Le Maximum

Informations générales

Notification Voir plus d\\\'articles
Dernières nouvelles
CLASSEMENT FIFA : Belle progression pour la RDC
Sport
COUPE DU CONGO DE BASKETBALL 2023 : Virunga champion chez les Messieurs, CNSS conserve son titre chez les Dames
Sport
PROJET 145 TERRITOIRES AU KWILU : Des notables mobilisent leurs ressources
Société
FORUM SUR LA GOUVERNANCE LOCALE : Les bourgmestres sollicitent le financement des projets de développement
Société
PERSPECTIVES ECONOMIQUES : La BCC signale la persistance de risques inflationnistes
Economie
Aa
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS

Le Maximum

Informations générales

Aa
Search
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS
Suivez nous
Le Maximum > Blog > Politique > TRIBUNE : Le ministère de la Formation professionnelle pousse le rocher de Sisyphe en RDC
Politique

TRIBUNE : Le ministère de la Formation professionnelle pousse le rocher de Sisyphe en RDC

LE MAXIMUM
LE MAXIMUM
Partagez
7 lecture minimale
Partagez

Tous sont d’avis depuis plus d’un siècle que pour booster les efforts qui mènent au développement (les pays assez avancés dans l’industrialisation), il est impérieux d’investir dans la formation professionnelle et métiers. La République Démocratique du Congo n’est pas en reste et se sent conviée à cette belle aventure. Ainsi, en République Démocratique du Congo, les compétences pointues débridées sont en train de rattraper et combler le vide créé par le système éducatif de parcours linéaire, ayant maintenu le pays aux carcans de chômage à l’instar de Prométhée enchaîné. D’où cette nouvelle politique de formation appelée à relever le défi de chômage afin de redorer le blason terni par un système de formation essoufflé qui, ma foi ! est imposé depuis l’époque coloniale, et qui n’offre quasiment rien de pratique au bout du chemine- ment. Autant dire, en effet, que répondant le mieux à la vision du chef de l’État qui s’harmonise sans doute avec les objectifs du développement durable, le ministère de la Formation professionnelle et métiers en République Démocratique du Congo est en train de pousser le rocher de Sisyphe ou de remplir le tonneau de Danaïdes. Avec plus de ses 500 centres de formation professionnelle et métiers déployés sur toute l’étendue du territoire national, le ministère de la Formation professionnelle et métiers assure une formation professionnelle de qualité quand bien même aucun formateur n’est jusque-là pris en charge par l’État congolais. Pourtant la formation professionnelle et métiers dans ses projets apporte une contribution de haute facture à la politique de l’emploi, notamment dans la lutte contre le chômage, la réglementation du marché de l’emploi, la réinsertion sociale, la croissance de la production des entreprises par l’offre d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, dans la réduction du chômage et de la pauvreté, dans la régulation de l’économie nationale ainsi que dans la valorisation des ressources humaines. «Nous (Fondation Géorges Okota) projetons de former des créateurs d’emplois décents dans le but de rencontrer l’assentiment de tout pays qui ne jure que par son développement et celui de ses citoyens. La Fondation Georges Okota (FGO), enjoint au parlement Congo- lais la proposition d’un Projet de loi sur la création d’une taxe pour le développement du Ministère de la Formation professionnelle et apprentissage des métiers». Cette contribution légale pour le développement du ministère de la Formation professionnelle et métiers peut être de 0,25% de la masse salariale brute. Cela concerne toute personne payée en République Démocratique du Congo dans l’Etablissement publique, privé ou dans des sociétés et/ou firmes étrangères œuvrant sur l’étendue de la République Démocratique du Congo. Cet apport vise à la construction des établissements de formation professionnelle moderne dans chaque chef-lieu des provinces, territoires et villes de la République Démocratique du Congo. Un établissement moderne qui peut contenir au moins 13 filières et laboratoires modernes liés à chaque filière. Un ministère comme celui de la formation professionnelle et métiers dans un pays en voie de développement comme la République Démocratique du Congo n’a pour mission principale que de réduire sensiblement le taux de chômage, produire et écouler la main-d’œuvre qualifiée sur le marché de l’emploi, croître la production dans les entreprises et réguler l’économie nationale, réglementer le marché de l’emploi. Nul n’ignore que le chômage est un fléau qui attaque avec une vitesse supersonique un pays comme le nôtre ayant connu, par deux fois, des pillages dans ses entreprises, pillages qui, au dire de certains officiels, a vu près de trois mille industries tombées par terre. Ainsi, parmi les moyens d’éradication de ce fléau, la formation professionnelle est l’une des voies à utiliser pour agir directement sur la réduction du chômage. Les emplois d’abord disponibles doivent d’ores et déjà être occupés par leur demandeurs dûment formés et qui ont acquis des compétences et capacités requises pour ce faire, c’est-à dire, exigées par les offreurs d’emplois. Autrement, ces emplois disponibles seront accaparés par les travailleurs qui font la mutation d’une entreprise à une autre en raison de leurs expériences et compétences qui leur sont reconnues. La formation professionnelle apparaît maintenant comme une porte d’entrée pour le marché du travail aussi bien pour les nouveaux que les anciens diplômés (demandeurs d’emploi). Pour la FGO, il est envisagé un type pareil de formation comme un moyen de lutte et de résorption du chômage. Faut-il répéter que le manque d’expériences professionnelles qui fait suite à l’incapacité de débauchage des demandeurs d’emplois pour réguler le marché du travail qui, jusqu’alors n’est pas réglementé est palpable à l’œil nu. Etant donné que l’emploi constitue la préoccupation majeure de la population actuelle (post-pillage susmentionnée), la grande partie de cette population (congolaise) est inactive et improductive parce qu’inopérante. Cela fait qu’à travers la formation professionnelle, cette même population va acquérir des compétences requises pour accéder aisément à l’emploi de son choix afin de se doter d’un équilibre entre l’offre et la demande sur le marché de l’emploi. La croissance de la production dans une entreprise est sujette à plusieurs aspects. La Fondation Georges Okota quant à elle opte pour la formation professionnelle de demandeurs d’emplois, qui est l’élément principal de son choix, et qui est capable de favoriser la croissance de la productivité dans la société. Les demandeurs d’emplois dûment formés appliqueront leur savoir-faire, expertise et capacité d’employabilité dans des postes où ils sont affectés. Voilà un facteur qui va faire accroître la production des entreprises. Le marché du travail a un double sens : il désigne, d’une part, la situation de l’emploi dans une économie, mais il est aussi un concept économique. Ce marché est celui qui relie ceux qui offrent du travail et ceux qui offrent leurs services. C’est pourquoi, le gouvernement de la République devra multiplier des initiatives de sa politique d’emploi afin de parvenir à juguler la crise due à la pauvreté et au chômage.

