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REACTIONS A L’ACCORD DE PAIX DE WASHINGTON : La paix sacrifiée sur l’autel du dialogue ?

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Moïse Katumbi et Martin Fayulu
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Si les réactions enregistrées à la suite de la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda suffisaient à elles seules pour mettre un terme aux souffrances endurées depuis trois décennies, les populations congolaises auraient pu, enfin, pousser un soupir de soulagement. Dans la bienpensante communauté internationale, il n’en est pas qui ne se soit félicité de l’aboutissement des négociations menées par l’administration américaine, à quelques nuances près. C’est en RDC, et dans une moindre mesure au Rwanda, que des sons de cloche discordants se sont fait entendre.

Dans le microcosme de l’opposition politique congolaise, l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda semble essentiellement perçu sous le prisme du dialogue politique que nombre d’acteurs appellent de tous leurs vœux.

Dimanche 29 juin dernier, Moïse Katumbi, président d’Ensemble pour la République, a quelque peu surpris l’opinion en saluant l’accord du 27 juin 2025. Le candidat malheureux à la dernière présidentielle congolaise était signalé, quelques semaines auparavant, aux Etats-Unis d’Amérique où, selon des sources, il plaidait contre la signature du deal minerais contre sécurité, proposé par le président Félix Tshisekedi à son homologue américain Donald Trump.

C’est donc à la surprise générale que, dans une déclaration largement diffusée sur les réseaux sociaux, l’ancien gouverneur PPRD du Katanga a salué la signature de l’accord de paix de Washington, prélude au deal contre lequel il avait pris son bâton de pélerin.

Pour Katumbi, la signature de cet accord «offre enfin une lueur d’espoir pour l’Est de notre pays, longtemps meurtri». Il ajoute que «cette guerre a trop servi de prétexte au régime pour museler l’opinion, persécuter les journalistes, l’opposition, procéder à des arrestations arbitraires et illégales. Que la fin de cette guerre nous ramène également un Etat démocratique». Dans un posting sur son compte X, le président d’Ensemble pour la République a lancé un appel au dialogue et à la réconciliation nationale à travers un processus inclusif piloté par la CENCO et l’ECC «afin de rebâtir une nation unie et démocratique ».

Appels au dialogue

Dans un message à la Nation, le 30 juin 2025, Delly Sessanga est revenu sur l’accord de paix de Washington pour se féliciter de la «nouvelle ère de paix en RDC à l’occasion de la signature de l’accord de paix de Washington du 27 juin 2025». Il a néanmoins estimé qu’il ne fallait pas se méprendre sur les racines de la crise sécuritaire actuelle. Selon le président d’Envol, on doit la crise actuelle «autant à l’agression dont notre pays est victime de la part du Rwanda qu’à la complaisance et la légèreté dont les fléaux caractérisent la conduite des affaires publiques».

Sessanga ne se fait manifestement pas une grande idée des accords politiques, même s’il doit sa carrière politique à un accord qui a décidé la réintégration des rebelles du MLC dont il faisait partie dans la vie politique il y a une vingtaine d’années. La RDC ne compte moins de 10 accords de paix qui ont tous échoué à rétablir la paix. «Notre conviction a toujours été claire. Il ne peut y avoir de solution aux multiples crises que nous avons traversées, et dont l’actuelle constitue une manifestation, hors d’un programme réunissant toutes les forces vives du pays», en conclut Sessanga, également candidat malheureux aux dernières législatives nationales. «On peut aller d’accords en accords. Sans résoudre ces problèmes internes par le dialogue, la crise demeurera. La paix précaire par le silence temporaire des armes n’empêchera pas, comme depuis 20 ans, la récurrence de la crise», assure-t-il. Même si, au pays de Lumumba, se sont tenus autant de dialogues que se sont conclus d’accords politiques pour les mêmes résultats précaires, fait-il  observer.

Panser les plaies, restaurer la confiance

Dans un message à la Nation le même jour, Martin Fayulu, autre candidat malheureux à la dernière présidentielle récemment acquis à l’idée de s’allier au pouvoir en place en vue de la cohésion nationale face à l’agression rwandaise, se félicite de l’accord intervenu le 27 juin 2025 à Washington.

