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UNE ENQUETE DE LA PRESSE APPORTE DE NOUVELLES PREUVES : M23 = RDF

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L’origine de l’insécurité endémique entretenue dans la partie Est de la RDC depuis trois décennies fait de moins en moins de doute, ce qui préfigure un tournant décisif vers la résolution de la crise y relative. Alors que s’ouvraient, il y a 48 heures, les troisièmes pourparlers de Nairobi sur la situation sécuritaire en RDC, Paul Kagame, désigné par Kinshasa comme le principal instigateur des agressions récurrentes de la RDC et de l’extermination des populations civiles innocentes de ce pays voisin, s’est fendu mercredi 30 novembre à Kigali d’un long plaidoyer pro domo au sujet des accusations qui pèsent sur lui, tentant maladroitement d’en rejeter la responsabilité sur les autorités de Kinshasa sans convaincre grand’monde.

Le même jour à Kinshasa, une enquête conjointe de nos confrères d’Actuatlités.cd et Sonia Rolley basée sur des témoignages et images de terrain a apporté de nouvelles preuves de l’existence du soutien rwandais aux terroristes du M23. Une habitante de Kiwanja, localité occupée depuis plusieurs jours par ce mouvement rapporte que «personne n’ose s’approcher de ces colonnes ou sortir son appareil pour les filmer» et que la tenue militaire arborée par les assaillants tranche avec les treillis habituellement portés par les combattants rebelles qui écument la région depuis de longues années. «On a tous été étonnés par leur uniforme et leur équipement. On connaissait le RCD, le CNDP, le M23 de 2012. Ces gens qu’on voit sont réellement des militaires rwandais», assure-t-elle.

Des colonnes d’une armée régulière

Dans les localités et agglomérations occupées du Nord-Kivu, des Congolais intrépides ont cependant pu filmer les agresseurs depuis les embrasures de leurs portes. Les images qu’ils partagent montrent des colonnes de présumés rebelles qui ont tout d’une armée régulière, coiffés de casques assortis à leurs treillis, de portes-munitions dernier cris, de moyens de communication, gourdes et sacs à dos. En RDC, hormis la garde républicaine, rares sont les unités FARDC qui disposent de ce type d’équipements. Moins encore les groupes armés qui pullulent dans la région et qui sont connus pour leurs tenues dépareillés et n’ont pour tout armement que de vieux AK47, pour la plupart pillés dans les stocks des FARDC, constatent les enquêteurs.

Pour les forces de défense de la RDC qui affrontent les terroristes sur le terrain, le soutien dont bénéficient les terroristes du M23 n’est plus qu’un secret de polichinelle : «je vous ai montré, à vous les médias, des militaires rwandais avec leurs pièces d’identité, des armes, des uniformes de l’armée rwandaise, aujourd’hui, il n’y a plus de doute sur l’identité de ceux qui nous attaquent», confie aux enquêteurs le colonel Guillaume Ndjike, porte-parole des opérations Sukola II. «C’est le Rwanda qui se cache sous le label du M23», martèle cet officier.

De fait, depuis janvier 2022, les FARDC ont capturé au moins 5 militaires rwandais sur le territoire congolais. Certains ont été présentés à la presse en juillet dernier avec des bottes siglées RDF ainsi que des casques et uniformes de l’armée rwandaise récupérés sur le champ de bataille.

Les enquêteurs ont obtenu trois vidéos montrant des colonnes de présumés M23 équipés comme des militaires d’une armée régulière. Deux d’entre elles proviennent de Kiwanja, une localité occupée depuis le 29 octobre. Une autre a été filmée à Tongo, autre localité tombée entre les mains des agresseurs le 16 novembre 2022. Ainsi que deux autres vidéos réalisées par le M23 qui montrent ceux qui ont mené la contre-offensive contre les deux chars engagés par les FARDC près du pont de Mabenga dans le parc national des Virunga. Rien n’y fait : ceux qui tiennent à passer pour des «rebelles congolais authentiques» arborent pour la plupart, de vieux uniformes que les FARDC ont cessé d’utiliser en 2012 lors de la mutinerie qui donna naissance à la fiction M23.

