L’édition 2019-2020 du championnat de la Ligue provinciale de basket-ball de Kinshasa (LIPROBAKIN) a bel et bien démarré depuis le mardi 10 décembre 2019 au stadium Mabusa Eseka (Martyrs). Au-delà du fait que cette compétition se poursuit normalement, elle ne cesse cependant d’enregistrer des forfaits en cascade comme en témoigne le tableau peu reluisant ci-dessous, jusqu’à mardi 17 décembre 2019, particulièrement pour les équipes de la version masculine : vendredi 13 décembre 2019, SCTP-CSM (00-20) ; samedi 14 décembre 2019, Debonhomme-Mukasa (20-00) ; dimanche 15 décembre 2019, DCMP-Espoir Fukash (00-20) ; mardi 17 décembre 2019, City Kauka-Biso na Biso (00-00, DFF) et Ballers-Ngaliema (00-20). Des sources crédibles ont indiqué à nos rédactions que cette situation serait la conséquence de la nonchalance de dirigeants de certains clubs qui n’attendent que le dernier moment pour se mettre en règle vis-à-vis de l’entité, alors que près de deux mois avant le démarrage de ce championnat, la LIPROBAKIN avait fixé un délai et lancé un ultimatum à ce sujet. Comment expliquer et comprendre que des clubs bien structurés, à l’instar de la SCTP et DCMP, en arrivent à perdre des précieux points tout en début du championnat, avec tous les risques que pareille situation n’influe au classement pour le futur de la compétition ? Les Matelots qui défendent les couleurs de la Société Congolaise de Transports et de Ports semblent avoir été abandonnés par les responsables de cette entreprise. Comment comprendre, en effet, que les dirigeants de cette formation peinent à organiser leur Assemblée générale, l’une des conditions sine qua non pour participer au championnat ? Quant au DCMP, c’est aussi un problème d’organisation. On se rappellera des déclarations incisives du nouveau dirigeant de cette formation, Pitilo, récemment porté à la tête de la section basket-ball du DCMP. Aujourd’hui, c’est le vice-président Jean-Mike Mulamba Isafamba qui se bat comme un diable dans un bénitier pour sortir son club de la situation inconfortable dans laquelle il se trouve. Où sont donc passés ces gueulards que sont Guy Kalamba Milala de la SCTP et Pitilo du DCMP ? En version féminine, c’est le BC CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) qui risque de faire les frais de l’incurie, tant de la haute direction de l’entreprise que du comité sportif sortant. Parce que au cas où la LIPROBAKIN mettait à exécution les prescrits des textes régissant le sport en général et le basket-ball en particulier, le BC CNSS sera déclaré club inactif. Dès lors, cette équipe sera tout simplement exclue du championnat, avec toutes les conséquences que pourrait entraîner cette décision.
Suite du calendrier
Après les rencontres de dimanche 22 décembre 2019 dont les résultats officiels n’ont pas encore été publiés, le championnat de la LIPROBAKIN se poursuivra ce mardi avec les matches, Renaissance du Congo-Yellow Stars (D) à 14 heures, et Mukasa-J.A (M) à 16heures.
Jordan Koko Bolinda inhumé à la NECT
Décédé à Kinshasa de suite d’une courte maladie, le talentueux meneur de jeu du BC Molokaï, Jordan Koko Bolinda, a été inhumé à la Nécropole Entre Ciel et Terre dans la commune de la N’Sele. Cela, après la messe dite en sa mémoire à l’église Saint Joseph de Matonge en présence d’une foule considérable composée de dirigeants et acteurs du mouvement sportif congolais. Parmi lesquels le Sénateur Boni Mwawatadi Banjila Shibondo, président de la Fédération de basket-ball du Congo (FEBACO), présent jusqu’au départ du cortège funèbre vers la nécropole. Invité à prendre la parole au nom de la famille, l’Abbé Yves-Henri Koko Bolinda, un des officiants de la messe, oncle du défunt et tuteur du BC Molokaï, a manqué des mots pour exprimer toute la douleur ressenti tant par la famille que par les coéquipiers et amis de Jordan Koko Bolinda, qui vient de quitter cette terre des hommes à la fleur de l’âge.
HERMAN MALUTAMA