Après les regrets exprimés par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi vis-à-vis de la justice lors de sa dernière sortie médiatique samedi 8 juillet 2023, l’Inspection générale des finances dont le rôle est de lutter contre la corruption et le détournement des deniers publics dit souhaiter que soient mis en place des parquets financiers pour mieux poursuivre les prévaricateurs de la République.
Ces parquets financiers seront constitués de juristes et de spécialistes en matière économique et feront en sorte que les inspecteurs des finances transfèrent les dossiers des détourneurs devant des magistrats experts en la matière.
La mise en place de ce type d’offices au niveau du ministère public devrait aider la justice à mieux interpréter les chiffres concernant les détournements et autres abus des biens sociaux qui gangrènent la société congolaise.
Le président de la République a reconnu que le travail abattu par l’Inspection générale des finances dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics est souvent annihilé par certaines décisions judiciaires. Le moment est donc venu pour que soit mis sur pied des parquets financiers afin de soutenir l’action publique dans ce domaine.
On rappelle à ce sujet que dans le combat qu’il mène contre la corruption et le détournement des deniers publics , l’Inspection générale des finances, sous la direction de Jules Alingete Key, a opté pour un contrôle à priori qui permet à ce service de la présidence de la République de travailler avec différents gestionnaires des fonds publics pour l’exécution d’une tâche donnée.
Pour l’IGF, ce contrôle à priori n’est pas un mode de cogestion mais bien une stratégie visant à limiter autant que possible les dégâts. Elle constitue en même temps un bouclier efficace contre la tendance dominante à la patrimonialisation des biens publics par la plupart des gestionnaires à divers niveaux.
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