La traque est lancée. Le ministre de l’EPST, Willy Bakonga passe au crible tous les 29 services sous sa tutelle. L’opération consiste à démanteler tous les agents faussaires et fraudeurs qui ternissent l’image du ministère par des pratiques mafieuses. Mais, ils sapent surtout tous les efforts entrepris par le Ministre de l’EPST dans le cadre de la réforme phare du quinquennat du président Félix Tshisekedi à savoir la gratuité de l’enseignement primaire. Bakonga joint désormais la parole à l’acte. Il s’agit de procéder par ce contrôle pour lutter efficacement contre la fraude et le détournement de deniers publics dans son secteur. «Avec cette opération tolérance zéro, le numéro 1 de l’EPST se conforme aux directives du Président Félix Tshisekedi qui avait invité tout récemment tous les services d’assiettes (DGRAD, DGI et DGDA) ainsi que les membres du Gouvernement à lutter contre le coulage des recettes publiques et combattre la fraude sous toutes ses formes», a-t-il dit.
Un agent du SECOPE pris la main dans le sac pour avoir dupliqué un arrêté et créé 80 écoles fictives, vient d’en faire les frais. Il a été sévèrement sanctionné.
La mise à l’écart des faussaires est un signal fort lancé à tous les agents de l’EPST du début d’une grande campagne de lutte contre la fraude qui était devenue monnaie courante depuis plusieurs années. Lors d’une réunion de recadrage avec cadres et agents du SECOPE, Willy Bakonga a annoncé la mise en place d’un comité chargé d’auditer et contrôler chaque division et antenne pour des résultats plus rigoureux et plus efficients.
Après cette annonce, certains esprits tordus se sont lancés dans une campagne de sape contre le ministre d’Etat en charge de l’EPST. Selon Daudet Lokando, expert à l’EPST, «Willy Bakonga n’a que faire de ces manigances qui relèvent de la mauvaise foi». D’après lui, le ministre de l’EPST subit un acharnement de la part de plusieurs politiques soit qui veulent protéger la magouille dans l’enseignement, soit qui veulent prendre sa place soit enfin qui veulent se taper une publicité politique sur son dos. Pour preuve, dit-il, suite à l’incendie déclaré la semaine dernière au Secrétariat général de l’EPST, certains sur les réseaux sociaux, ont mené une campagne de sape l’accusant d’avoir mis le feu aux prétendues preuves qui l’impliqueraient dans la création d’écoles et enseignants fictifs NU. C’était un fake news car sur place, il a été constaté que l’incendie s’était déclaré à la direction de pension et celle du partenariat éducatif. Aucun document lié aux Nouvelles unités n’a été détruit. En plus, ces fichiers partis en fumée ne sont pas perdus car ils sont conservés numériquement à l’EPST et à la direction de la paie à la Vice-primature du Budget. L’acharnement contre Bakonga étonne au moment où il se déploie avec détermination pour la réussite totale de l’ambitieux programme de gratuité de l’enseignement, a fait remarquer un syndicaliste indigné par cette série de cabales.
JN