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Le Maximum > Blog > A la une > DE KABILA A TSHISEKEDI : Lambert Mende se confie à Jeune Afrique
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DE KABILA A TSHISEKEDI : Lambert Mende se confie à Jeune Afrique

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Lambert Mende Omalanga
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(Interview du Député national élu de Lodja)

Pendant onze ans, il fut le tonitruant porte-parole du gouvernement de l’ancien président. Désormais passé dans le camp de Félix Tshisekedi, il ne «regrette rien de ses choix». Et milite pour que son nouveau champion effectue un second mandat. Qui ne le connaît pas ? Ce ton, éternellement assuré. Ces yeux, qui s’écarquillent au moindre énervement. Le reste du visage, presque toujours imperturbable. À sa manière, Lambert Mende Omalanga est devenu une star. Adoré par quelques-uns, exécré par beaucoup, il était impossible de le rater pendant des années.

Onze ans durant, sur les plateaux de télévision, aux micros des radios et lors du traditionnel point presse hebdomadaire du gouvernement, l’ancien ministre de la Communication (de 2008 à 2012 puis de 2014 à 2019) fut la voix du régime de Joseph Kabila. Aujourd’hui, il n’a perdu ni sa gouaille ni son sens de la punchline. Mais ses journées sont devenues beaucoup plus calmes. Trois ans après avoir rendu son portefeuille, il reçoit dans les bureaux de son parti politique, la Convention des Congolais Unis (CCU), entouré de photos de Patrice Lumumba. «Je dors mieux et ma femme me dit que j’ai meilleur mine», se félicite-t-il.

Un SMS au président

À l’entendre, c’est un jour de décembre 2020 que tout a changé pour cette (ex-)figure de la « kabilie ». Le 15, Félix Tshisekedi s’avance devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès. «Les efforts que j’ai déployés, les sacrifices que j’ai consentis et les humiliations que j’ai tolérées n’ont pas suffi à faire fonctionner harmonieusement cette coalition», regrette le chef de l’État quelques jours après avoir fait exploser l’alliance qui le liait à Joseph Kabila. Il en appelle alors à la « formation d’un gouvernement d’union sacrée de la Nation ».

La condition qu’il pose au chef de l’Etat : pas de chasse aux sorcières

«Après avoir entendu le président, je lui ai envoyé un SMS : “Qu’est-ce que vous entendez par ‘union sacrée’ ?” Quelques jours plus tard, son service du protocole m’appelait pour m’inviter à la présidence. Je m’y suis rendu».

Lambert Mende connaît Félix Tshisekedi de longue date. Au début des années 1990, il intègre le gouvernement de son père, Étienne, et part pour lui en «mission». «J’ai connu le jeune Félix, car je mangeais à la table de ses parents, se souvient-il. Son père m’avait chargé de faire du lobbying pour que les Occidentaux nous appuient contre Mobutu». Pendant que Joseph Kabila est au pouvoir, Lambert Mende et Félix ne se voient jamais, mais le premier assure avoir toujours gardé «un grand respect pour la famille Tshisekedi », avec laquelle il partage des origines dans le grand espace du Kasaï.

Quinze jours après leur premier rendez-vous, Mende retourne voir le président.  C’est « oui », il rejoint l’Union sacrée.  « Je n’y suis pas allé pour combattre Kabila, mais pour m’allier à Tshisekedi », précise-t-il. C’est la condition qu’il pose au chef de l’État : pas de chasse aux sorcières.

Inexcusable

Avant de passer à l’acte, il n’a rien dit à Joseph Kabila, l’homme qu’il a servi pendant onze ans. « Depuis qu’il avait quitté le pouvoir, il était difficilement joignable, se justifie aujourd’hui l’ancien porte-parole. Je l’appelais, mais jamais il ne répondait. Lorsque j’étais son ministre, il était déjà difficile de lui arracher un rendez-vous».   «Joseph Kabila a été profondément choqué par le ralliement de Mende à Tshisekedi, explique un cacique du Front commun pour le changement (FCC), la coalition de l’ancien président. S’il est tant déçu par la classe politique, c’est à cause de Mende». Un proche conseiller du raïs confirme: « Mende, c’est inexcusable…».

