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Le Maximum > Blog > A la une > LES DESSOUS DU COUP DE POKER DE KAGAME A L’OIF : Mushikiwabo à l’OIF, c’était une arnaque du duo Macron – Kagame
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LES DESSOUS DU COUP DE POKER DE KAGAME A L’OIF : Mushikiwabo à l’OIF, c’était une arnaque du duo Macron – Kagame

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Catherine Canot, Louise Mushikiwabo et Geoffroi Montpetit
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En faisant adouber celle qui était jusque-là son ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le président rwandais Paul Kagame a réussi un véritable coup de poker. Non pas seulement en raison des dimensions de son pays, le Rwanda, mais aussi en raison du fait que depuis son accession au pouvoir, il avait notoirement tourné le dos à l’organisation, en décrétant l’anglais comme langue officielle dans son pays et en adhérant au Commonwealth, le pendant anglophone de la francophonie. Au sommet de la francophonie d’Erevan, en 2018, c’est donc une anglophone que les chefs d’Etat de l’organisation francophone furent appelés à élire pour succéder à la Canadienne Michaëlle Jean, lâchée et sacrifiée par son propre pays.

Certes, moult motifs furent évoqués pour larguer cette dernière, notamment, une gestion marquée par quelques «scandales financiers» ; l’opacité, une reddition de comptes déficiente et la mauvaise gouvernance… autant d’ingrédients «pour noyer son chien», comme on pense habituellement en Afrique où l’arnaque Mushikiwabo fut avalée  comme une couleuvre par d’aucuns.

Paris et Ottawa

Plusieurs années après ce coup de jarnac, les dessous des cartes qui aboutirent à cette scandaleuse ‘‘victoire diplomatique’’ de Kigali remontent à la surface. Certes, on savait le président français Emmanuel Macron à la manœuvre pour plaire à tout prix à l’homme fort de  Kigali qui n’arrêtait pas de faire porter le chapeau du génocide rwandais de 1994 à l’Hexagone. Des informations récentes parues dans la presse canadienne, à la faveur de la démission de l’adjointe de la secrétaire générale de l’OIF de ses fonctions d’administratrice, révèlent que le Canada avait en réalité sacrifié Michaëlle Jean en échange d’un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations-Unies. En contrepartie, les Etats membres de l’OIF devaient soutenir la candidature du Canada à ce siège. Mais ne le firent manifestement pas, puisqu’il ne l’a jamais obtenu.

Non seulement le Canada a été floué dans le dossier Louise Mushikiwabo, mais en plus, l’ancienne cheffe de la diplomatie de Kagame s’est montrée fort désagréable avec ses adjoints, les administrateurs placés, de droit, par le Canada, deuxième contributeur financier de l’OIF (43 millions USD en 2020-2021) après la France.

A Ottawa, on s’émeut particulièrement de la démission de Geoffroi Montpetit, numéro 2 de l’OIF depuis mars 2021, qui «quitte le navire de la Francophonie dans des circonstances nébuleuses » (La Presse.ca). Son contrat n’a pas été renouvelé, simplement. Alors que le poste est réservé au Canada pour la durée du mandat de la secrétaire générale, qui a été pourtant renouvelé en novembre dernier à Djerba (Tunisie) pour un nouveau bail de 4 ans.

Malgré la discrétion dont les autorités canadiennes, soucieuses de préserver le pacte conclu avec Kigali, entourent l’incident, l’affaire n’en sent pas moins le roussi. D’autant plus qu’avant Monpetit, Catherine Cano qui l’a précédé dans les mêmes fonctions pour le compte d’Ottawa avait, elle aussi démissionné avec fracas. «La question se pose de savoir si le problème est vraiment l’administrateur ou l’administratrice», s’interrogent désormais plusieurs sources citées par La Presse.ca. Qui retrouvent soudainement de la mémoire.

Assainissement en mode rwandais

En prenant les rênes de l’OIF, Louise Mushikiwabo s’était solennellement engagée à assainir les pratiques reprochées à Michaëlle Jean. Elle l’a fait, ‘‘à la rwandaise’’, en instaurant «un climat délétère» au sein de l’institution, selon un article du quotidien français Libération dont on se délecte à Ottawa. Qui révèle que «la quasi-totalité des directeurs a été remplacée, une vingtaine de salariés ont été licenciés sans ménagement et plusieurs cadres ont démissionné».

Pour se débarrasser de Catherine Cano, la Rwandaise n’y était pas allée avec le dos de la cuillère. Les deux dames se sont rencontrées le 16 octobre 2020, un an et demi après le début de leur collaboration à la tête de l’OIF. Pour moins de 5 minutes, selon un mail d’Isabelle Hudon, l’alors ambassadrice du Canada à Paris. Le même jour à 14 h 45’, la Canadienne décollait de Paris pour rentrer à Montréal, rapportent encore nos confrères, pour qui cela démontre que « ce ne fut pas un divorce consentant. Les raisons du brusque départ de cette gestionnaire issue du monde des médias, dont le traitement salarial de base était d’environ 235.000 USD, ne sont pas précisées dans les documents. Les passages faisant référence à sa lettre de démission envoyée depuis le Canada deux jours après avoir claqué la porte sont caviardées», révèle encore La Presse.ca. Sans vraiment surprendre grand’monde en Afrique, où l’on sait que cela se serait passé à Kigali que dame Catherine Cano n’aurait pas survécu physiquement. Tout simplement.

J.N. AVEC LE MAXIMUM

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