«Cet accord, bien que perfectible, peut représenter une opportunité de faire taire les armes et de créer les conditions d’une paix  durable», déclare-t-il.

Martin Fayulu appelle les partenaires internationaux de la RDC à faire respecter la Résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU, à régler la question des FDLR, et à nommer les choses avec clarté : «l’agression que subit la RDC ne peut être maquillée avec des expressions du genre ‘‘mesures de défense‘‘», dit-il.

Pour le président de l’Engagement Citoyen pour le Développement (Ecidé), la paix est tributaire de la cohésion nationale, et la cohésion nationale du dialogue. «Voilà pourquoi je demande, avec conviction et sens des responsabilités, l’organisation d’un dialogue national inclusif, entre Congolaises et Congolais, sous la médiation de nos pères spirituels, pour panser nos plaies, dans nos veines, et reconstruire la confiance».

La critique la plus radicale contre l’accord de paix conclu le 27 juin dernier émane du Dr Denis Mukwege, lui aussi candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018 face au président de la République en fonction. A l’occasion d’une soirée-concert pour la paix en RDC, le 27 juin 2025 dans la salle Wolubilis à Bruxelles, le prix Nobel de la paix 2018 a dit tout le mal qu’il pensait  de «cet accord présenté comme un accord de paix, sous l’égide de la diplomatie américaine». Le médecin de Panzi (Sud Kivu) rappelle à cet effet que les précédents accords de paix conclus en RDC «ont systématiquement été motivés par des intérêts à court terme en ayant recours à des amnisties, à des promotions de seigneurs de guerre au sein des institutions de l’Etat et à l’intégration d’éléments de groupes armés dans les forces de défense et de sécurité, en sacrifiant la justice à l’autel de la paix». Denis Mukwege déplore l’opacité et le caractère non inclusif des négociations qui ont précédé la signature de l’accord de Washington et fustige un «accord (qui) ne se base pas sur la reconnaissance par le médiateur américain qu’il y a un Etat agresseur, le Rwanda, qui défie chaque jour le droit international en totale impunité, et un pays agressé, la RDC qui subit de plein fouet les effets néfastes d’une géopolitique cynique». Il déplore également le fait le retrait de l’armée rwandaise du territoire congolais – conformément à la Résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU – semble dorénavant «conditionné par la neutralisation des FDLR par le truchement d’un mécanisme conjoint de sécurité (RDC/Rwanda) qui autorise l’armée rwandaise à opérer sur le sol congolais».

Pas d’Etat agresseur ni d’Etat agressé

Le médecin de Panzi critique également le principe de l’intégration économique régionale contenu dans l’accord de Washington. Il se base sur une «cogestion des ressources naturelles avec le Rwanda, un Etat agresseur à la base du pillage systématique des ressources minières depuis 30 ans. Les minerais congolais seront exportés pour ne pas dire bradés à l’état brut vers le Rwanda», estime Mukwege qui rappelle au président de la République Démocratique du Congo l’obligation constitutionnelle de soumettre cet accord à l’appréciation du parlement.

L’accord de paix de Washington a également donné l’occasion au Comité national de suivi de l’Accord (du Centre interdiocésain de Kinshasa, celui-là !) de   Joseph Olenghankoy de se rappeler à la mémoire de l’opinion congolaise. Dans un communiqué, le 1er juillet 2025, l’institution dirigée par son président, salue l’accord de paix mais souligne le caractère incontournable du dialogue inclusif, sincère et constructif pour restaurer la cohésion nationale afin d’affronter les enjeux politiques futurs avec optimisme. Le communiqué du CNSA rappelle également l’obligation de soumettre l’accord signé à l’appréciation du parlement compte tenu de ses aspects commerciaux et de certaines autres dispositions y contenues.

