Dans le cadre de la riposte à l’épidémie de Monkey pox, le gouvernement congolais envisage de débloquer une enveloppe d’urgence 10 millions USD dans le but d’éviter l’aggravation et la contamination de la maladie par la prévention et la vaccination.
Roger Kamba, ministre de la Santé ne minimise pas l’importance du vaccin qui reste une solution adéquate mais il préconise néanmoins la nécessité d’appliquer les mesures d’hygiène, tout en prévenant que cette infection se transmet principalement par contact physique.
Selon lui, la limitation des contacts physiques avec les personnes atteintes, les objets contaminés, ainsi que le lavage régulier des mains et l’utilisation de solutions hydroalcooliques, permettent de briser la chaîne de transmission. «Le vaccin n’est qu’une partie de la réponse. La première réponse, ce sont les mesures d’hygiène, puisque c’est le contact qui entraîne la maladie. Si l’on limite le contact avec les personnes malades, les objets contaminés, et si l’on prend soin de se laver régulièrement les mains et d’utiliser des solutions hydroalcooliques, on réduit déjà la propagation de la maladie. C’est la première ligne de défense», avait-il précisé lors de son dernier briefing presse.
Au-delà du vaccin et de l’application des mesures d’hygiène, Roger Kamba a également rajouté l’importance de l’information. «La troisième ligne de défense, c’est l’information. Ne consommez pas la viande d’animaux morts, ne touchez pas aux animaux malades, car c’est aussi une voie de contamination. Cette information est très importante, et j’espère que les médias la relayeront», avait-t-il ajouté.
Gestion des fonds alloués
Considérant tous les scandales financiers enregistrés et dénoncés à travers le pays en millions USD, beaucoup estiment que les dépenses financières engagées dans cette lutte contre Mpox doivent avoir l’accompagnement de l’Inspection générale des finances (IGF) afin d’éviter la mauvaise expérience connue antérieurement avec la gestion des fonds alloués à la lutte contre le corona virus ou encore à la lutte contre Ebola.
Ainsi, pour pouvoir prévenir le détournement de cette somme d’argent, il est impératif de mettre en branle le contrôle à priori, l’une des prérogatives de l’IGF pour aider à éviter la mauvaise gestion de ces 10 millions USD, ce mode de contrôle ayant déjà produit des résultats probants dans plusieurs établissements publics.
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