Ces hommes et ces femmes qui s’attaquent rageusement à un ancien président de la République JKK qui a eu l’élégance de jouer le jeu démocratique jusqu’au bout, rehaussant l’honneur de la RDC mais qui ne bronchent ni ne critiquent la gouvernance du nouveau président de la République en fonction pour l’aider à améliorer son action en faveur de la population ne sont que des loups vêtus de peaux d’agneau qui veulent pénétrer dans la bergerie du successeur de JKK.
Ils sont achetés par des apprentis-sorciers à coup de billets de banque pour s’adonner à ce jeu de pantins avec la mission de déstabiliser à force de provocations, d’invectives, de propos haineux et de diabolisation l’Autorité Morale du FCC. Les impérialistes qui les utilisent pour cette sale besogne n’ont jamais toléré que Kabila ait réussi malgré eux à démocratiser son pays; parce que, pour eux, « la démocratie est un luxe pour lles africains ». Après la passation pacifique et civilisée du pouvoir au sommet de l’État, Fatshi devait selon eux trouver n’importe quel prétexte pour déclencher des hostilités contre Joseph Kabila. Ils sont enragés de voir les deux leaders parler ensemble de leur pays la RDC.
Bien que son candidat a perdu l’élection présidentielle pourtant organisée sous son mandat, Kabila a accepté la vraie vérité des urnes en donnant son quitus à une alternance démocratique au sommet de l’État en faveur d’un candidat venant de l’opposition radicale. C’était un démenti formel contre ceux qui disaient qu’en Afrique, aucun président n’acceptait de perdre les élections qu’il a organisées !
Aujourd’hui, Joseph Kabila vit en citoyen paisible et prend une part à la vie politique de son pays, à travers sa plateforme politique, le FCC avec une humilité qu’il ne faut pas confondre à une quelconque faiblesse politique. Il joue son rôle de chef de la majorité parlementaire et de caution morale pour que la coalition gouvermentale conduise le pays à bon port. Je salue le combat de ceux qui se battent pour JKK et sa vision politique. Ne tombons pas dans les pièges de ces « marionnettes » des puissances impérialistes qui se font recruter à vil prix dans les églises et dans la presse.
Il ne faut pas trop fixer les regards sur eux ! Les Occidentaux sont contre le Raïs JKK pour la gifle qu’il leur a flanqué en pleine figure. Ils ne rêvent que de rééditer l’opération « Kabila dégage» qui avait échoué avec l’accord de la St Sylvestre de 2016. Ils avaient tenté de réunifier l’opposition à Kabila à Genève derrière un candidat commun, Martin Fayulu, qui a perdu non seulement deux de ses membres les plus éminents, l’UDPS et l’UNC, mais aussi l’élection présidentielle, et ce, malgré les moyens colossaux donnés aux mouvements sociaux, aux ONG, à l’Eglise catholique, au Rwanda, à l’Ouganda, etc, contre le candidat Shadary. Bien que ce dernier ait perdu, le Raïs JKK est parvenu a arracher la victoire aux législatives nationales et provinciales donc une majorité parlementaire confortable. Il est normal et je comprends parfois, qu’ils haïssent tant le Raïs contre lequel ils lancent certains congolais marionnettes qui, pour justifier les fonds engloutis dans ces échecs successifs devant JKK ont instrumentalisé l’insécurité à l’Est et les massacres de Beni pour le rendre impopulaire dans l’opinion nationale et internationale, de manière à ce que s’il s’était représenté, le Rwanda et l’Ouganda allaient être autorisés à guerroyer pour obtenir sa chute à tout prix; mais il a désigné un dauphin qui a payé durant la campagne cette impopularité mécaniquement imposée par ces impérialistes.
