Trois ans après que Le Maximum lui a consacré sa Une, le Dr Jérôme Munyangi, jeune médecin chercheur rd congolais qui fait désormais autorité en Afrique et en Europe dans la lutte contre le paludisme et le Covid-19 se trouve sous les feux des projecteurs. Naguère méconnu tant des médias que des milieux scientifiques de son pays et du continent, nous avions mis en exergue ses recherches pour soigner la malaria grâce à l’artémisia qui provoquaient l’ire de l’industrie pharmaceutique occidentale.
Nos rédactions avaient alors attiré l’attention sur l’ambitieux programme de recherche de ce scientifique congolais sur la plante médicinale «artémisia» qui lui avait valu bien de persécutions d’industriels pharmaceutiques et de la toute puissante Organisation Mondiale de la Santé (OMS)auxquels il enlevait le pain de la bouche. Jérôme Munyangi avait éveillé notre curiosité à une époque où le pays était au bord du gouffre dans lequel voulait le précipiter une conspiration néocoloniale qui a noyauté jusqu’à l’élite autochtone. Ses recherches sur la médication la moins onéreuse contre le paludisme tombaient à pic mais paradoxalement, il a eu à souffrir le martyre dans son propre pays alors qu’il s’employait à sauver de la mort des centaines de milliers, sinon des millions de ses concitoyens.
Il a même été emprisonné à la demande d’un groupe de distributeurs indo-pakistanais de médicaments fabriqués à l’étranger qui avaient pris goût aux gains faramineux de leur commerce dans l’indifférence totale de l’opinion publique et des pouvoirs publics. Ce jeune chercheur aussi patriote que courageux aura bu jusqu’à la lie la coupe de l’ingratitude de sa mère patrie. Il n’eut plus d’autre choix que d’émigrer vers des horizons plus hospitaliers pour sauver sa peau et le fruit de ses recherches.
Les origines congolaises d’une success story
Natif du Territoire de Pangi dans la province du Maniema, Jérôme Munyangi a connu dans sa chair les affres de la guerre d’agression qui a arraché la vie à plus de six millions de Congolais. Orphelin de père et de mère, il quitte tôt son Maniema natal pour des études secondaires à Bukavu où il obtient son diplôme d’État avant d’entreprendre des études de médecine à l’Université de Lubumbashi puis de Kinshasa. Au cours des celles-ci, le jeune étudiant a su allier génie, discipline et assiduité dans l’effort. Ses camarades de promotion se souviennent de lui comme d’un surdoué au talent rare et à l’appétit débordant pour la recherche scientifique.
Malgré toutes ces prédispositions précieuses dans un pays où la jeunesse fait rarement parler d’elle dans les découvertes scientifiques, Jérôme Munyangi ne pouvait rêver d’une carrière de chercheur sur la prévalence de la malaria n’eut été le déclic qui se produisit lorsqu’il fut lui-même terrassé par cette maladie tropicale à la fin de son premier cycle en médecine. Faute de moyens pour acquérir les médicaments prescrits par son médecin soignant, un ami lui avait suggéré de guerre lasse une tisane d’artémisia qui le remit immédiatement d’aplomb. Du coup, l’intérêt du jeune homme bascula vers sa vocation : sonder les arcanes de cette plante fétiche. D’expérience en expérience, Jérôme Munyangi finit par se faire une certitude empirique quant aux bienfaits de l’artémisia à la fois pour la prévention et le traitement du paludisme, au grand dam des laboratoires ‘‘globaux’’ dont la malaria est un véritable fond de commerce en Afrique tropicale.
Mais Jérôme Munyangi n’est pas du genre à se laisser intimider. Son diplôme de docteur en médecine en poche, il enchaîne des recherches dans des prestigieux laboratoires en Belgique et en France grâce à des bourses offertes par quelques bienfaiteurs impressionnés par son expertise. Plusieurs fois, les démonstrations apodictiques de ses recherches devant aboutir à des brevets d’invention seront carrément torpillées par la commandite pharmaceutique, parfois au forceps à l’instar de ce groupe français qui lui extorqua notes et ordinateurs privés.