Quelques centaines en Ouganda et au Rwanda

A Kiwanja, on a vécu l’occupation par le RCD/Goma, les massacres perpétrés par le CNDP de Laurent Nkunda en 2018 et l’arrivée du M23 en 2012.

Un commerçant de ce village martyr est catégorique : «contrairement au M23 de 2012, ceux qui sont entrés à Kiwanja ne sont pas de simples rebelles. La plupart sont en bonne santé, propres et bien équipés. J’ai déjà été au Rwanda et rien qu’à leur allure, je peux affirmer que ce sont des militaires rwandais», déclare-t-il.

La progression des terroristes jusqu’à une vingtaine de kilomètres de Goma constitue également une preuve du soutien dont ils bénéficient, ainsi que l’observe le chercheur américain Jason Stearns, cité par les enquêteurs. «Ils n’étaient plus que quelques centaines dans les camps de réfugiés en Ouganda et au Rwanda mais ils contrôlent aujourd’hui un très vaste espace qui va de Rutshuru jusqu’à Masisi, de Bunagana jusqu’au Sud, et ils ne peuvent tenir ça et avancer vers Goma tout seuls», avance cet expert pour qui, même si le M23 a pu recruter entretemps, il ne peut pas disposer d’un effectif pouvant excéder 1.500 à 2.000 combattants aujourd’hui. Le territoire de Rutshuru à lui seul mesure 5.289 km2. Jason Stearns trouve cette progression d’autant plus suspecte qu’en 2008 et 2012, il avait déjà documenté qu’à chaque «opération militaire d’envergure» d’une rébellion pro-Rwanda, comme la prise de Rumangabo ou de Goma, «il y avait une intervention de l’armée rwandaise».

Beaucoup parmi les anciennes figures du M23 ont décidé de ne pas se joindre à cette nouvelle rébellion. «Moi, je n’allais pas attendre pendant 10 ans dans un camp qu’on vienne régler notre situation», explique ainsi un ancien officier du M23 qui vit aujourd’hui loin de la région des Grands Lacs. «À l’époque, le Rwanda et l’Ouganda nous ont abandonnés, je n’allais pas recommencer ces bêtises. Pour gagner quoi ?», s’interroge l’ancien rebelle qui confirme ainsi l’observation de Jason Stearns selon laquelle «sans l’armée rwandaise, jamais le M23 n’aurait conquis tout ce territoire».

Il explique toutefois qu’il y a eu ces derniers mois des recrutements forcés dans les camps de réfugiés et des campagnes de levée de fonds au sein de sa communauté. «Mais rien de tout cela ne peut permettre de lever une telle armée».

Un autre ancien du M23 explique cette absence des grandes figures du M23 par un «changement de générations. Ceux qui sont déployés sont des jeunes officiers. 10 ans après, tout le monde s’était refait une vie», rapporte-t-il.

Aucun échange avec les populations

A Tongo, un des chefs locaux confirme que dans son groupement, les présumés rebelles ont d’abord ciblé deux camps FDLR.  «C’est depuis 2011-2012 que nous vivons avec les FDLR ici». Sans identifier ceux qui se présentent comme M23, il ajoute qu’«ils sont dans des positions jadis occupées par les FARDC. Il n’y a eu aucun échange entre eux et les habitants jusque-là. On les voit passer emmurés dans le silence. La population qui a peur de les approcher, se contente de se mettre à l’abri».

Le chercheur franco-allemand et ancien du groupe d’experts onusiens, Christophe Vogel, note aussi que  les axes choisis «sont les zones où les FDLR et/ou leurs dissidences sont historiquement fortes. Tongo en particulier est la porte qui ouvre vers le cœur de la zone d’influence FDLR qui intéresse particulièrement le gouvernement rwandais», ajoute-t-il.

Les enquêteurs ont interrogé cinq sources onusiennes et trois diplomates qui confirment l’incursion rwandaise au Congo sous couvert du M23. En plus des vidéos et images en circulation, des drones ont photographié ces colonnes.  Des spécialistes en armes se sont penchés sur toutes ces images qui révèlent que les uniformes et équipements utilisés sont les mêmes que ceux employés par l’armée rwandaise au Mozambique.

