Plus que jamais, l’inspection générale des finances (IGF) et ses préposés sont devenus la bête noire des prévaricateurs avec leurs accusations fantaisistes. Au nombre de ces récriminations, s’ajoute celle de Jérôme Sekana qui allègue que certains inspecteurs des finances exercent des fonctions de commissaires aux comptes dans les entreprises publiques de l’Etat de manière illégale.
A la suite de cette accusation,
le Syndicat des inspecteurs des Finances (SIF) est sorti du bois pour fixer l’opinion. «Les choses doivent être claires; il ne faut pas semer le doute de manière volontaire dans l’esprit de la population pour discréditer le travail fait par les préposés de l’IGF. Actuellement, aucun inspecteur des finances ne travaille dans des situations d’illégalité dans les commissariats aux comptes. Les 4 inspecteurs des finances encore commissaires aux comptes ont été nommés en 2006 par le chef de l’Etat. Jusqu’à ce jour, ces derniers ront pas été relevés de leurs fonctions. Au lieu de se mettre à dénoncer les choses que l’on ne maltrise pas, il serait mieux de s’informer auprès de la source autorisée», affirme-t-il. La sortie médiatique de Sekana contre les inspecteurs des finances démontre que l’IGF et son inspecteur général Jules Alingele restent la proie à abattre à tout prix. Cette agitation qui a gagné les esprits de bon nombre des Congolais depuis que des inspecteurs des finances sont en patrouille financière a été observée alors que l’on accusait l’IGF sur la gestion des fonds alloués à la riposte contre le Coronavirus en RDC après l’arrêt de la cour de cassation acquittant le docteur Eteni Longondo.
Néanmoins, l’IGF bien que pointée du doigt quant à la corruption et au détournement des deniers publics, fait retrouver à la RDC sa place parmi les nations civilisées. Pour autant, la détermination de Jules Alingete dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics ne fait pas de lui l’autorité judiciaire compétente. L’inspecteur général-chef des services a toujours eu recours aux autorités judiciaires dans tout dossier afin que les responsabilités et que les coupables soient acquités ou condamnés selon l’ultime conviction du juge.
Le Maximum