Depuis le déclenchement du phénomène Kamwina Nsapu avec toutes ses conséquences, l’Union européenne et certaines organisations internationales se sont coalisées pour dénigrer accuser le gouvernement rd congolais et ses autorités. Une entreprise machiavélique visant en premier lieu la déstabilisation des institutions établies de la République et leurs animateurs. Sous le prétexte fallacieux de violations des droits de l’homme, ces organisations dites internationales s’attribuent des droits d’ingérence dans les affaires d’un Etat souverain qui ne sont prévus nulle part dans la charte des Nations-Unies qui régit les rapports entre Etats de l’organisation mondiale. Non sans susciter le ras-le-bol des plénipotentiaires rd congolais. Qui ont donné de la voix pour faire triompher la cause nationale.
A cet égard, impossible de ne pas saluer, en guise de reconnaissance, la bravoure et la perspicacité de deux membres du gouvernement, en l’occurrence Alexis Thambwe Mwamba et Marie-Ange Mushobekwa, respectivement ministre d’Etat en charge de la justice et ministre en charge des droits de l’homme, qui ont défendu âprement la position de la RD Congo au récent sommet de Genève en Suisse. Dans leurs échanges avec les adversaires et les ennemis de la souveraineté de la RD Congo, avec documents à l’appui, les deux membres du gouvernement n’ont pas eu de peine à obtenir l’appui des délégations africaines, sud-américaines et asiatiques, qui comprennent mieux la situation que les Occidentaux et nord-américains. La délégation congolaise a convaincu tous les septiques. Sur les enquêtes internationales et indépendantes réclamées à cor et à cri par les fossoyeurs de la souveraineté de la RD Congo, une victoire indéniable aura été obtenue à Genève : désormais, rien ne fera contre la volonté du gouvernement de la République. C’est l’affirmation de sa souveraineté, qui ne se négocie à aucun prix. Une victoire signée du duo Alexis Thambwe Mwamba-Marie-Ange Mushobekwa.
Les assises de Genève (du 26 juin 2017) ont été suivies par celles de l’Union Africaine à Addis-Abeba les 3 et 4 juillet 2017, à l’occasion du 29ème Sommet de l’organisation continentale. Ici encore un membre du gouvernement qui fait d’une diplomatie agressive et convaincante, Léonard She Okitundu, a défendu avec brio le dossier rd congolais face aux sanctions injustes de l’Union européenne et des Etats-Unis d’Amérique.
A la fin du 29ème sommet de l’UA le 4 juillet 2017, à l’unanimité, l’Afrique a dénoncé d’une seule voix les sanctions iniques et injustes de l’UE, et demandé aux donneurs de leçon de mettre un terme à la pratique impérialiste dans un monde en perpétuelle évolution.
DAVID MUTEBA KADIMA