Les gestionnaires impliquées dans la corruption et le détournement de deniers publics vont désormais être systématiquement pris en charge par la justice. C’est ce qui ressort de la rencontre entre le président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta et l’inspecteur général des finances -chef de service Jules Alingete mardi 16 mai 2023. Les deux personnalités ont partagé leur détermination commune d’accompagner la vision du chef de l’État dans la lutte contre ces fléaux.
Au sortir de sa rencontre avec le patron de la Cour constitutionnelle qui préside le Conseil supérieur de la magistrature, l’inspecteur général des finances a déclaré avoir «sollicité son implication personnelle dans tous les dossiers en rapport avec la corruption et les détournements de deniers publics. Je suis ravi parce qu’il m’a fait part de sa détermination à accompagner efficacement la vision de Son Excellence Monsieur le président de la République dans ce cadre. Tous les dossiers en rapport avec la répression de ces anti-valeurs dans la gestion publique auront désormais une suite».
Il a fait remarquer que les inspecteurs des finances étant des auxiliaires du pouvoir judiciaire, ils sont dans l’obligation de travailler de concert avec les cours et tribunaux étant donné que la plupart de leurs dossiers finissent entre les mains de la justice.
«Nous avons besoin, a-t-il renchéri, de l’accompagnement des instances judiciaires pour que la lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics puisse faire des avancée significatives dans notre pays».
De son côté, le juge constitutionnel Dieudonné Kamuleta, président du Conseil supérieur de la magistrature, a relevé que sa rencontre avec le gendarme anti-corruption en chef, après de rencontres informelles, a été une occasion pour lui de le rassurer que tous les dossiers qui arriveront devant les instances judiciaires bénéficieront d’un suivi efficient et seront menés à bon port. «C’est pour cela que nous avons inauguré une autre phase, étant donné qu’auparavant, nous n’étions pas ampliataires des dossiers mis à jour et que dorénavant, nous serons mis en copie pour tous les dossiers du genre, ce qui nous facilite la tâche pour le suivi», a-t-il déclaré.
Les éloges du président Tshisekedi à l’IGF depuis Gaborone
Comme en écho à cette collaboration interinstitutionnelle, le président Félix-Antoine Tshisekedi qui participait au Botswana jeudi 11 mai dernier, au forum économique de Gaborone avec plusieurs entrepreneurs congolais, s’est apesanti sur les efforts fournis par son pays pour améliorer le climat des affaires.
Il a loué le travail de titan abattu sous sa supervision par les structures spécialisées dans la lutte anti-corruption dont l’Inspection générale des Finances.
Dressant le tableau des réalisations du gouvernement congolais dans l’instauration de la bonne gouvernance, le président Tshisekedi a rappelé qu’un tel tableau serait incomplet sans l’IGF.
On signale que c’est grâce à la volonté politique du chef de l’Etat que l’IGF participe activement avec la patrouille financière à l’éradication des antivaleurs dans la gestion de la chose publique.
Les assises de Gaborone ont été sanctionnées par la signature d’un partenariat entre le Centre d’Investissement et de Commerce du Botswana et l’Agence nationale congolaise pour la promotion des investissements (ANAPI).
Le Maximum