Dialogue externe et dialogue interne

La CENCO et l’ECC, réunies dans le cadre d’un projet controversé de dialogue politique, se sont elles aussi alignées en faveur de la tenue de ces assises qu’elles se proposaient d’organiser depuis plusieurs mois. Au cours d’une conférence de presse, le 28 juin 2025 à Kinshasa, les représentants de ces églises dites traditionnelles se sont déclarés satisfaits de la signature de l’accord de paix intervenue un jour plus tôt à Washington D.C.

«Avec la signature de cet accord, les choses deviennent beaucoup plus claires en termes d’évolution. Je crois avoir suivi quelques autorités qui rappelaient la dynamique évolutive aujourd’hui dans le traitement de la question (…). Nous sommes les plus heureux et c’est pourquoi nous avons dit que nous saluons à juste titre cet accord qui vient aider à structurer un peu le cadre et à donner des couloirs. Ce n’est pas encore une fin, mais c’est un bon début. Cela suppose que même le gouvernement a évolué dans cette lecture des choses», a déclaré le pasteur protestant Eric Senga, porte-parole de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). Tandis que Mgr Donatien Nshole, son homologue et porte-parole de la CENCO estime que l’accord signé ajoute du crédit à leur démarche commune consistant à organiser un dialogue interne en RDC. «Nous avions été critiqués quand nous avions avancé la nécessité de parler avec tout le monde y compris avec ceux qui ont pris les armes. Nous avons été traités de traîtres. Et, je crois que le fait que l’Etat congolais s’est engagé dans cet accord montre clairement que les pères spirituels avaient raison»,a ainsi déclaré Mgr. Nshole. 

Faisant allusion au processus de Doha consacré aux négociations entre la RDC et l’AFC-M23 sous l’égide de la diplomatie qatarie, le prélat catholique soutient qu’il s’agit aussi d’un dialogue entre Congolais qui atteste de l’opportunité de la tenue d’un dialogue national. «Il ne faudra pas donner l’impression qu’on ne peut dialoguer qu’avec ceux qui ont pris les armes», estime-t-il.

Du côté des acteurs politiques de la majorité, l’accord de paix conclu entre la RDC et le Rwanda est accueilli avec enthousiasme, mais sans optimisme exagéré, manifestement.

Se mobiliser pour l’exécution de l’accord

Parmi les réactions enregistrées, celle de Christophe Lutundula, le tout premier ministre des Affaires étrangères de Félix Tshisekedi. Pour lui, la signature de l’accord RDC-Rwanda ouvre des perspectives de règlement durable et définitif du conflit, promis par le chef de l’Etat. Il félicite le président de la République ainsi que Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, la plénipotentiaire qui lui a succédé à la tête de la diplomatie congolaise. «Mobilisons-nous pour l’exécution de cet accord, un enjeu majeur», écrit-il sur son compte X.

Même son de cloche chez son ancien collègue de l’Enseignement primaire et secondaire, le Pr Tony Mwaba. Dans un posting sur X, le 28 juin dernier, il écrit que «pendant 30 ans, nos richesses ont été un fardeau, alimentant massacres et pillages. Aujourd’hui que le président Félix Tshisekedi veut en faire un levier de sécurité, certains visages affichent dérangés. La guerre, pou eux, était un business. L’ambivalence congolaise est sidérante».

La justice ne sera pas sacrifiée

Le 29 juin 2025, Patrick Muyaya, le ministre de la Communication a répliqué à certaines critiques émises contre l’accord signé par la partie congolaise à Washington. Il a expliqué que «cet accord a été signé pour qu’il n’y ait justement plus de victimes parce qu’il y a eu trop de victimes. La justice ne sera pas sacrifiée au profit de la paix, les deux ne sont pas incompatibles. Nous aurons pour la première fois en 30 ans, une commission internationale d’enquête sur les crimes commis à l’Est. C’est une paix qu’il faut reconstruire avec des cicatrices. Et c’est une nouvelle période qui s’ouvre et la mobilisation des Congolais doit continuer».

Parmi les partis politiques de la majorité, on note cette double réaction de l’UNC de Vital Kamerhe, qui a publié deux messages en réaction à l’événement du 27 juin dernier à Washington, celui de Vital Kamerhe lui-même ainsi que celui du parti. Même si des élus du parti kamheriste, à l’instar de Baudouin Mayo et Michel Moto n’ont pas attendu le communiqué du parti pour émettre leur point de vue.

