Trois structures de la société civile spécialisées dans la lutte contre la corruption exhortent l’Inspection générale des Finances (IGF) et la Cour des comptes à travailler main dans la main et ériger des ponts de convergence afin de veiller à la promotion du bien-être collectif, tributaire d’une gestion saine et transparente de déniers publics.
Dans une correspondance conjointe datée du 23 juillet, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) et la Ligue congolaise contre la corruption (LICOCO) appellent à l’apaisement entre les deux institutions dans le dossier IGF-GECAMINES concernant un contrat de consultance pour la formation des agents de la carrière des mines.
Dans leur lettre, ACAJ, ODEP et LICOCO estiment que «la Cour des comptes et l’Inspection générale des finances, deux institutions dépositaires des finances publiques, doivent travailler en étroite collaboration».
On rappelle que le procureur général près la Cour des comptes avait lancé des invitations à l’Inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete, ses collaborateurs, ainsi qu’au directeur général de la GECAMINES pour s’expliquer sur le dossier de consultance par les inspecteurs de l’IGF auprès de la carrière des mines. Une démarche jugée en violation de loi organique sur l’IGF par plusieurs organisations de la société civile et autres hautes personnalités du pays pour qui la Cour des comptes n’a pas qualité pour convoquer les inspecteurs de l’IGF qui ne peuvent être entendus que pour des faits découlant de leur travail.
Le Maximum