Le projet sera rendu possible grâce à la signature d’un protocole d’accord entre la Société financière africaine (AFC) et Alstom pour développer le transport ferroviaire à Kinshasa. Les études pour la finalisation de ce partenariat, déjà en cours, pourront être menées à terme d’ici à la fin de l’année selon l’agence APA News.
Le projet a été rendu public lors de la dernière visite en France du président de la République, Félix Tshisekedi.
Il vise à moderniser et étendre le réseau ferroviaire existant, améliorer la connectivité, réduire les émissions de gaz à effet de serre et diminuer les temps de transport.
S’agissant de la mise en œuvre de la phase de développement initiale, l’AFC a déjà engagé trois millions USD. En sa qualité d’arrangeur principal mandaté, elle joue un rôle crucial dans ce projet transformateur pour la ville de Kinshasa.
Quant à Alstom, partenaire industriel stratégique, il apportera son expertise en mobilité urbaine, d’autant plus que cette entreprise a déjà contribué à des projets en Afrique du Sud, au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Dans sa première phase, le projet commencera par la rénovation d’un tronçon de 25 km reliant la gare centrale de Kinshasa à l’aéroport international de N’Djili.
Amadou Wadda de l’AFC et Erick Onepunga Yongo de MetroKin se félicitent de cette collaboration avec Alstom et le gouvernement congolais. Bernard Peille d’Alstom, quant à lui, a réaffirmé l’engagement de son entreprise à soutenir le développement d’un transport urbain de masse efficace pour Kinshasa.
Notons que la matérialisation de ce projet contribuera à coup sûr à résoudre le sempiternel problème des embouteillages qui rendent infernal la circulation à Kinshasa, surtout à des heures de pointe. Les kinois ne peuvent que saluer ce genre d’initiatives visant à contribuer à la modernisation de leur ville confrontée à plusieurs défis.
PT