Ils ont en outre tenté le schéma Burkinabè dans notre pays pour renverser le régime Kabila, par la rue, ils n’ont pas pu. Pendant les élections de 2018, ils ont réuni l’opposition à Genève pour imposer Fayulu, ils ont échoué. Aujourd’hui, dans la perspective de 2023, ils voient bien que c’est le Raïs JKK et son camp qui sont encore favoris, et sont mieux organisés et préparés pour gagner avec ou sans l’UDPS empêtrée dans d’interminables querelles internes et du fait de la désintégration de Lamuka. C’est pourquoi, selon moi, on tente de ressusciter « Ensemble pour la République » (ER), de Moïse Katumbi et Pierre Lumbi qui devra affronter le FCC et le Raïs. Le but est d’arracher la popularité fayuliste à Kinshasa d’abord, puis dans le pays. Il fallait trouver des marionnettes comme l’affabulateur Pascal Mukuna et d’autres agitateurs dans la presse : et trouver la cible à attaquer pour que cette frange de la population qui pourrait peut-être encore croire à Fayulu, soit récupérée par ER, par ce petit jeu de cache-cache dans lequel on fait les yeux doux à Fatshi. Les Mukuna, Pero et autres là, laissons-les faire leur besogne de marionnettes, le PPRD et le FCC doivent faire le leur, par le travail.
Le Gouvernement, c’est nous. Et donc la population va nous juger à l’œuvre. JKK doit rester inébranlable, imperturbable, dans ce qu’il a comme vision de faire respecter la RDC sur l’échiquier international. Les insultes, invectives et les trahisons ne doivent pas le détourner de son combat politique pour la libération effective contre le néocolonialisme qu’avait commencé Mzee LD Kabila et que lui poursuit de main de maître. Mon opinion est que les gens comme les Mukuna, appartiennent à la poubelle de l’histoire. Ils étaient un moment avec nous. Ils sont partis comme d’autres avant eux (les Kamerhe, Katumbi, Lumbi, etc) le PPRD et le FCC sont toujours là, droits dans leurs bottes. Ce sont des pantins, des marionnettes de ceux qui n’arrivent pas à digérer que JKK, malgré leur sale guerre contre lui, soit encore très fort et incontournable sur la scène politique sans être chef de l’État.
Il faut bien connaître le pays pour gagner à ce jeu politique. Ces marionnettes qui n’ont ni arguments ni preuve de tout ce qu’ils avancent pour tenter de manipuler les masses et les dresser contre JKK ne comptent pas.
Organisons-nous pour démonter ce théâtre des marionnettes dans l’opinion, mais, c’est surtout, aussi, en prêchant par les œuvres en faveur de ces populations, en tant que Gouvernement que nous y arriverons. L’enjeu est de taille. La pandémie du Covid-19 a entraîné une crise économique et sociale, même si, nous n’en parlons pas vraiment comme Gouvernement.
Nous devons savoir anticiper sur les graves conséquences de toutes ces crises qui vont fortement impacter nos populations et ne pas trop nous laisser distraire par ce théâtre de marionnettes. Quand ce n’est pas Kabund, c’est Mukuna, quand ce n’est pas Mukuna, c’est Pero, quand, ce n’est pas Pero, c’est Fils Mukoko, quand ce n’est pas Fils Mukoko, c’est Ne Mwanda Nsemi ou un certain Boketsu arborant sans rire son drapeau au flambeau du MPR de Mobutu etc. Je crois que finalement le peuple est aussi fatigué de toutes ces extravagances. Le peuple nous attend sur les enjeux à venir face à ces crises que personne n’osera imputer à JKK, au contraire, de plus en plus de Congolais croient qu’il aurait fait mieux pour apporter des solutions. Les marionnettes veulent nous attirer dans leurs caniveaux, avait dit JKK à Kingakati. Ne les suivons pas. Restons vigilants, et gardiens de la révolution de Mzee LD Kabila.
Ce ne sont pas les arguments qui nous manquent pour défendre la position politique qu’occupe JKK, aujourd’hui. Tous les aînés qui nous ont formé depuis Kananga pour ce combat politique, sont encore là et nous sommes fiers d’eux.
*Secrétaire Permanent Adjoint du PPRD