Toutes ces persécutions ont eu pour effet de renforcer la détermination du jeune scientifique congolais qui rentra au Maniema pour mettre en place de vastes expérimentations de sa trouvaille qui se révélèrent concluantes. Alors que la tisane d’artémisia faisait de plus en plus des émules dans sa province, Jérôme Munyangi sera littéralement happé dans l’engrenage de tenanciers indo-pakistanais de dépôts pharmaceutiques désertés par les malades et leurs soignants qui le firent carrément embastiller avec la complicité de quelques magistrats corrompus.
C’était sans compter avec sa réputation de chercheur qui avait déjà traversé les frontières grâces aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Des médias français dépêchèrent des équipes de journalistes à Kindu et Pangi pour des reportages sur le jeune prodige congolais. Craignant pour son avenir et l’issue de ses recherches, le docteur Munyangi émigra de nouveau vers la France et n’arrêta plus de faire parler de lui jusqu’à l’avènement du Covid-19.
Covid-19 et reconnaissance internationale
Au pays de Voltaire, Jérôme Munyangi s’est très rapidement imposé dans le milieu scientifique au point qu’aucun colloque international sur le paludisme ne se tient sans qu’il n’en soit un des principaux invités. Ce qui accentuait l’intérêt sur ses recherches, c’est surtout le faible coût, voire la gratuité et l’accessibilité du traitement de la malaria, maladie touche souvent les pays les plus pauvres de l’hémisphère Sud. À la tête de l’association «Manifeste du monde médical africain» forte de près de 500 chercheurs du continent, Jérôme Munyangi s’est ingénié à étudier méticuleusement la structure du Covid-19 dont le professeur Didier Raoult avait établi les réactions à un autre anti-malaria : la chloroquine. Grâce aux méthodes scientifiques les plus perfectionnées disponibles en France, Munyangi a mis au point un protocole adapté à la pandémie qu’il a baptisé «Covid organics». Malgré son efficacité, cette invention faite par un nègre à Paris dérangeait l’establishment de l’Hexagone. Elle fut bannie des milieux scientifiques français et européens qui ont snobé les demandes d’une subvention de 4 millions d’Euros du chercheur et de ses équipes. Il s’est alors tourné vers son pays d’origine, la RDC.
Nul n’est prophète chez lui
Désireux de payer en retour son pays qui, en plus de lui avoir donné le jour l’avait formé comme il aime à le répéter lui-même, Jérôme Munyangi voulait lui destiner en primeur sa trouvaille. Après avoir rencontré fortuitement le ministre rd congolais de la santé en France, il lui envoya un protocole détaillé de ses recherches. Ce dernier ne prit même pas la peine d’accuser réception de la correspondance du chercheur alors qu’un conseil scientifique avait été attaché au ministère par le président de la République Félix Tshisekedi dans le but de recueillir, canaliser et encadrer toutes les initiatives crédibles de traitement du Covid-19. Or il n’existe à ce jour, de par le vaste monde, aucun protocole scientifiquement défendable qui soit plus abouti que covid-organics de Jérôme Munyangi. C’est en tout cas l’avis de tous les connaisseurs impartiaux, à l’instar du prix Nobel congolais de la paix, le Dr. Denis Mukwege qui avait reçu en ampliation ledit texte.
Confronté à l’indifférence de Kinshasa, Jérôme Munyangi fut, à son corps défendant, obligé de solliciter 5 autres pays africains au gré des accointances au sein de ses équipes. Visionnaire, le président malgache Andry Rajoelina fut le premier à sauter sur l’opportunité. Il a accordé toutes les facilités à l’inventeur congolais du Covid-organics. Bravant les oukases de l’OMS ainsi que la morgue et les sarcasmes des médias globaux, le président Rajoelina proposa sans tergiverser à la consommation du grand public le médicament inespéré, efficace préventivement et curativement contre le fameux virus qui paralysait la planète.
Le retour au bercail de l’enfant prodige
Pour autant, le jeune Jérôme Munyangi n’a pas renoncé à sa patrie. Aux dernières nouvelles, le président Félix Antoine Tshisekedi, mis au courant par son homologue malgache aurait décidé de lui faire regagner la RDC avec faste. Il a eu un entretien téléphonique avec le président Rajoelina et exprimé son soutien aux études sur le ‘’Covid-organics’’.
