisation des actions en faveur de ces valeurs universelles pour lesquelles de tout temps dans le monde les peuples se sont battus jusqu’au sacrifice suprême »et qu’ «On ne peut pas défendre l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales au Congo en laissant progresser l’agression de ce pays par le Rwanda et les massacres de ses populations par des groupes armés terroristes», le président Tshisekedi a placé, à juste titre, la communauté internationale dont le silence vis-à-vis de ces crimes frise la négation du plus fondamental de tous les droits humains, le droit à la vie, devant ses responsabilités dans la perpétuation de ces souffrances humainement inacceptables que la principauté militaire en place à Kigali impose aux peuples de la région des Grands Lacs.
De pareilles polémiques révèlent l’effervescence du front intérieur dans cette guerre faite à la République Démocratique du Congo, un front dont les objectifs ne sont rien moins que l’affaiblissement moral et l’effondrement du Congo à partir de l’intérieur même de ses frontières.
Le silence de la communauté internationale vis-à-vis de ces crimes est une négation du droit à la vie des Congolais
L’agresseur et ses alliés tentent ainsi de subjuguer la conscience des Congolais avec des idées saugrenues comme celle selon laquelle pendant une agression, le président de la République doit se limiter exclusivement à ses attributions de chef suprême des forces armées, au détriment de toute autre activité. Ou encore que pour mettre fin à ladite agression, il devrait s’isoler dans un bunker à l’intérieur des frontières nationales sans communiquer avec qui ce soit.
Pour ma part, vu ce qui précède, j’estime que le président Félix Tshisekedi a correctement cerné les contours de la situation qui embrase son pays dont nous savons tous qu’ils plongent leurs racines dans certains milieux financiers occidentaux auxquels le régime de Kagame sert de courtier. Le dessein de l’agresseur est de mettre sous coupe réglée les richesses naturelles de la République Démocratique du Congo.
C’est un projet qui ne date pas d’hier car il avait déjà éclos dans l’esprit des plénipotentiaires représentant les parties-prenantes à la Conférence de Berlin de 1885, qui décidèrent cyniquement de considérer ce territoire comme un no man’s land, une terre de personne, peuplée de sous-hommes dont ils avaient le droit de se partager les immenses ressources, une colonie internationale ouverte à l’exploitation de tous et régentée par le Roi des Belges Léopold II.
Il n’y a rien de présent qui ne plonge ses souches dans le passé. Les Congolais doivent en prendre conscience et ne plus tolérer cette vision déshumanisante de leur pays. 138 ans après la Conférence de Berlin sur le bassin du Congo, la détermination de certains capitalistes occidentaux à maintenir leur mainmisse économique sur cet espace ne semble pas avoir pris la moindre ride. Pour eux, ce pays et les richesses dont il regorge ne doivent appartenir à personne en particulier. Même, et surtout pas, à ses populations autochtones. Seules les méthodes d’appropriation ont évolué en fonction de la politique internationale : à l’invasion directe insoutenable d’un État devenu membre de l’ONU, on préfère désormais les services rétribués du négrier des temps modernes qu’est devenu le président Paul Kagame dont on s’efforce bon an, mal an, de faire oublier le ‘‘brutalisme’’ pour reprendre un néologisme cher au professeur Elikya Mbokolo et ce, au nom d’une conception évanescente de la bonne gouvernance dont ses complices l’ont proclamé champion.
En prenant le taureau par les cornes pour indexer, partout où il peut être entendu, l’agresseur de son pays, le président Tshisekedi fait œuvre utile. La désignation de la RDC comme membre non permanent du Conseil de Sécurité en 2024 par le 36ème Sommet de l’Union africaine d’Addis Abeba après 33 ans d’absence dans cet organe onusien en charge du maintien de la paix et de la sécurité internationales, habilité par ailleurs à prendre des décisions obligeant les États-Membres, est à cet égard un plus dans la partie de poker qui oppose la RDC à la principauté militaire de Kigali depuis 1996. L’autre bonne nouvelle est la montée en puissance possible des FARDC grâce à la fin de l’embargo déguisé qui bridait les capacités défensive du pays et que la diplomatie active du chef de l’État est parvenue à faire lever. Car, malgré ces succès qui mettent à mal son aventure prédatrice au Kivu, le président Paul Kagame et ses phalanges persistent dans leur agression contre la RD Congo. Nul ne peut, de bonne foi, rendre la RDC et son président responsables de ce véritable gangstérisme d’État contre lequel nous devrions tous nous lever avec plus de détermination.