Le président de l’Assemblée nationale a attendu la date anniversaire du 30 juin 2025 pour rendre public son «Message à l’occasion de la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda ce 27 juin à Washington». Le speaker de la chambre basse y avance qu’après trois décennies d’une guerre injuste ayant causé des millions de morts et de déplacés, «il était temps de rompre, de manière définitive et durable, le cycle de la violence, des traumatismes, et des humiliations imposées à notre population. Je salue le franchissement d’une étape décisive». Pour lui, l’accord signé constitue «un jalon majeur dans la construction d’une réponse politique et diplomatique à la crise ». VK note aussi que l’accord signé porte aussi «l’espérance d’une réponse économique et sociale appropriée, en créant les conditions propices à la valorisation de notre immense potentiel», avant d’adresser ses félicitations au président de la République.

L’appartenance à la Nation est la seule identité

Le président de l’Assemblée nationale en appelle, lui aussi, au renforcement de la cohésion nationale à la suite du président de la République, mais pas pour panser quelques plaies internes ou réconcilier qui que ce soit. «L’appartenance à la Nation est la seule identité qui vaille en tant de crise. Elle nous impose de taire nos différends, de bannir la haine, de dépasser nos égos, d’oublier nos intérêts personnels, et de faire primer l’intérêt supérieur de la Nation», C’est le prix à payer pour mériter la confiance des Congolais et préserver l’honneur de la RDC face à l’histoire car, il ne peut y avoir ni gloire ni prestige dans la désolidarisation de la cause nationale, selon VK.

«Autant le Congo doit demeurer un et indivisible, notre peuple, dans sa diversité ethnique et politique, doit rester uni face aux épreuves et aux défis de l’heure», soutient encore le président de l’Assemblée nationale. Il souligne ainsi le rôle fondamental des confessions religieuses : «bénéficiant d’une oreille attentive du chef de l’Etat et affranchis de toute affiliation politique ou sociologique, ils doivent pleinement mesurer les attentes de notre peuple et la confiance qu’il leur accorde. Il leur revient de faire triompher l’agenda de la paix, de l’unité et de l’amour fraternel», écrit-il.

Le même jour, l’UNC,  par sa direction politique, a félicité le président de la République pour «ce résultat remarquable qui est la conséquence de ses multiples efforts diplomatiques» ayant abouti à la signature de l’accord de paix et lui exprime son soutien total.

Accord de paix sans déclaration de guerre

Le 27 juin 2025, le renégat Bertrand Bisimwa, coordonnateur adjoint de l’AFC/M23, a réagi depuis Goma à l’accord signé quelques heures plus tôt à Washington. Dans un posting sur son compte X, il a déploré le fait que « les acteurs internationaux ont privilégié des succès diplomatiques de courte vue, paraphant des accords sans se soucier de leur mise en œuvre. L’absence de suivi rigoureux, de sanctions contre Kinshasa et ses violations, et de pression pour traiter les causes profondes à vidé les accords de leur substance. En réduisant le conflit à une lutte pour les ressources minières, la communauté internationale ignore les dimensions ethnique, politique et sociale, ainsi que la misère abjecte des populations, privées d’éducation, de soins, d’eau potable et de dignité».

Du Rwanda, peu de réactions à l’accord de paix avec la RDC ont été perçues. Sans doute en raison de la tentaculaire chappe de plomb qui s’étend sur tout le pays de Paul Kagame. Le sénateur rwandais Evode Uwizeyimana, un parlementaire plutôt remonté contre le ministre Nduhungirehe a écrit que «le Rwanda n’a jamais informé son peuple qu’il était en guerre avec la RDC. Pourquoi signe-t-il un accord mettant fin à une guerre qui n’a jamais été déclarée ?». Il accuse le ministre des Affaires étrangères de Kagame d’avoir signé ce qu’il qualifie d’«accord piège tendu par la RDC et qui pourrait bientôt engendrer des problèmes cachés pour le gouvernement rwandais».

J.N.

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