La RDC continue de subir l’injustice face à ses agresseurs notamment le Rwanda qui parraine les terroristes du M23. Et ce, avec la complicité de la communauté internationale qui a imposé un embargo au pays de Félix Tshisekedi.
Régissant aux propos du gabonais Michel-Xavier Biang, président du comité de sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU en séjour à Kinshasa, qui avait déclaré que la RDC n’est pas sous embargo mais plutôt les rebelles exerçant sur le sol congolais, le vice-premier ministre en charge des affaires étrangères, Christophe Lutundula a qualifié cela de la poutre aux yeux des Congolais.
Pour Lutundula, du fait que l’ONU impose la déclaration auprès d’elle des armes achetées par la RDC, demeure un embargo pour la RDC qui est en permanence attaquée par ses voisins des grands lacs. «C’est inadmissible que les armes vendues à la RDC soient déclarée à l’ONU. À qui le Rwanda déclare-t-il les armes qu’il achète et remette aux rebelles qui nous combattent?», a déclaré le patron de la diplomatie congolaise vendredi dernier au cours d’un briefing de presse sur l’évolution sur le front diplomatique après l’agression rwandaise. «Regardez ce qui vient de se passer, les armes achetées, mais le transporteur refuse de les acheminer en RDC à cause du régime de notification imposé par le conseil de sécurité de l’ONU. Nous ne sommes pas un État tat voyous», a-t-il conclu.
A noter que le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres avait, lors d’une sortie médiatique, déclarée que les forces onusiennes en RDC ne sont pas en mesure de combattre la rébellion du M23 qui dispose des armes beaucoup plus sophistiquées que celles de la Monusco. Une déclaration qui avait suscité des réactions en RDC, la qualifiant d’hypocrite face à l’agression de la RDC par le Rwanda.
Le Maximum