Traqués jusque dans leurs derniers retranchements par l’IGF, les prédateurs des finances publiques en RDC se voient coincés. Du fait qu’ils sont maintenant dans l’incapacité de se mouvoir, ils ont décidé de fomenter des accusations à l’emporte-pièce pour discréditer les efforts des fins limiers de l’IGF.
Tous ceux qui trampent dans des actes de corruption et de détournement de deniers publics se sont ligués avec des partenaires étrangers pour saper le travail que ne cesse d’abattre l’IGF dans sa lutte contre la corrupion.
C’est le lieu ici de rappeler que l’Inspection générale des finances (IGF) joue un rôle crucial dans l’évaluation et l’audit des finances publiques en RDC et qu’elle ne se limite pas qu’au contrôle des débits et crédits. Ce service rattaché à la présidence de la République a également pour mission d’établir un cadre de transparence dans la gestion des ressources publiques. Mais, les rapports de ses investigations, pourtant irréfutables, n’ont jamais été du goût des réfractaires. Au contraire, la plupart des mandataires impliqués dans la mal gouvernance trouvent le moyen de menacer de mort le patron de l’IGF Jules Alingete Key.
Des complices extérieurs sont mis à contribution par ces acteurs économiques indéliquats pour entraver les différentes missions d’audit dans les entreprises publiques initiées par le n°1 de l’IGF.
C’est à se demander quelles sont leurs réelles motivations en recourant à des méthodes peu scrupuleuses dans le but de se venger de l’IGF et de contrecarrer ses ambitions de réformes.
Pour ce qui est du dossier frauduleux de 30 millions USD imputé à Jules Alingete par des soi-disant experts chinois, il est clair que Michael Yang-tshi Ndong, présenté comme «expert en finances et ressources naturelles», cherche à attirer l’attention par des moyens peu recommandables.
Ses accusations sur le détournement des fonds contre Jules Alingete, à coups de manipulation de la presse, au moyen d’espèces sonnantes et trébuchantes dans divers journaux, ne résistent pas à l’épreuve de vérification.
Le cas de Jules Alingete est une parfaite illustration de cette machination pour couler celui qui est chargé de veiller à la transparence dans la gestion des fonds publics.
Ainsi, les accusations portées contre Alingete et d’autres acteurs, dont Guylain Nyembo, l’ancien directeur de cabinet du président de la République, soulèvent des questions fondamentales concernant la gestion des ressources publiques en RDC.
Les accusations lancées par Yang-tshi Ndong, qui est vraisemblablement associé à des personnalités politiques congolaises controversées, doivent être examinées à la lumière d’une analyse objective. La politisation de ce dossier masque la réalité des faits et détourne l’attention des véritables problèmes systémiques qui touchent la gestion des finances publiques dans le pays.
Mais la vérité est que, le président de la République, Félix Tshisekedi, avait décidé de créer une commission interinstitutionnelle de renégociation du Contrat chinois composée de 262 personnes provenant de différentes structures, notamment la présidence de la République, les services spécialisés de la Présidence (Climat des affaires, APLC, CNS), le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Justice, le ministère des ITPR, le ministère du Budget, le ministère des Finances, le ministère du Commerce extérieur, le ministère des Mines, le ministère des Transports, l’Agence de pilotage du Contrat Chinois, la Gécamines, l’ANR, la CENAREF, la Banque centrale du Congo, la DGI, la DGDA, la DGRAD, l’OCC, le Cadastre minier (CAMI), l’Initiative pour la transparence dans le secteur extractif (ITIE), la Cellule technique de coordination et de planification minière (CTCPM), l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), la SNEL, la RVA, le FONER, la société civile (10 Organisations) et l’Inspection générale des finances (IGF).
La décision n° 23/004 du 5 avril 2023 signée de la main du Dircab du président de la République, Guylain Nyembwe à l’époque, a créé cette commission sur instruction du chef de l’État. En son article 9, la décision a donné droit à tous les 292 participants de bénéficier des jetons de présence.
Après 9 mois des travaux conduits par le Dircab du président de la République et 32 réunions tenues à la présidence de la République, la commission a rendu son rapport au président de la République, faisant état de la récupération de 7 milliards USD pour la RDC.
Au vu du résultat, la haute hiérarchie a ordonné que les jetons de présence à prélever sur les 7 milliards de dollars soient payés à tous les membres pour les 9 mois de travail et 32 réunions tenues.
L’IGF a été choisie pour procéder à ce paiement. Au total, 28 millions de dollars ont été payés à 262 personnes pour le travail abattu durant cette période. Et tout le monde a été payé, y compris les délégués du ministère des Finances via la vice-ministre et 4 conseillers.
Vouloir mettre tout ça sur le dos de Jules Alingete est un mauvais ciblage de ses détracteurs qui parlent d’un détournement qui n’en est pas un.
Le Maximum