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GUERRE EN UKRAINE : Des condamnations ternies par le racisme contre les Africains

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Une semaine après le début de l’‘‘opération militaire spéciale’’ de Vladimir Poutine en Ukraine, il pleut des condamnations sur la Russie en même temps que des messages et gestes de soutien du monde occidental en faveur de l’Ukraine. Mercredi 2 mars 2022, au 10ème jour de l’offensive russe sur les grandes villes ukrainiennes, l’Assemblée générale de l’ONU a voté une résolution «déplorant dans les termes les plus énergiques l’agression commise par la Russie contre l’Ukraine». Un vote sanctionné par 141 voix (dont celui de la RDC) contre 5 (Russie, Bélarus, Erythrée, Corée du Nord, Syrie) et 35 abstentions, selon un tweet de Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur de l’UE en RDC.

La résolution adoptée «exige que la Fédération de Russie cesse immédiatement d’employer la force contre l’Ukraine et s’abstienne de tout nouveau recours illicite à la menace ou à l’emploi de la force contre tout Etat membre», renseignait encore le diplomate européen.

Malaise en Afrique

A Kinshasa, et dans bon nombre de capitales du continent africain,  d’aucuns comparent volontiers ce chahut généralisé avec la gestion par la communauté internationale de l’invasion de la Lybie par la coalition de l’OTAN en 2011 et ses conséquences  très négatives sur la stabilité du continent où les défenseurs occidentaux des valeurs démocratiques peinent à se faire entendre.

Réagissant à la valse des condamnations et mesures de rétorsion contre la Russie, un commentateur africain intervenant sur RFI, a parlé de «caporalisation de l’émotion» tandis qu’un internaute rd congolais rappelait à ce sujet que «Vladimir Poutine ne fait pas pire que ce que les Américains et leurs alliés occidentaux ont fait subir à la RDC par Kigali interposé », recueillant plusieurs dizaines de followers pour cette répartie manifestement partagée par un grand nombre ici.

Opinions partagées en Afrique

Les opinions publiques sur le continent étaient largement partagées entre la compassion pour les Ukrainiers croulant sous les bombes russes et l’admiration pour le courage de l’intrépide Vladimir Poutine face à l’arogance  de l’OTAN lorsque des informations parues dans la presse et sur internet sont venues refroidir le premier sentiment. En effet, plusieurs vidéos postées sur la toile, plusieurs noirs ont dénoncé le racisme envers les populations noires vivant en Ukraine et essayant de rallier les pays voisins, notamment la Pologne pour échapper au déluge de feu. Plusieurs parmi eux étaient tout simplement bloqués aux frontières ukrainiennes pendant que des blancs, nationaux ou étrangers étaient autorisés à traverser celles-ci.

Le Huffington Post confirme que ce sont surtout les étrangers d’Afrique subsaharienne qui sont ainsi abandonnés à leur triste sort.

Le 1er mars, Mondafrique, un journal en ligne, a livré davantage de détails sur ce scandale. «Des étudiants africains fuyant l’Ukraine sont victimes de graves discriminations raciales de la part des gardes-frontière et souvent repoussés des trains qui pourraient les emmener vers l’Europe», écrit-il. Précisant qu’«ils sont Congolais, Somaliens, Guinéens ou Marocains. Leurs tentatives de quitter l’Ukraine furent l’une des pires épreuves de leur vie. Depuis le 25 février à la gare de Przemyśl en Pologne à la frontière ukrainienne, des familles dorment à même le sol. D’abord très blanche dès les premiers jours, la population se colore peu à peu».

Au fur et à mesure des nouvelles arrivées, de telles histoires de discrimination, de racisme et même de violence se font plus nombreuses.

Victimes de racisme

L’affaire devenait ennuyeuse pour les défenseurs occidentaux des valeurs de démocratie, d’égalité et de liberté dont la gestion sélective est décriée, armes à la main par le n° 1 russe, ce qui a tendance à augmenter le nombre des ‘‘poutinophiles’’ en Afrique.

Le 1er mars 2022, Macky Sall, président de l’UA s’est dit préoccupé par les informations selon lesquelles des citoyens africains se trouvant en Ukraine se verraient refuser le droit de traverser la frontière pour leur sécurité. Il rappelle qu’en vertu du droit international, «toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit et, à ce titre, devrait bénéficier des mêmes droits de traverser la frontière pour se mettre à l’abri d’un conflit, quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale». Même son de cloche de la Jeunesse Panafricaine (JEPA) qui, dans une communication depuis Yaoundé,  fustige «un comportement choquant et raciste violant le droit international» de la part des forces ukrainiennes.

Il apparaissait ainsi que dans cette guerre, le bourreau et les victimes, c’est ‘‘bonnet blanc, blanc bonnet’’. La dernière sortie de l’UE faite sur RFI par Josep Borrel, responsable du service européen de l’action extérieure, le 1er mars, a démenti tout traitement raciste envers les ressortissants africains sur pied de renseignements fournis par les autorités ukrainiennes et polonaises mises en cause.  Un démenti édulcoré par son collègue Stefano Sannino qui estime qu’il s’agit d’actes isolés. «On a parlé avec les gouvernements ukrainien et polonais pour être certain qu’il n’y ait pas de discriminations et d’attitudes discriminatoires vis-à-vis des ressortissants africains», a-t-il martelé.