Pourtant, à ce jour, rares sont les pays et organisations, y compris sur le continent africain, qui dénoncent une intervention rwandaise en RDC. Les Etats-Unis et le parlement européen font figure d’exception à cet égard. Ils ont demandé à Kigali de mettre un terme à leur soutien au M23. «Les militaires rwandais traversent la frontière en permanence à travers les montagnes. L’ONU les voit passer mais les divisions au sein du conseil de sécurité bloquent une condamnation claire du voisin rwandais», note un observateur étranger. Pour lui, les Etats membres du conseil sont «co-responsables de la catastrophe humanitaire en RDC».

Ravitaillement du M23 depuis l’Ouganda?

Alors que l’Ouganda annonce le déploiement de 1.000 militaires au sein de la force de l’EAC, des doutes pèsent aussi sur Kampala. «Il y a des éléments de terrain qui renseignent qu’il y a des agissements qui nous sont hostiles du côté de ce pays», a également indiqué le ministre Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais lors du point de presse hebdomadaire du 22 octobre. En juin dernier, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, avait ouvertement parlé d’une «complicité» et d’une «implication» de l’Ouganda dans cette agression. Il a réitéré les mêmes soupçons en novembre 2022. Mais la plupart des officiels congolais font preuve de retenue à ce sujet.

«La population d’Ishasha m’a rapporté que des militaires ougandais avaient traversé la frontière avant la prise de Rutshuru», assure pourtant le député Juvénal Munubo qui rappelle qu’une grande partie de la frontière avec le Rutshuru, c’est l’Ouganda plus que le Rwanda. «C’est plus facile de ravitailler le M23 depuis l’Ouganda. Côté Rwanda, il y a des montagnes à franchir», explique-t-il.

Il faut reconnaître que les témoignages sur la présence des troupes non invitées de l’UPDF en République Démocratique du Congo ne sont pas légion.

Un petit commerçant de Kiranga, un village congolais frontalier de l’Ouganda, affirme avoir vu des soldats franchir à trois reprises la frontière en un mois alors qu’il se rendait à Kitagoma, un poste frontalier, pour ses affaires. Selon lui, ces militaires ougandais préfèrent emprunter des pistes secondaires pour échapper à la vigilance des habitants des grands postes frontaliers que sont Bunagana et Ishasha. «Le Swahili qu’ils parlent, c’est un Swahili de l’Ouganda, ils parlent également le Kiganda et l’Anglais», explique ce commerçant. «Leurs armes n’ont pas de chargeurs comme les nôtres. Elles ont une place spécifique pour leur chargeur et un stick de bois devant le tenir. Nous nous rendons régulièrement en Ouganda et nous connaissons leurs armes», insiste-t-il. Un autre congolais habitant Ishasha assure pour sa part que «les pistes empruntées par les militaires ougandais sont situées entre Bunagana et Ishasha, notamment Kitagoma, Rugarama, Kasave». Il dit les reconnaître à leurs uniformes. Quelques témoins à Rutshuru et Kiwanja affirment aussi avoir vu des groupes de rebelles avec des uniformes ougandais. «Pendant les combats, on n’a pas le temps de capturer les images de leurs véhicules, mais pour la plupart, ce sont des jeeps et des camions des armées rwandaise et ougandaise», assure Jules Mulumba, porte-parole du groupe armé CMC et communicateur de la plateforme des résistants pour la défense de la patrie, une coalition mai-mai qui se bat contre le M23 dans le territoire de Rutshuru. «Côté ougandais, ils coupent l’électricité quand il y a des incursions clandestines la nuit. Les militaires de l’UPDF prétendent toujours soutenir les FARDC. Parfois, ce sont des UPDF, parfois des RDF, mais ils passent souvent par la frontière ougandaise», déclarent-ils.

C’est d’autant plus facile d’infiltrer des troupes rwandaises en Ouganda qu’à l’époque de la prise de Bunagana, les deux armées effectuaient officiellement en Ouganda des exercices conjoints pour le compte de l’EAC. Selon un communiqué du ministère rwandais de la défense, 150 militaires et policiers rwandais ont, en effet, été envoyés en Ouganda entre le 27 mai et le 16 juin 2022. On rappelle que Bunagana est tombé le 13 juin entre les mains des assaillants.

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