On ne lui donnait aucune chance de relever le Fonds de promotion de l’industrie (FPI). Mais, par un management à la fois intelligent, innovant et participatif, Patrice Kitebi, directeur général de cette entreprise d’Etat, accompagné de son adjoint Boniface Kasembe, sont parvenus à redorer le blason de cet établissement public.
Si, au sein de l’entreprise, le personnel remis en confiance applaudit le réveil d’un géant de la promotion de l’industrie locale, nombre de débiteurs insolvables du FPI sont anxieux et cherchent par tous les moyens à noyer le trop entreprenant patron de cette entreprise publique.
C’est à eux qu’on doit la véritable chasse à l’homme à laquelle Patrice Kitebi fait face autant sur les réseaux sociaux que dans la presse.
La situation que vit Kitebi illustre bien la légende selon laquelle on ne jette la pierre que sur un arbre qui porte des fruits. Pas un jour ne passe sans qu’il ne soit visé par des fausses dénonciations montées de toutes pièces par ses pourfendeurs qui l’accusent tantôt d’avoir octroyé abusivement des subventions, tantôt d’avoir couvert le financement injustifié de certains projets ou encore de mal utiliser les ressources humaines du Fonds.
Réputé pour son intégrité, son sens avéré du management et son implication active dans la lutte contre les antivaleurs, Kitebi bénéficie de la confiance du Président de la République, ce qui a le don de désespérer ses détracteurs.
Serein et calme, il poursuit son chemin sans désemparer, raffermi par le soutien du président de la République.
Pour rappel, à l’avènement, en 2016, de Patrice Kitebi à la tête du Fonds de promotion de l’industrie (FPI), l’entreprise était au bord de la banqueroute. Aujourd’hui, c’est une entreprise viable. Ses comptes ont viré au vert, suscitant les convoitises de tous ceux qui avaient parié sur sa déliquescence.
Force est en effet de constater que le FPI est sur la bonne voie grâce aux nombreuses réformes initiées par son directeur général qui a réussi à déjouer les pronostics les plus pessimistes. En un temps record, en effet, le FPI a aligné des performances qui confirment sa bonne forme. Il s’agit notamment de l’augmentation notable et vérifiable des ressources comparée au niveau qu’elles représentaient à l’entrée en fonction des actuelles autorités du FPI.
Alors que les recettes mensuelles de cet établissement public vacillaient autour de 3.500.000.000 FC par mois, à ce jour, en dépit de l’épidémie de Covid-19, le FPI réalise une moyenne mensuelle de plus de 18.000.000.000 FC.
La croissance spectaculaire de ces recettes est essentiellement due à la réduction des fraudes à plusieurs niveaux des maillons de la chaîne de la collecte de la Taxe de promotion de l’industrie (TPI) d’une part, et de l’élargissement de l’assiette ainsi que par des efforts consentis dans le recouvrement des prêts et la prise de conscience d’un grand nombre d’agents qui ont renoncé aux pratiques rétrogrades d’autre part.
Ces pratiques vénales étaient devenues une sorte de seconde nature pour certains nostalgiques et les mécontents des réformes voudraient à tout prix ramener l’actuelle direction générale du FPI à ces pratiques ayant longtemps plombé la prospérité de cet établissement public.
L’arrivée de Kitebi au FPI a donc mis fin à toutes ces pratiques nocives pour l’entreprise qui, aujourd’hui, grâce à la politique de mobilisation de recettes et de maîtrise des charges a retrouvé son équilibre financier en réduisant les ponctions supplémentaires sur la taxe au-delà de la ponction légale de 20% allouée à son fonctionnement.
Les charges d’exploitation du FPI en 2016 représentaient 61 % des ressources mobilisées alors qu’elles se situent actuellement à 37 %, permettant à l’établissement de jouer pleinement son rôle de bras séculier du gouvernement dans la réalisation des politiques économiques et sociales du pays.
Désormais crédible, le FPI a recouvré son éligibilité à des opérations de levée de fonds auprès des banques et institutions financières internationales. Il dispose des réserves en banque à hauteur de 23 millions USD sans compter ses provisions bancaires en monnaie locale.
La nouvelle politique de financement du FPI accorde une place prépondérante aux études approfondies, allant de l’évaluation du risque du projet jusqu’au risque promoteur, avant l’étape de financement proprement dit des projets.
JC AVEC LE MAXIMUM