Depuis que Jules Alingete Key est à la tête de l’Inspection générale des Finances (IGF), la patrouille financière a été activée, lancée depuis février 2022. Objectif : renforcer la lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics et traquer les délinquants qui gangrènent les finances publiques. Cette forme de contrôle des finances publiques a permis à l’Etat congolais de faire des économies substantielles en prévenant le détournement des deniers publics.
Seulement elle n’est pas du goût de certains mandataires publics, voire de quelques ministres qui ne se consolent pas de voir leurs possibilités de manœuvrer dans l’ombre être sérieusement remises en cause. Ce contrôle a permis d’encadrer rigoureusement les dépenses publiques et contribué à préserver le Trésor public, à augmenter le budget national qui est passé de 8 à 16 milliards en 2023, et à faire accéder la RDC au piédestal des dix plus gros PIB en Afrique.
Sans aucun doute, le duo Alingete – Batubenga a redonné ses lettres de noblesse à ce service rattaché à la présidence de la République. Un travail honoré jusqu’à l’international par des institutions les plus en vue à travers l’attribution des prix.
Il est à noter que depuis la mise en place de la patrouille financière, on note de moins en moins de scandales liés aux détournements car tout se joue en amont, c’est-à-dire avant la libération des fonds destinés à la mise en exécution des projets.
A l’arrivée de l’administration Alingete, les anciens mandataires en poste ont été contrôlés. Plusieurs ont été pris en flagrant délit dans des cas de malversation et déférés devant les cours et tribunaux. Quelques uns parmis eux avaient été reconnus coupables des fautes de gestion et ont été suspendus ou purement et simplement remplacés.
Ce contrôle a été élargi à plusieurs structures de l’Etat et ministères, redonnant un nouveau souffle aux finances publiques, et à la Republique Démocratique du Congo toute entière, ce qui a touché particulièrement le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui tenu à encourager contre vents et marrées cette action de l’IGF.
Mais voici que ces derniers jours, un certain nombre de nouveaux mandataires qui ont la possibilité de côtoyer certains services de la présidence de la République, plaident pour que soit supprimée la patrouille financière. Visiblement, ils ont du mal à puiser sans vergogne comme leurs prédécesseurs dans les caisses de l’État. Ils en veulent à la patrouille financière de l’IGF qui ne leur permettrait pas de disposer des moyens de soutenir leurs mentors dans le cadre de la campagne électorale qui s’annonce et qu’ils prétendent vouloir gagner au profit du chef de l’Etat. Cet argument sordide vient en appui à de mauvaises pratiques consistant à appauvrir l’État à des fins de politique politicienne qui ne sont pas partagées par le président Tshisekedi.
En bon élève du cinquième président de la RDC qui tient à faire bénéficier aux Congolais d’un leadership exemplaire, l’inspecteur général des finances-chef de service Jules Alingete poursuit sans désemparer sa lutte contre les antivaleurs et les détournements en suivant les orientations du chef de l’Etat, dans la seule optique de garder à l’abri les finances publiques.
Aujourd’hui, la patrouille financière demeure un bouclier contre toutes sortes de malversations et de prévarications. Elle est soutenue par l’autorité suprême du pays.
HO