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Le Maximum > Blog > A la une > DEMYSTIFICATION DE LA PRINCIPAUTE MILITAIRE RWANDAISE : Kagame dans de sales draps
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DEMYSTIFICATION DE LA PRINCIPAUTE MILITAIRE RWANDAISE : Kagame dans de sales draps

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Signe des temps ? Trois décennies de complaisance et d’impunité dues à la mauvaise conscience des occidentaux du fait de leur indifférence lors du génocide rwandais de 1994 (800.000 tutsis et hutus modérés décimés) semblent prendre fin. Des voix, de plus en plus nombreuses, s’élèvent dans l’hémisphère Nord de la planète pour décrier les tribulations sanglantes du régime post-génocide de Paul Kagame qui ont transformé son pays en un empire du silence et l’Est de la République Démocratique du Congo, en un champ de ruine, provoquant près de 10 millions de morts directes ou indirectes, selon des chiffres onusiens. Boulimique et impénitent, Kigali tout en liquidant physiquement ses opposants même en exil comme l’ancien ministre hutu Seth Sendashonga à Nairobi 1998, le colonel tutsi Patrick Karegeya à Johannesburg en 2014 ou l’ancien lieutenant Révocat Karemangingo à Maputo en 2021, s’est lancé à nouveau lancé dans une croisade guerrière à l’Est du territoire congolais sous le label du M23, tuant des centaines de civils, détruisant des infrastructures, pillant les ressources économiques congolaises et provoquant le déplacement forcé de centaines de milliers de Congolais. Des crimes d’État perpétrés bon an, mal an, aux yeux et à la barbe d’une Mission de stabilisation onusienne (MONUSCO) ciblée également par les Rwanda Defence forces (RDF) qui ont abattu récemment un de ses hélicoptères, provoquant la mort d’au moins 6 casques bleus de l’équipage, a choisi, selon sa cheffe Bintou Keïta, de faire profil bas en se limitant à un rôle de comptabilité macabre.

Mais tant va la cruche à l’eau qu’elle finit par se briser. C’est peut-être à partir de Washington DC qu’une sorte de signe indien se profile sur la politique victimaire de Kagame. Depuis la semaine dernière, le sénateur américain Bob Menendez (Démocrate, élu du New Jersey), président de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain a officiellement saisi le secrétaire d’Etat Antony Blinken, chef de la diplomatie du président Joe Biden, pour l’alerter sur « les accusations crédibles selon lesquelles l’armée rwandaise soutient les rebelles du M23 en République Démocratique du Congo (RDC) et déploie ses soldats de l’autre côté de la frontière vers la RDC ». Menendez rappelle avec force détails les précédentes incursions rwandaises en territoire congolais qui ont provoqué quelques 5,4 millions de morts entre 1998 et 2007 et provoqué une crise humanitaire majeure. Il affirme que « le Rwanda a de nouveau envoyé des troupes au-delà de la frontière avec la RDC et a réactivé le M23 en tant que milice par procuration désormais responsable de meurtre des civils congolais, des troupes congolaises et des casques bleus de l’ONU ». C’est une première en trente ans de pouvoir de Paul Kagame.

Le patron de la commission des affaires du Sénat US exhorte, en conséquence, l’administration Biden à réexaminer sa politique envers le Rwanda : « Non seulement un tel examen devrait inclure un regard circonspect sur les niveaux et les types d’assistance que nous fournissons (au Rwanda ndlr), mais aussi sur l’identification des actions à entreprendre pour assurer la sécurité des citoyens américains et des résidents permanents et légaux », écrit-il.

En attendant, Bob Menendez fait état de la résolution de sa commission à «examiner attentivement toute aide sollicitée au Congrès en faveur du Rwanda, et (à) faire suspendre toute assistance d’ordre sécuritaire, en commençant par plusieurs millions de dollars en soutien aux casques bleus rwandais», parce que, estime-t-il, «tout soutien américain à l’armée rwandaise alors qu’elle est déployée en RDC au côté des rebelles responsables d’attaques contre des civils congolais, des troupes congolaises et des soldats de la paix de l’ONU constitue un mauvais signal indiquant que les Etats-Unis approuvent tacitement de telles actions».

