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Le Maximum > Blog > A la une > AFFAIRE MENDE VS TIANI : Dépénalisation ou impunité ?
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AFFAIRE MENDE VS TIANI : Dépénalisation ou impunité ?

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Peter Tiani
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L’affaire défraie la chronique depuis quelques jours et révèle une face peu reluisante de la presse congolaise. Elle oppose Lambert Mende Omalanga, homme politique, parlementaire de son état, à un journaliste, Peter Tiani. En cause, les propos jugés injurieux, diffamatoires et attentatoires à l’honneur  du premier cité tenus par Tiani au cours de l’émission «Kin Direct» sur Télé 50 le 3 janvier 2023 et largement diffusés sur les réseaux sociaux. Manifestement agité, le confrère a reproché à on ne sait trop qui, d’avoir «ramassé Lambert Mende», qualifiant ainsi ce député national lumumbiste qui figure parmi le top 5 (meilleurs élus de la République) aux législatives de 2018 de «vagabond politique» passé par les rangs des mobutistes avant de rejoindre l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, puis l’Usoral de Kibassa Maliba et le RCD/Goma. «Mende porte le sang des Congolais dans ses mains.  Il a craché sur la mémoire d’Etienne Tshisekedi et de Rossy Mukendi», a encore lâché un Peter Tiani visiblement courroucé. Ce confrère qui aime à se présenter comme un analyste politique a évoqué en la circonstance sa proximité affective avec la famille du défunt Rossy Mukendi, un jeune assistant à l’Université pédagogique nationale, abattu lors d’une manifestation de l’opposition au régime Kabila, comme pour justifier sa haine envers Lambert Mende,  ministre de la Communication et médias à l’époque des faits.

Cette sortie médiatique de Peter Tiani n’a pas laissé indifférent le camp de Mende dont l’avocat conseil, le bâtonnier Elonge Djanga Albert, a aussitôt diligenté une plainte en bonne et due forme aussi bien auprès du tribunal des pairs de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC) que du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) pour ces imputations dommageables et incitant à la haine contre le président de la Convention des Congolais Unis (CCU). «Ce journaliste l’a peint (Lambert Mende, ndlr) comme un «délinquant politique», un «croque-mort ayant du sang des Congolais sur ses mains», donc un assassin, un «produit politique périmé» et de bien d’autres qualificatifs insultants, dégradants et rabaissants», a écrit l’avocat-conseil.

Communicant d’un camp politique

Le bâtonnier Elonge ne s’y trompe pas lorsqu’il explique qu’«aux yeux de ce journaliste apparemment communicant d’un camp politique, le seul tort de mon client a été d’émettre une opinion démocratique sur certains sujets d’actualité. Un exercice démocratique qui, apparemment, n’a pas été du goût de ce journaliste qui, selon certaines sources, n’en est pas à son premier cas d’agression verbale car, s’évertuant à distribuer des insultes à toutes les personnes qui ne partageraient pas l’opinion du camp pour lequel il serait communiquant».

Ci-git le vrai problème qui éclate au grand jour aujourd’hui : cet activisme politique zélé déguisé en journalisme pour analyser des faits et des idées politiques, aussi questionnables fussent-ils là où les règles de l’art recommandent objectivité et circonspection, pose problème.

Peter Tiani s’est, de toute évidence, écarté de cette ligne déontologique sur le plateau de  Télé 50. Il n’est pas le seul à s’illustrer dans ce registre déplorable et rétrograde.

La démarche de la partie Lambert Mende pour le rappeler à  ses obligations professionnelles paraît à cet égard à la fois légale et pédagogique. «Au regard de la Loi organique n° 11/001 du 10 janvier 2011 portant attribution et fonctionnement du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), qui vous charge en son exposé des motifs de «veiller au respect de la déontologie en matière d’information», et qui dispose en son article 6 que «sont interdites à travers les médias, l’apologie du crime, l’incitation à la violence, à la dépravation des mœurs, à la xénophobie, à la haine tribale et ethnique, raciale ou religieuse ainsi qu’à toute autre forme de discrimination», mon client attend de vous une interpellation de manière pédagogique et des sanctions sévères à l’endroit de ce journaliste qui utilise les canaux de la presse pour imposer une pensée unique, pire, insulter, calomnier, dégrader et dénigrer des Congolais libres», a écrit en substance l’avocat-conseil dans la plainte adressée en même temps au syndicat de la presse congolaise et à l’instance officielle de régulation des médias plutôt qu’aux cours et tribunaux.

