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TRIBUNE : Nicolas Kazadi : la master class

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Pour l’homme de lettres français Nicolas Boileau, «ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément». En RDC, l’opinion a été trop longtemps noyée dans une avalanche de discours sophistiqués, tantôt délibérément embrouillés, tantôt savamment alambiqués, sur la situation socio-économique par des spécialistes engoncés dans une sorte de dandysme ou soucieux de dissimuler quelques imperfections dont ils tentaient de se démarquer. La rhétorique sur la tenue des finances publiques devenait de la sorte revêche et des plus rébarbatives, au point d’en faire une chasse gardée des seuls individus aptes à manipuler les algorithmes.

Or, comme l’a si bien dit Guy Sorman, l’économie ne ment pas. Dans une société démocratique, les pouvoirs publics devraient se faire le devoir de décliner l’économie et les finances publiques en usant de concepts accessibles au plus grand nombre dans les débats publics, tant il est vrai que les projets de société sont avant tout des choix sur la manière dont le revenu national (Produit Intérieur Brut) peut être amélioré, ainsi que sur le meilleur moyen de répartir la richesse nationale ainsi créée.

A cet égard, Nicolas Kazadi, le ministre rd congolais des Finances qui a en charge, à titre intérimaire, l’Économie nationale, parvient, dans ses sorties médiatiques, à réduire le hiatus souventefois observé dans la compréhension à la fois des enjeux économiques et de la réalité des finances publiques. Il rassure par une sérénité à toute épreuve qui en dit long sur sa maîtrise des départements qu’il gère et sur l’appropriation de la vision du président Félix-Antoine Tshisekedi.

Pédagogique

Ses réponses à des questions les plus complexes sont généralement étayées d’exemples puisées dans le vécu quotidien, ce qui permet aux auditeurs et spectateurs une impression rassurante de clarté. Dans un style mesuré et sans s’embarrasser de la langue de bois, Kazadi affiche clairement et de manière décomplexée les prouesses réalisées par le gouvernement Sama Lukonde auquel il appartient sans faire mystère des déficiences avec lesquelles les institutions doivent en découdre  tout en familiarisant l’opinion nationale avec les énigmatiques terminologies économico-financières jadis considérées comme réservées à un petit cercle d’initiés.

Ce fut le cas lundi 24 octobre 2022 au cours du briefing hebdomadaire organisé par le ministre Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, à l’intention de la presse nationale puis mardi 25 octobre sur les antennes de Radio France Internationale. Au cours de cette émission, il a eu  des mots clairs et précis pour décrire la situation économique de la RDC, particulièrement en ce qui concerne la transparence du système financier ainsi que les nouveaux appels d’offres pétroliers et gaziers lancés par le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu.

Optimiste

En liminaire, Nicolas Kazadi a dressé un tableau synoptique de la situation économique du Congo «en nette progression, avec de très bonnes perspectives. Nous avons, comme vous le savez, un de taux de croissance économique les plus forts du Continent. Je crois que nous arrivons en cinquième position, autour de 7% de croissance, plus que ce qui était prévu. Nous avons des réserves de change qui ont été multipliées par cinq en deux ans. Nous avons également réussi à collecter l’impôt de manière satisfaisante. Nous sommes passés de 8% du PIB à 15% du PIB en 4 ans», en reconnaissant en toute humilité qu’on peut, et on doit, faire mieux pour couvrir les immenses besoins de ce pays-continent.

Interrogé sur les faiblesses décelées par le FMI au niveau du système bancaire, Nicolas Kazadi s’est montré optimiste, assurant que la nouvelle loi bancaire en examen au parlement, destinée à mettre la RDC au diapason de la modernisation et du développement du système bancaire international y pourvoira. Il se refuse à hurler avec la meute contre l’accompagnement du FMI qui, à son avis, «est une bonne chose dans la mesure où il contribue à rendre le secteur financier congolais beaucoup plus attractif». 

Mesuré

Répondant à la question relative à la menace du GAFI (Groupe d’Action Financière), organisme intergouvernemental créé par le Groupe des sept pour élaborer des politiques dont l’objectif est d’établir des normes internationales et de développer et promouvoir la lutte contre le blanchiment des capitaux, qui menacerait de mettre la RDC sur une ‘’liste noire’’, Kazadi a tordu le cou à la polémique en rappelant simplement que la RDC était déjà sur la liste des États sous surveillance renforcée à cet égard depuis des lustres. A la différence que sous le président Tshisekedi, le pays est en train de «mettre en œuvre une série de réformes pour nous mettre en conformité avec les normes GAFI. Au cœur de ces réformes figure la loi anti-blanchiment qui va être adoptée par l’Assemblée nationale dans les prochains jours. Donc nous sommes en train de dérouler cette feuille de route. Il n’y a pas de liste grise ni de liste noire. C’est volontairement que nous nous sommes mis en observation pour pouvoir dérouler nos réformes».