Je dois attirer votre attention sur l’évolution de la rhétorique sous-tendant l’agression rwandaise du Congo et qui devrait nous interpeller quant à la quintessence du paradigme de cette invasion. Si jadis, il était question d’une guerre d’usure et de rapine adossée à un supposé droit de poursuite des génocidaires Interahamwe regroupés au sein du FDLR, désormais le narratif officiel rwandais s’attèle de plus en plus à travestir l’histoire en revendiquant certaines portions du territoire congolais qui reviendraient au Rwanda. Dans le discours instillé ces jours-ci par les extrémistes de Kigali, les territoires congolais de Rutshuru, Masisi, voire Nyirangongo, sont présentés comme des entités de l’État rwandais que la Conférence de Berlin de 1885 aurait amputées au profit de la RDC, et que les « Rwandophones » du M23 tiendraient à rétablir dans la situation antérieure. Je ne m’étendrai pas sur cette hérésie historique qui ne repose sur aucune factualité et dont l’historien Isidore Ndaywel a démontré la vacuité en soutenant qu’à la création des États coloniaux, ce sont plutôt les royaumes congolais qui avaient perdu des terres pour assouvir le projet du chancelier allemand Otto Von Bismarck, hôte de la Conférence de Berlin de disposer d’un petit domaine privé sur ce qui est devenu le Ruanda-Urundi après l’armistice post-Berlin.
Constatons simplement, à travers ces divagations sémantiques, que les thuriféraires du régime rwandais ont de plus en plus tendance à emboucher les trompettes d’une revendication territoriale absurde et incohérente pendant que l’armée gouvernementale de Kigali entreprend, sous le couvert du M23, une opération de colonisation des territoires congolais dans le Kivu sous le regard impavide de toutes les organisations internationales et régionales. Des informations en ma possession indiquent que le nettoyage ethnique par la terreur auquel se livrent aussi bien les ADF que la coalition RDF-M23 sera vite suivi par l’organisation d’un référendum pour l’autonomisation ou l’annexion pure et simple au Rwanda des territoires congolais ainsi conquis et repeuplés par les soins de la principauté militaire de Kagame.
On ne peut expliquer autrement le fait que, malgré l’opposition des représentants légitimes des populations Hutu et Tutsi congolais partageant ces territoires avec d’autres communautés avec lesquelles elles entendent vivre en bonne intelligence, le président Kagame continue à étendre ses tentacules notamment sur les chaînes montagneuses de Karuba, Rubaya et Ngungu que l’on sait gorgées de minerais indispensables aux nouvelles technologies de l’information et de la communication sur lesquels le régime tient à faire main basse. Par la suite, l’appétit venant en mangeant, les forces armées rwandaises et leurs milices, enhardies par la passivité de la communauté internationale, poursuivront sans coup férir leurs expéditions colonisatrices vers les zones minières du Sud-Kivu au-delà de la colline de Ngungu, ou vers l’Ouest dans le Territoire de Walikale, riches de toutes sortes de minerais. Il y a donc véritablement péril en la demeure et tous les Congolais ont le devoir de se mobiliser pour la survie de leur pays qui passe par le recouvrement total de son intégrité territoriale. Il n’y a pas d’autre alternative.
Les malheurs causés par l’avidité insatiable du président Kagame et son régime au Congo ne peuvent plus être tolérés. Mais l’intérêt supérieur de la nation recommande, comme le demande le Président Félix Tshisekedi, de nous abstenir de porter nos réactions à un niveau d’incandescence qui étendrait à des communautés entières la responsabilité assumée par un régime non démocratique, donc non représentatif même du peuple rwandais dans son ensemble. J’en veux pour preuve ces dénonciations des crimes de ce régime en RDC, faites de plus en plus par des personnalités rwandaises de premier plan à partir de leur exil à l’étranger. Notamment par un notable tutsi rwandais, le Dr. Théogène Rudasingwa, ancien Secrétaire général du FPR, ancien Directeur de cabinet du président Paul Kagame, ancien ambassadeur du Rwanda à Washington avant de se réfugier aux Etats-Unis, qui a accusé son ancien patron d’être le véritable parrain et sponsor du M23 et des ADF à l’Est du Congo. Une révélation qui rejoint celle du prêtre catholique belge Germeau qui, du haut de la chaire de la Basilique de Koekelberg (Bruxelles), a consacré un récent sermon dominical aux « trois génocides de la région des Grands Lacs, celui des Tutsi, des Hutu et des Congolais» en rappelant le témoignage poignant d’un de ses précurseurs, le père Serge Desouter président du Comité des Instituts Missionnaires de Belgique qui, devant le Tribunal International d’Arusha, sans nier le génocide de 1994 contre les Tutsi, a fustigé le fait que ce génocide soit devenu «un atout politique pour faire admettre et légitimer le régime de terreur du président Kagame dans lequel il est impossible de dénoncer à l’intérieur et à l’extérieur les vols, les pillages des biens d’autrui, les crimes contre l’humanité, les disparitions, les massacres et les assassinats que perpètre les gens au pouvoir à Kigali sous le regard de la communauté internationale». Le message de solidarité du Président Félix Tshisekedi envers le peuple rwandais, littéralement chosifié par un régime sans foi ni lois, est à cet égard amplement justifié.