Entre l’état-major du FCC et l’ancien allié, cela fait en réalité longtemps que le dialogue n’est plus possible. Sans se faire prier, Lambert Mende vilipende aujourd’hui l’entourage de Kabila qui, selon lui, a mené l’ex-dirigeant dans l’impasse. «Souvent, devant le président, nous nous sommes disputés. On hurlait dans son bureau», reconnaît-il. Il ne pardonne pas à cette vieille garde son échec aux gouvernorales du Sankuru, en 2019. Plusieurs fois reportées, marquées par sa brève interpellation par la police dans le cadre d’une affaire liée à un diamant, les élections se soldent par un cuisant échec face au candidat soutenu en sous-main par Tshisekedi et Kabila. «J’avais vu Tshisekedi pour lui dire : “Je vais perdre. Si je dois aller au casse-pipe, je veux avoir en échange la présidence du conseil d’administration des lignes maritimes congolaises.” C’est ce qui s’est produit».

Débordements et dérapages

Au sein de la « kabilie », on sourit presque lorsque le nom de Mende est évoqué. L’homme était l’un des plus radicaux du régime, l’un des plus extrémistes, se rappelle-t-on. Souvent outrancier, il était alors prêt à en endosser les débordements et dérapages. Les coupures des signaux de diffusion des médias, les répressions de manifestations, le glissement des élections… Mende assume tout. Quitte parfois à s’arranger avec la réalité et à défendre l’indéfendable. « Je suis passionné, voilà tout. Je ne regrette rien », clame-t-il. Ni ses prises de position par le passé ni son retournement de veste. « Si je devais le refaire, je le referais », dit-il sans hésiter.

«Pendant onze ans, je me suis exposé au courroux de puissances qui me pourchassaient»

Il reconnaît tout de même qu’il en « a soupé ». « Pendant onze ans, je devais réagir sans cesse face à tout ce qui pouvait menacer les intérêts nationaux. Je m’exposais au courroux de puissances qui me pourchassaient». Lambert Mende n’a pas digéré les sanctions que l’Union européenne (UE) a prises contre lui en mai 2017 (elles ont été levées un an et demi plus tard). Bruxelles l’accusait de mener « une politique répressive envers les médias » et « d’avoir fait obstacle à une solution consensuelle et pacifique en vue de la tenue d’élections en RDC».

« On aurait dit que j’étais un malfrat »

À l’époque, ces décisions l’empêchent d’aller voir ses enfants et sa mère, malade, en Belgique. Mais, par-dessus tout, ce qu’il ne supporte pas, c’est l’humiliation. «Un jour, ma banque congolaise m’appelle et m’explique qu’elle n’a d’autre choix que de fermer mon compte. Tout ça à cause d’accords avec l’Europe… Tous les employés de mon ministère recevaient leur salaire par virement, sauf moi. Chaque mois, le comptable me l’amenait en cash car je n’avais plus le droit d’être hébergé par un établissement bancaire! Cela a failli m’achever. On aurait dit que j’étais un malfrat».  Alors, être à nouveau ministre de la Communication, non merci. Lambert Mende jure qu’il n’acceptera plus jamais un portefeuille aussi exposé. Mais ministre tout court, pourquoi pas. « J’ai eu les Transports, les Hydrocarbures… ». En attendant, il écrit ses mémoires, et cultive son jardin. Pour assurer l’avenir, il le clame : Félix Tshisekedi a besoin d’un second mandat. « Cinq ans, c’est trop court pour faire ses preuves », insiste-t-il. Lui-même sera candidat aux prochaines législatives. Et reste disponible, au cas où. «Je prendrai ma retraite un jour, disserte l’homme de 69 ans. Mais la retraite, c’est à quel âge ? 75, 80 ans, au minimum ! ».

Anna SYLVESTRE-TREINER

 

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