Le pasteur Cosma Wilungula Balongelwa, ancien directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et deux de ses collaborateurs, Léonard Muamba Kanda, ancien chef de département de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et directeur de l’ICCN ainsi que Augustin Ngumbi Amuri, directeur coordinateur de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et conseiller juridique de l’ICCN sont désormais interdits de fouler le sol américain pour cause de corruption.
C’est ce qu’indique un communiqué du département d’Etat des États-Unis confirmé par l’ambassade de ce pays à Kinshasa. «En tant que fonctionnaires responsables de la protection des espèces sauvages, ils ont abusé de leurs fonctions à l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) en s’impliquant dans le trafic de chimpanzés, gorilles, okapis et d’autres espèces sauvages protégées de la RDC, principalement vers la République populaire de Chine, en échange de pots-de-vin. Leurs actions criminelles transnationales corrompues ont sapé l’Etat de droit et la transparence du gouvernement en RDC ainsi que les efforts de longue date de conservation des espèces sauvages», lit-on dans ce document officiel qui souligne que par cette action, le gouvernement américain entend démontrer qu’il se tient résolumment aux côtés de ceux qui, en RDC, s’engagent dans la lutte contre la corruption, notamment le trafic des espèces sauvages protégées. La diplomatie américaine préconise de la sorte l’obligation de rendre compte qui incombe à tous ceux qui, profitant de leurs positions dans la sphère des affaires publiques, se livrent à des pratiques criminelles transnationales de mauvaise gouvernance, de corruption.
Cette décision constitue une réaffirmation de l’implication de la première puissance mondiale dans la lutte contre ces antivaleurs qui gangrènent à divers niveaux la gestion publique en République Démocratique du Congo et compromet la prospérité économique de ce pays.
Cette procédure s’appuie sur les dispositions de l’article 7031 (c) de la réglèmentation du Département d’État, en vertu de la loi fiscale 2023 portant ouverture de crédits en faveur des programmes d’activités à l’étranger et des programmes connexes.
Sont également interdits de visas américains, Mme Rose Ngokali, épouse de Léonard Muamba Kanda et Mme Esther Mwanga Wilungula, épouse de Cosma Wilungula.
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