À quelque chose malheur est bon, diront certains. Mais le fils du pays se sentira-t-il vraiment redevable vis-à-vis des siens dès lors qu’il a gagné presque à lui tout seul la considération du monde entier ? Quoiqu’il en soit, Jérôme Munyangi n’est pas assez naïf pour ne pas subodorer l’opportunisme politique de ceux qui veulent maintenant s’accrocher à sa célébrité alors qu’ils auraient pu contribuer à la forger en amont.
L’inventeur congolais du covid-organics s’apprête à regagner la RDC pour simplement donner un coup de pouce à l’équipe nationale de la riposte à la pandémie. Une sorte de pied de nez à ceux qui ont fait la fine bouche au sujet de ses capacités et de sa science qui ont tourné en bourrique les plus puissants de la planète désormais aux abois. C’est le moment de faire rêver une jeunesse qui tient enfin avec lui un modèle, un exemple à suivre.
L’heure n’est plus aux tergiversations inutiles, il faut passer à la vitesse supérieure. C’est en tout cas l’avis du professeur et épidémiologiste congolais Michel Balaka Ekwalanga, ancien de l’Institut pasteur qui, depuis l’Université de Lubumbashi où il prodigue ses enseignements, ne s’explique pas les hésitations du gouvernement congolais à soutenir et à promouvoir les protocoles de soins élaborés par des nationaux. « On nous parle de la conférence des chercheurs alors que nous avons déjà la solution dans ce pays, Il suffit juste d’essayer en lieu et place des conférences et réunions interminables », s’indigne-t-il.
Un miracle africain qui agace l’Occident
Outre-Atlantique et outre-Méditerranée, alors que le Covid-19 y fauchait par dizaines de milliers les vies, on misait sur le pire dans les ténèbres tropicales africaines tout en affichant une solidarité de composition et en multipliant les allusions sur la prétendue responsabilité de la Chine dans l’expansion de la pandémie. Or voici que l’Afrique semble pouvoir vaincre cet ennemi devant lequel européens et américains se trouvent bien dépourvus.
À Madagascar, l’IMRA travaillait depuis plusieurs semaines sur un traitement contre le Covid-19. Les chercheurs se sont donc penchés sur les résultats obtenus avec le protocole du Covid-Organics déjà utilisé pour lutter contre la malaria. A en croire le président Andry Rajoelina, « les malades traités avec le Covid-Organics ont été guéris. Des malades en détresse respiratoire ont été tirés d’affaire et sont déjà sortis de l’hôpital ». 124 cas de contamination par le Covid-19, dont 61 aujourd’hui considéré comme guéris, ont été rapportés officiellement sur la grande Île. Aucun n’est décédé. Le chef de l’État malgache a critiqué ceux qui n’ont pas confiance en leurs dirigeants ni en leurs chercheurs. Selon la presse malgache, le ‘’Covid-Organics’’ pourrait propulser Madagascar sur le devant de la scène médicale internationale et même bousculer le monde de la finance, l’artémisia poussant essentiellement en Afrique, en Asie et à Madagascar. Dans ce pays où les mesures d’endiguement de la pandémie ont été atténuées le 22 avril, et où l’éducation a repris, l’administration a commencé à distribuer gratuitement le «Covid Organics» aux élèves et étudiants. Le président Rajoelina a bu le ‘’Covid-organics’’ devant les caméras le 20 avril, affirmant son efficacité contre le Covid-19. Cela n’a pas suffit pour rassurer les bonzes de la pharmacopée occidentale et leurs alliés de l’OMS qui ont juste consenti à reconnaître que certains médicaments à base de plantes ainsi que la médecine traditionnelle atténuent les symptômes du Covid-19, mais en déclarant qu’il n’y avait « aucune preuve que ces substances préviennent ou guérissent le covid-19 ».