Les malheurs causés par l’avidité insatiable du président Kagame et son régime au Congo ne peuvent plus être tolérées.
La situation ainsi décrite appelle de la part de chaque Congolais une attitude responsable et une participation active aux efforts visant à bouter hors de nos frontières l’armée rwandaise qui tue, massacre, viole et dépouille nos populations pour imposer une monstruosité débridée et surannée. En ce moment où une horde barbare tente de nous anéantir ou nous vassaliser, nous devons nous efforcer de modifier notre train-train quotidien. Je propose donc :
1- que le Gouvernement soit autorisé par le Parlement, dès la rentrée parlementaire de mars, à lever un impôt substantiel pour l’effort de guerre afin de mobiliser des ressources financières et logistiques supplémentaires au profit de nos forces de défense et de sécurité ;
2- que la classe politique s’astreigne pendant le temps des hostilités à une trêve afin de taire les divergences et les élucubrations qui éloignent le pays de la nécessité existentielle de préserver l’intégrité nationale et la concentration du commandement suprême de nos forces armées sur les voies et moyens de prendre de l’ascendant sur l’ennemi ;
3- qu’une règlementation martiale encadre désormais le discours politique de dans le cadre de la précampagne électorale pour que les questions liées à la défense et à la sécurité ne fassent plus l’objet d’une surenchère politicienne irresponsable afin de faire en sorte que la nature démocratique de notre système politique ne devienne pas une pierre d’achoppement favorable à l’ennemi ;
4- que les efforts, aux plans interne, régional et international se poursuivent, notamment avec la SADC afin de pallier aux insuffisances opérationnelles constatées avec la Force de l’EAC, étant donné que la SADC a contribué de manière efficiente à réduire les saillies criminelles du même agresseur.
5- que nos médias et réseaux sociaux brisent les soubassements identitaires inconsistants du brigandage du régime du président Kagame lorsqu’il endosse abusivement le manteau de porte-parole des prétendus « rwandophones » du Congo pour justifier ses aventures bellicistes dans une approche purement tactique et utilitariste destinée à couvrir ses turpitudes et que nombre de nos compatriotes appartenant aux communautés Hutu et Tutsi congolais (comme le Sénateur Vunabandi et le Ministre d’État Gisaro) ont eu l’excellente idée d’invalider en contestant la prétention du Président d’un État étranger à s’auto-octroyer, on ne sait trop sur quelle base, le rôle de porte-parole de ces communautés congolaises. Car cette prétention n’est rien moins qu’une inacceptable immixtion dans les affaires domestiques de la RD Congo et on est fondé à questionner la légitimité de cette fatuité d’un dirigeant rwandais qui s’estime en droit de gérer des problèmes d’un pays qui n’est pas le sien
6- que les Congolaises et Congolais, quelles que soient les communautés auxquelles ils appartiennent, élèvent la voix pour condamner ces immixtions grossières du régime rwandais dans leurs problèmes et qui comme d’aucuns ont eu à le faire remarquer, depuis la guerre de l’AFDL en 1996 jusqu’à celle du M23 aujourd’hui, en passant par le RCD en 1998 et le CNDP en 2008, n’ont fait qu’aggraver leurs supplices sans ébranler les groupes armés négatifs comme les FDLR qui endeuillent plus notre peuple et sont devenus un allié objectif aux extrémistes de Kigali qui s’en servent comme prétexte de leurs incursions en RDC.
Concernant les opérations électorales qui viennent de démarrer par l’enrôlement des électeurs, je constate une forte agitation qui augure des scrutins aussi chahutés que le furent ceux de 2006, 2011 et 2018. Dans la deuxième aire d’enregistrement des électeurs qui couvre notamment l’espace Grand Kasaï, après des débuts fort laborieux, la CENI vient de proroger de 15 jours l’enregistrement des électeurs qui détermine la répartition des sièges alors dans la première aire (Ouest), une prorogation de 25 jours avaient été accordée par la Centrale électorale. J’engage avec insistance la centrale électorale à faire preuve d’équité en réservant le même traitement aux deux aires d’enrôlement au nom du principe de l’égalité de tous les Congolais devant les services publics.
Je vous remercie.
Lambert MENDE OMALANGA
Député National