Les entreprises de l’État ne seront jamais livrées à une quelconque prédation, a rassuré mardi dans un tweet Jules Alingete Key, inspecteur général des Finances (IGF), chef des services de la République démocratique du Congo (RDC) chef des services. «Les entreprises de l’Etat ne seront jamais livrées à une quelconque prédation. La patrouille financière de l’IGF veillera toujours pour barrer la route aux antivaleurs afin de réaliser la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, pour le redressement financier de ces entités publiques», a déclaré Jules Alingete.
«L’Inspection générale des finances qui est chargée de veiller à la bonne exécution des lois et règlements en matière de gestion des fonds publique, continuera à jouer son rôle comme il le faut», a ajouté Alingete.
Depuis sa nomination à la tête de l’Inspection générale des finances, Jules Alingete a donné un sens à cette institution spécialisée dans le contrôle de la gestion des finances publiques de l’Etat.
A son actif, l’on peut compter plusieurs enquêtes initiées dans les entreprises publiques qui ont abouti à des poursuites judiciaires à l’encontre d’un certain nombre de mandataires publics indélicats.
La dernière en date, c’est la convention ‘‘Mines contre infrastructures de base’’ (contrat chinois) signée en avril 2008 entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et le groupement d’entreprises chinoises.
S’agissant des entreprises publiques, une polémique est née à la suite de l’initiative prise par certains conseils d’administration de s’octroyer des avantages jugés indus sur pied d’un décret du 1er ministre fixant les avantages des mandataires publics au sein desdites entreprises.
En effet, le 12 avril 2023, le 1er ministre Jean Michel Sama Lukonde avait signé un décret portant modification et complément du décret numéro 13/056 du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les établissements publics, les droits et avantages sociaux des mandataires publics actifs et non actifs ainsi que l’allocation fixe des commissaires aux compte dans les établissements publics. Ces droits et avantages sont à fixer par décret du 1er ministre délibéré en conseil des ministres sur proposition des ministres de tutelle concerné. «Le mandataire public actif bénéficie, durant l’exercice de son mandat des certains avantages sociaux au titre desquels un logement, un véhicule de fonction, une indemnité pour les frais d’installation et une indemnité de sortie», peut-on lire dans le décret susmentionné.
La même disposition stipule que le mandat au sein d’une entreprise publique prend fin conformément à l’art.22 du décret sous revu et que les mandataires publics actifs et non actifs ont droit à une indemnité de sortie égale à 6 mois de la dernière rémunération mensuelle ou des indemnité mensuelles de fonction ou de l’allocation fixe selon le cas.
JM