S’agissant des hydrocarbures, le ministre des Finances a balayé les inquiétudes sur le délai jugé trop court par la journaliste de RFI (fin octobre 2022) de signature des contrats de partage de production des blocs pétroliers et gaziers. «Nous avons une feuille de route que nous mettons en œuvre avec l’ITIE (Initiative de Transparence des Industries Extractives) qui vient de rendre public son dernier rapport de validation qui nous donne une note de 4/5. Ce qui veut dire que nous avons fait des progrès considérables pour adopter toutes les normes ITIE qui assurent la transparence dans ce secteur», a-t-il relevé en indiquant que la norme suprême qui guide le gouvernement dans la vente de ces actifs pétroliers et gaziers relève exclusivement de l’État congolais et de son agenda de financement de l’économie nationale. «Pour ce qui est du gaz et du pétrole, nous sommes sous financés en tant que pays, en tant qu’économie, alors que nous avons des défis importants en matière d’infrastructures et sur le plan social. Et donc nous avons besoin de ces ressources pour accélérer notre développement. C’est de cela qu’il s’agit», a-t-il tranché.

Réaliste

24 heures plus tôt à la télévision nationale, Nicolas Kazadi avait éclairé la lanterne de ses compatriotes au sujet des observations faites au gouvernement par le FMI et la Banque Mondiale, en mettant en exergue les bonnes cotations de ces institutions de Breton Woods à l’exécutif congolais lors de leurs assemblées annuelles vouées à la discussion à la fois des problèmes mondiaux à caractère économique et financier et des problèmes qui touchent à l’économie nationale de la RDC.

Il a évoqué, à titre d’exemple, les inquiétudes sur l’évolution de l’impact économique de la guerre en Ukraine avec une perspective de baisse drastique de la croissance.  «Alors qu’on tablait sur 26% de croissance à l’échelle planétaire, cette année on sera autour de 3%, et pour l’année prochaine, le taux de croissance moyen sera en dessous de 3 %», a indiqué le ministre des Finances et de l’Économie pour qui la RDC s’en sort beaucoup mieux en affichant un taux de croissance supérieur aux prévisions. «On prévoyait 6 % pour 2022, mais on pourrait être à 7 % si tout va bien cette année. Et pour l’année prochaine, on aura également un taux de croissance supérieur à 6 %», s’est félicité Nicolas Kazadi, au regard d’un contexte mondial dominé par l’inflation ainsi que par la tendance haussière des produits pétroliers et des denrées alimentaires.

Le ministre Kazadi établit un parallélisme entre le coût de l’agression de l’Ukraine par la Russie pour laquelle la communauté internationale a consenti des centaines de milliards USD, et la RDC qui est obligée de financer seule la guerre contre l’agression rwandaise par terroristes du M23 interposés, laquelle entraîne la multiplication par 8, voire par 10 des dépenses sécuritaires. «Chaque jour qui passe, il y a des nouvelles dépenses qui s’ajoutent», a-t-il révélé.

Assuré

Avant ces explications, Nicolas Kazadi a, rendant compte des délibérations de la 74ème réunion du Conseil des ministres consacrées aux réformes de la fiscalité en RDC, expliqué que cette dernière était «des plus problématiques. Il y a excessivement de taxes et d’impôts avec une superposition des impôts nationaux, provinciaux et locaux, souvent sans base légale. Tout cela est excessivement lourd pour les entreprises. Les deux projets de loi que j’ai présentés vendredi visent à réformer l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur les personnes physiques», en fait état de sa volonté de comprimer toutes les obligations fiscales dans un impôt synthétique simplifié afin de baisser l’impôt des sociétés de 30 à 25%, dans le but de favoriser un bon climat des affaires et d’appâter davantage des investisseurs.

Concernant l’impôt des personnes physiques, il s’agit, selon le ministre des Finances, de transformer effectivement chaque Congolais en contribuable. «Payer l’impôt est un devoir citoyen qui a favorisé le développement de tous les grands pays que nous envions… Il faut que les gens s’habituent à payer l’impôt», a-t-il martelé, pour se donner les moyens de participer à la construction du pays et d’exiger des résultats de ceux qui gèrent l’Etat. Voilà qui a le mérite d’être limpide.

JBD AVEC LE MAXIMUM

 

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LE MAXIMUM 27 octobre 2022
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