Le Conseil permanent de la comptabilité au Congo (CPCC) a clôturé, vendredi 2 décembre 2022, le séminaire sur l’arrêté des comptes du 31 décembre 2022 selon le Syscohada révisé-IAS/IFRS.
Durant 5 jours, les spécialistes de la comptabilité, essentiellement de la ville de Kinshasa, ont suivi une formation qui leur permettra de maîtriser les opérations de clôture et d’arrêt de l’exercice comptable et de présenter des états financiers fiables.
142 experts et autres spécialistes de la comptabilité ont pris part au séminaire du CPCC du lundi 28 novembre au vendredi 2 décembre 2022 à Kinshasa organisé sous le thème général des “Amortissements, provisions et dépréciations en Syscohada révisé-IAS/IFRS : impact sur les états financiers, outils du diagnostic financier“. Objectif visé : permettre aux participants de procéder à la clôture des comptes annuels de leurs sociétés en tenant compte de l’approche tant comptable, financière que fiscale à compter du 1er janvier 2023, gage de la fiabilité de l’information financière.
«Certaines entreprises avaient présenté des états financiers qui ont été rejetés par la centrale nationale des bilans. C’est pour cela que nous avons pris en compte les causes de ce rejet, que nous avons intégré dans la formation pour pouvoir aider ces entités à présenter des comptes fiables qui soient acceptés par la centrale nationale des bilans», a déclaré le secrétaire général du CPCC, William Mbuyamba Kalombayi, pour expliquer la pertinence du thème choisi.
Vendredi à la clôture du séminaire, le secrétaire général du CPCC a remercié les participants pour la confiance placée en son institution et pour leur assiduité au séminaire. Mbuyamba a également remercié les intervenants et les animateurs pour leur apport à ce séminaire qui s’est clôturé par la remise des brevets de participation et de la documentation ad hoc aux participants, suivie d’un repas et une photo de famille pour immortaliser l’événement.
On signale que le CPCC tiendra un séminaire analogue, du 13 a 16 décembre 2022 à Lubumbashi dans le Haut Katanga.
Didier MBOKANDJA