L’inspection générale des finances (IGF) a rendu ses derniers hommages dimanche 13 avril 2025 à l’un de ses vaillants limiers Joachim Mayenda Makuala à travers des obsèques organisées par le patron de ce service rattaché à la présidence, Jules Alingete au palais du peuple. Après la levée du corps de l’inspecteur général principal Joachim Mayenda Makuala de la morgue du Cinquantenaire, des membres de sa famille, des amis et connaissances ainsi que ses collègues de service, se sont dirigés vers le Palais du Peuple pour l’ultime cérémonie religieuse conduite par un homme de Dieu qui a imploré la miséricorde divine pour le repos de l’âme du disparu, suivie d’une oraison funèbre prononcée par l’Inspecteur général des Finances – chef de brigade contrevérification Kasongo Olenga. Qui a souligné le vide immense laissé par le défunt, un homme dont la disponibilité et le dévouement ont marqué ses pairs. «Nous avons travaillé ensemble… J’ai découvert un homme qui était toujours disponible. Il répondait toujours présent», a-t-il rappelé avec émotion.
Herman Iyeleza, coordonnateur au nom de la direction de l’IGF a quant à lui, salué le parcours exemplaire de Joachim Mayenda, dont les services rendus à la nation ont été reconnus à leur juste valeur. Présent à cette cérémonie, le vice-premier ministre de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau, a élevé l’illustre disparu à titre posthume au grade d’éméritat et d’honorariat, une distinction qui témoigne de l’impact de son travail sur l’administration fiscale congolaise.
Plusieurs autres témoignages ont suivi dont celui du directeur adjoint de la DGI, qui, surnommant affectueusement Joachim Mayenda «Tito, Maréchal», en référence à l’ancien chef d’État yougoslave, a salué en lui un fiscaliste chevronné. «Un fiscaliste pointu, professionnel pétri de beaucoup de talents, il a toujours excellé dans ses interventions dans le domaine de la fiscalité», s’est-il souvenu.
Tout comme la fille du défunt, bouleversée, qui a partagé des souvenirs marquants les derniers moments passés ensemble avec son père au Canada fin 2024. «Il nous a rappelé l’importance du travail. Et le voir comme ça aujourd’hui, nous ne l’avions jamais imaginé. Il m’a appris à lire et m’a donné le goût de la lecture. Il s’est sacrifié pour nous, il a donné sa vie pour nous», a-t-elle confié, laissant transparaître toute la douleur d’une séparation brutale.
La dépouille mortelle a été conduite vers sa dernière demeure au Nécropole Chemin du paradis où Joachim Mayenda reposera désormais pour l’éternité. C’est un dernier adieu pour un homme dont l’héritage professionnel et humain continuera de marquer les esprits.
JMK