Démenti de l’UE

Mais les témoignages continuent à ne s’empiler. A l’instar de celui de Nicolas Delesalle de Paris Match qui rapporte qu’«à Lviv, nous avons rencontré deux Congolais, Alfred et Steven, étudiants à Kiev, qui disent avoir tenté de passer trois fois la frontière polonaise et une fois la slovaque. Ils sont été refoulés par les douaniers ukrainiens». Ou encore celui de Myriam (nom d’emprunt) rapporté par un autre journal européen révélant que «les gardes-frontières de Korczowa, poste frontière côté ukrainien, ont ordonné aux réfugiés de se diviser en trois groupes : les femmes et les enfants d’abord, puis les hommes blancs, et enfin nous de couleur différente de peau. Quand ils ne sont pas victimes de coups, comme Myriam, les Africains sont mis à l’écart».

Prises en charge

Mardi, Jean-Marc Châtaigner a rassuré les Congolais en annonçant que 200 de leurs compatriotes avaient pu trouver refuge en Pologne et que toute personne désireuse de quitter l’Ukraine doit ‘‘pouvoir le faire’’ sans aucune discrimination.

Cela n’a pas empêché Christophe Lutundula, chef de la diplomatie congolaise de voler au secours ses compatriotes  en détresse. Le 28 février, il a reçu l’ambassadeur de la Fédération de Russie en RDC pour obtenir un couloir humanitaire en leur faveur.

Quant à ceux accueillis en Pologne, ils auraient finalement bénéficié d’un visa d’un mois, a-t-il assuré en promettant une assistance gouvernementale dans les jours à venir.

Nouvelle guerre froide ?

Sur le fond, les empoignades entre Américains et Russes suivent plusieurs mises en garde de la Russie concernant la ‘‘ligne rouge’’ de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN qui semblait de plus en plus imminente. Poutine a craqué et franchi le Rubicon en ordonnant son ‘‘opération militaire spéciale’’ en Ukraine.

Malgré le dispositif militaire déployé aux frontières ukrainiennes, les Occidentaux n’avaient pas pris au sérieux les avertissements de la Russie qui, en désespoir de cause, a opté pour la pression militaire.

Un conflit évitable

Tout est parti de la chute de l’empire soviétique en 1991, deux ans après la chute du mur de Berlin présenté avec jubilation par le géopolitologue américain Francis Fukuyama comme «la fin de l’histoire». Trois décennies de guerre froide entre les blocs capitaliste emmené par les États-Unis et le bloc communiste à la remorque de l’Union soviétique se soldaient alors par un engagement ferme des Américains de ne jamais étendre les bases militaires de l’OTAN dans les pays de l’ex-empire soviétique. Même si cet accord conclu entre Georges Bush père et Mikhail Gorbatchev n’avait pas été formellement acté par écrit, nul ne l’a jamais remis en question.

Plus tard, mettant à profit le démantèlement de l’URSS, les Américains en sont sortis en charmant les anciennes républiques soviétiques dont la plupart ont plongé de plein-pied dans l’escarcelle de l’OTAN (Lituanie, Lettonie, Roumanie, et dans une certaine mesure, Géorgie). Agacée par cette attitude cavalière, la Russie de Poutine a envahi la Géorgie, ouvrant la voie à une laborieuse croisade diplomatique pour une désescalade qui sera obtenue de haute lutte.

Depuis son avènement au Kremlin à partir de 2000, Poutine s’est révélé comme un chaud partisan de la grandeur de l’empire russe, ne ratant aucune occasion de rappeler qu’il considérait l’engagement de Bush à Gorbatchev comme une garantie de sécurité pour la Russie.

Tout sauf l’Ukraine

De l’annonce de l’‘‘opération militaire spéciale’’ par Poutine à la télévision russe, les médias occidentaux n’évoquent que ce qui sert l’argumentaire des poutinophobes.

L’ours russe avait aussi convoqué dans son propos l’histoire de l’empire russe qui, selon lui, tire ses racines en Ukraine depuis le 9ème siècle, rappelant notamment que Kiev fut la première capitale de cet empire et que le prince Volodymir, considéré en Russie comme le père de l’empire, est également revendiqué par les nationalistes ukrainiens comme le fondateur de leur nation pourtant âgée d’à peine trente ans.

Poutine a aussi bûcheronné sur la constitution de 2010 de l’Ukraine contenant un engagement de neutralité face aux rivalités entre Américains et Russes, à l’instar de la Finlande.

Le n°1 russe considère donc l’Ukraine comme une partie de la Russie perdue par la faute du bolchevisme.

Stratégiquement, le territoire ukrainien est la principale porte de sortie de la Russie vers l’Europe occidentale. C’est par là que la Russie écoule à l’Ouest Gaz, pétrole, céréales et autres produits. La mer noire ukrainienne est la seule navigable lorsque que toutes les autres eaux riveraines de la Russie sont gelées pendant les terribles hivers de ce pays auxquels on doit les défaites de Napoléon et de Hitler.

Du côté des USA, on dit n’avoir rien fait pour contraindre l’Ukraine à vouloir rejoindre l’OTAN.

Pour Joe Biden, c’est le conflit suscité depuis l’annexion de la Crimée, du Dombass, de Donetsk et de Lougansk par la Russie sur fond des revendications séparatistes de populations russophones qui justifie le besoin de protection du parapluie américain exprimé par les autorités ukrainiennes. Et Washington d’arguer qu’il n’y a logiquement aucune raison de refuser d’aider cet État souverain menacé de scissiparité par l’hégémonisme assumé de son puissant voisin.

À juxtaposer les arguments « logiques » des uns et des autres, l’on abouti clairement à une quadrature du cercle qui ne sera certainement pas résolue à coups de canon.

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