Même si l’exécutif américain n’a pas encore réagi à ces propositions radicales de la commission des affaires étrangères du Sénat, sa position n’en est pas très éloignée. Kigali a du souci à se faire avec l’Executive order (décret présidentiel) sur « les Américains retenus en otage ou détenus à tort à l’étranger » signé mardi 19 juillet 2022 par le président américain Joe Biden. En effet, le gouvernement de Paul Kagame est considéré comme coupable de l’enlèvement puis de la condamnation à 25 ans de prison après un simulacre de procès du Belge d’origine rwandaise Paul Rusesabagina, un Hutu héros du film autobiographique Hôtel Rwanda (réalisé en 2004 par Terry George). Résidant aux Etats-Unis qui lui a décerné en 2005 la prestigieuse ‘’médaille présidentielle de la liberté’’ pour avoir sauvé de la mort 1.200 Tutsis lors du génocide de 1994, Rusesabagina a été kidnappé à Dubaï (Émirats Arabes Unis) par des agents rwandais en 2020.

Le décret de Joe Biden, qui s’appuie sur la Robert Levinson hostage recovery and hostage-taking accountability act de 2020 vise à soutenir les Américains détenus à tort ou retenus en otage à l’étranger. La Maison Blanche entend imposer des sanctions à ceux qui sont impliqués dans la détention injustifiée d’Américains à l’étranger.

Le courrier de Bob Menendez au secrétaire d’Etat Blinken, propose d’introduire « un indicateur de risque », l’indicateur « D », pour alerter les Américains des risques de détention dans les pays où ils se rendent. Dès mardi dernier, la Chine, l’Iran, le Myanmar, la Corée du Nord, la Russie et le Venezuela ont reçu ce nouvel indicateur de risque.

Plusieurs proches des personnes considérées comme retenues otages à l’étranger se sont rassemblés la semaine dernière à Washington DC (Georgetown) à l’occasion du dévoilement d’une fresque publique représentant les victimes d’enlèvements ou de détention arbitraire à l’étranger, selon Jonathan Francks, leur porte-parole. Cette grande peinture représentera les visages de 18 otages parmi lesquels la star de basket-ball Brittner Griner, l’ancien Marine Paul Whelan (retenus en Russie) et… Paul Rusesabagina (condamné à 25 ans de réclusion criminelle au Rwanda).

La même semaine au Royaume-Uni, la presse a révélé qu’un grand nombre de responsables politiques britanniques, se prononçant sur le projet controversé d’envoi forcé des demandeurs d’asile rejetés dans leur pays vers le Rwanda avaient tenté, en vain, d’attirer l’attention du gouvernement de Boris Johnson (Foreign Office) sur le mépris des droits de l’homme par Kigali. Des documents transmis à la justice britannique par des ONG comme Care, Detention Action et Syndicat PCS contre cette décision de Bojo et sa secrétaire d’Etat à l’Intérieur Priti Patel en font foi. Le 10 février 2021, Omar Daair, le Haut-Commissaire britannique (ambassadeur) au Rwanda avait déconseillé cet accord du Royaume-Uni avec ce pays africain accusé de recruter des réfugiés pour des opérations armées dans les pays voisins. Le 20 mai 2021, une note du bureau des Affaires étrangères du Commonwealth exhortait le Foreign Office à rejeter cet accord avec le Rwanda en raison de préoccupations importantes en matière de droits de l’homme.

Près de trois décennies de dictature féroce dans son pays et d’exportation systématique de la violence armée dans la région des Grands Lacs, particulièrement en RDC finissent ainsi par provoquer un effet boomerang qui ternit l’image d’éternelle victime affichée par Paul Kagame et son régime pour tétaniser ses victimes et les témoins de leurs abus.

Jacques Ntshula avec Le Maximum

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