A côté du ‘’Covid-organics’’, une autre thérapie traditionnelle améliorée à la fois préventive et curative contre la pandémie du Covid-19, le ‘’Manacovid’’, à base de quercétine est présenté depuis quelques jours par des Congolais comme une solution pour combattre le terrible virus. Le chercheur congolais en sciences pharmaceutiques, Etienne Floribert Batangu, et sa fille, Mamyssa Batangu Mpesa du Centre des Recherches pharmaceutiques de Luozi (CRPL) en sont les géniteurs. Selon ces deux chercheurs, le ‘’Manacovid’’ contiendrait une molécule qui lutte contre le virus du Covid-19 dans l’organisme et détruit ou ralentit plusieurs infections telles que les troubles cardio-vasculaires, les difficultés respiratoires, l’asthme, l’hypertension et autres formes d’inflammations des voies respiratoires.
L’Occident gêné et à court de solutions
Après les doutes exprimés par l’OMS qui maintient que le seul traitement à ce jour contre le Covid-19, ni curatif, ni préventif, reste le respect strict des règles barrières et la distanciation sociale, la communauté scientifique internationale (occidentale) s’est à son tour déchaînée. L’Académie nationale de médecine de France a été la première à tirer. La professeure Sandrine Houzé, parasitologue à l’hôpital Bichat de Paris, a expliqué que si la molécule d’artémisinine contenue dans une des variétés d’artémisia est effectivement utilisée dans la plupart des médicaments antipaludéens, « son association avec d’autres molécules est nécessaire pour soigner efficacement la maladie en retardant l’apparition de résistances». Pour cette spécialiste, toutes les espèces d’artémisia ne contiennent pas d’artémisinine. « Contrairement aux comprimés qui garantissent une posologie constante, la concentration en artémisinine contenue dans la plante varie en fonction de son mode de culture », a-t-elle ajouté. Pour enfoncer le clou, Olivier Bouchot, chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Avicenne a affirmé péremptoirement que « la prise de l’artémisia peut bel et bien engendrer d’autres complications », sur les lesquelles il ne s’est pas étendu.
Faisant fi de toutes ces considérations, Madagascar par l’intermédiaire de l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA) a lancé officiellement le ‘’Covid-Organics’’.
Jocelyne Moduka, une activiste des droits de l’homme en RDC estime quant à elle que «nous Africains, nous savons qu’il n’est pas de l’intérêt des académiciens européens de voir les Africains trouver une solution à un problème comme le Covid-19. Face à un malade, le premier objectif est de le guérir et par la suite pouvoir pérenniser le traitement tout en limitant les effets secondaires. Le président malgache a le mérite d’avoir su mettre en valeur la nature au détriment de la chimie destructrice que l’Occident promeut en dépit des cancers qu’elle engendre, privilégiant les profits des laboratoires pharmaceutiques au détriment de la santé des hommes».
Pour Zitouni Magnan,un blogueur algérien, «l’Occident qui se vante d’être à la pointe de la connaissance ne nous offre jusque là aucun médicament face à cette pandémie. Y aurait-il des raisons cachées ou est-ce la preuve aussi de la limite de ceux qui se disent maîtres du monde ? Le président malgache a osé ce que beaucoup d’Africains ont peur de faire. Les Africains doivent faire bloc derrière lui». Ces avis démontrent que les Africains ne sont plus dupes. Il reste à espérer que les décideurs congolais sauront secouer leur insensibilité face à leurs Intérêts Nationaux et prendront au moins la peine de proposer aux malgaches une association qui leur permettra de participer de manière responsable à l’analyse et à la mise en œuvre de l’écriture du protocole du jeune docteur Jérôme Munyangi dont les scientifiques les plus objectifs reconnaissent les mérites.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il n’y a aucun doute quant au fait que l’implication des autorités gouvernementales congolaises à la promotion des prouesses de Jérôme Munyangi aboutira à la fin du glacis qui enveloppe le génie et l’émergence de la RDC depuis l’indépendance en trompe l’œil du 30 juin 1960 tout en soulageant les centaines de malades déjà atteints du virus du Covid-19 et d’autres, ce qui serait une nouvelle merveilleuse pour le pays de Lumumba au milieu du chaos planétaire actuel.
JBD et Le Maximum
LE PREVENTIF MALGACHE CONTRE LE COVID-19 EST CONGOLAIS Jérôme Munyangi : ‘‘Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé’’
