Il y a de cela 3 ans jour pour jour que le président de la République Félix-Antoine-Tshisekedi décidait de donner une nouvelle figure et des moyens accrus à la lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics.
C’est le 30 juin 2020 qu’avait été lue sur les antennes de la télévision nationale, l’ordonnance nommant un nouvel animateur à la tête de l’Inspection générale des Finances en la personne de Jules Alingete Key en qualité d’inspecteur général des Finances – chef des services avec comme adjoint Victor Batubenga Pandamadi, chef de service adjoint.
Après leur nomination, Alingete et Batubenga ont pris officiellement leurs fonctions au cours d’une cérémonie de remise et reprise présidée par Désiré Cashmir Eberande, alors directeur de cabinet intérimaire du chef de l’Etat devant un parterre de conseillers du chef de l’Etat, notamment le conseiller spécial en charge du changement des mentalités, celui chargé des questions administratives et juridiques ainsi que leur homologue en matière d’économie et des finances. «Cette nomination, nous la prenons non seulement comme une lourde responsabilité confiée à vos humbles serviteurs que nous sommes, mais également à l’ensemble du corps des Inspecteurs des Finances que nous représentons», avait déclaré Jules Alingete.
Fils maison au sein de l’Inspection générale des finances, Jules Alingete en connaissait déjà les rouages et avait déjà une stratégie managériale bien ficelée qui lui a permis de prendre le taureau par les cornes. En interne, le tout nouveau gendarme financier de la République a initié plusieurs travaux intenses avec ses collaborateurs pour intérioriser les bonnes valeurs ainsi que l’intégrité.
Dans un environnement dominé par des pratiques de prédation du patrimoine commun des congolais ainsi que par toutes sortes d’antivaleurs transformées en mode de vie et de gestion, le choix du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi s’est avéré payant, au vu des résultats engrangés pendant ces trois dernières années par le tandem Alingete – Batubenga.
Au premier rang, on peut citer quelques réformes administratives importantes pour l’IGF,
pour soutenir efficacement la lutte qui a conduit à faire reculer les antivaleurs dans la gestion de la chose publique.
La nouvelle équipe de l’IGF a également instauré un système efficace de contrôle des finances publiques appelée patrouille financière et mis en oeuvre un accompagnement des régies financières qui ont pu afficher des recettes au-délà des assignations leur fixées par le gouvernement. L’IGF passe aujourd’hui dans l’opinion pour un service d’appui efficace à une mobilisation maximale des recettes publiques.
170 nouveaux inspecteurs des finances ont été recrutés pour renforcer la lutte contre la corruption et les prévarications, ce qui a entraîné une plus grande efficience de ce service relevant de la tutelle de la présidence de la République.
L’équipe Alingete a en outre érigé dans ses prémisses un bel amphithéâtre multifonctions que le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi est venu en personne inaugurer.
Cerise sur le gâteau, un imposant immeuble de huit niveaux est en pleine construction pour abriter plus de 200 bureaux qui vont s’ajouter à ceux existant.
C’est donc un des points forts du bilan du président Félix Tshisekedi qui peut tirer satisfaction de cette fin de l’hibernation d’un service public aussi important que celui-là grâce au dévouement patriotique de Jules Alingete.
Au nombre des résultats de ces trois premiers exercices depuis la redynamisation de l’IGF il faut également mentionner la transformation du cadre de travail et un digne traitement du personnel.
La revalorisation du travail des inspecteurs des finances ainsi que la mise en oeuvre d’une communication pédagogique ont fini par susciter chez la plupart des gestionnaires publics une saine peur du gendarme financier.
Le maximum