Convocation du CSAC

Le bureau du CSAC a réagi le premier à la requête de la partie demanderesse en convoquant pour ce vendredi 13 janvier 2023, le directeur des programmes de Télé 50 ainsi que le journaliste incriminé, Peter Tiani, aux fins de présenter leurs moyens de défense. Le CSAC s’est, en l’espèce, par son service d’instruction, appuyé sur l’article 62, alinéas 1 et 2 de la Loi n° 11/001 du 10 janvier 2011 ainsi qu’à l’article 87 du Règlement intérieur de cette institution, comme on a pu le lire sur la convocation également largement diffusée sur les réseaux sociaux.

Cette initiative du CSAC a  paradoxalement donné lieu à une levée de boucliers, certains confrères exprimant leur opposition à la procédure entreprise, faisant état de leur préférence pour une action limitée au seul tribunal des pairs de l’UNPC. Comme s’il ne suffisait pas que la victime des allégations injurieuses, pénalement repréhensibles, ait eu l’élégance de  renoncer à recourir à la justice pour en obtenir réparation. «Faut-il penser que pour certains, un journaliste coupable d’un délit caractérisé devrait demeurer au-dessus des principes régissant l’exercice de sa métier (déontologie) ?», réagit-on à ce propos dans l’entourage du député national Lambert Mende où l’on rappelle que l’élu de Lodja, pressé par ses proches de saisir le parquet au sujet des injures publiques dont il  a été l’objet, avait choisi de se limiter au tribunal des pairs et au CSAC qui ont en charge au premier et dernier dégrés, l’arbitrage professionnel de ce genre de litiges.

«En agissant de la sorte, Lambert Mende, ancien ministre de la Communication et médias, a démontré que son attachement à la dépénalisation des délits de presse n’est pas un vain mot, ce qui permet de questionner l’attitude de ceux qui, non contents de cette démarche, s’évertuent à vouloir empêcher que le CSAC statue là-dessus»,   estime un professeur de l’Ifasic approché par nos rédactions qui rappelle  les revendications maintes fois ressassées au sujet de la dépénalisation des délits de presse en RDC. Car, si le journaliste, auteur d’un fait infractionnel ne peut être jugé ni par les instances judiciaires nationales, ni par ses pairs, il devient un hors-la-loi. Ce qui n’a rien de flatteur.

C’est ce que le législateur congolais a voulu éviter en confiant à cette institution d’appui à la démocratie, entre autres missions, celle de «veiller au respect de la déontologie en matière d’information». Une attribution qui implique la compétence d’entendre tout journaliste irrespectueux des normes éthiques et déontologiques régissant l’exercice de sa profession et  au besoin de lui appliquer une sanction le cas échéant.

Les spéculations présomptueuses entendues ci et là à ce sujet ne résistent guère à la lettre et à l’esprit de l’article 87 du Règlement du CSAC en vertu duquel après avoir entendu le journaliste «délinquant», le Conseil transmet le dossier à l’UNPC qui dispose d’un délai de 7 jours pour se prononcer.  A la forclusion de ce délai, faute pour ce syndicat de la profession et son tribunal des pairs de se prononcer, le CSAC se ressaisit du dossier pour appliquer la loi. La réaction de l’UNPC qui avait été saisie par l’avocat-conseil de Lambert Mende en même temps que le CSAC, déniant à  ce dernier dans une correspondance du 11 janvier 2023 la compétence en matière déontologique paraît à cet égard pour le moins discutable. Elle n’est pas de nature à redorer le blason ternie d’une profession gangrenée par des moutons noirs de tous acabits.

La publicité tapageuse de cette intervention de l’UNPC  en violation d’un esprit élémentaire de confraternité est susceptible de déclencher une guerre ouverte inutile entre ce syndicat des journalistes et l’institution publique CSAC alors que cette Asbl ne peut prétendre à quelqu’ascendance que ce soit sur une institution publique avec laquelle elle est appelée à collaborer.

Une attitude suicidaire car la loi congolaise n’interdit pas la création d’autres syndicats des journalistes en RDC.

J.N. AVEC LE MAXIMUM

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