Georges Okota

 Représentant Légal de la Fondation Georges Okota (FGO)

La rédaction vous conseille

COUR DE CASSATION : Elie-Léon Ndomba Kabeya pour la discipline dans les rangs des magistrats

TRIBUNE : La formation professionnelle au coeur du développement de la RDC

NOUVELLE LOI ELECTORALE ET LEGISLATIVES NATIONALES : Recevabilité ou non des listes de candidatures

OBSERVATION ELECTORALE : Synergie entre la commission des droits de l’homme et la société civile

A propos de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri (Tribune de Lambert Mende Omalanga)

LE MAXIMUM 15 septembre 2023
Partagez cet article
Facebook Twitter Print

Derniers articles

COUPE DU CONGO DE BASKETBALL 2023 : Virunga champion chez les Messieurs, CNSS conserve son titre chez les Dames
PROJET 145 TERRITOIRES AU KWILU : Des notables mobilisent leurs ressources
FORUM SUR LA GOUVERNANCE LOCALE : Les bourgmestres sollicitent le financement des projets de développement
PERSPECTIVES ECONOMIQUES : La BCC signale la persistance de risques inflationnistes
COUR DE CASSATION : Elie-Léon Ndomba Kabeya pour la discipline dans les rangs des magistrats
TRIBUNE : La formation professionnelle au coeur du développement de la RDC
OPINIONS
- Publicité -
Ad imageAd image

Nous suivre

Lire aussi

Politique

COUR DE CASSATION : Elie-Léon Ndomba Kabeya pour la discipline dans les rangs des magistrats

21 septembre 2023
Politique

TRIBUNE : La formation professionnelle au coeur du développement de la RDC

21 septembre 2023

NOUVELLE LOI ELECTORALE ET LEGISLATIVES NATIONALES : Recevabilité ou non des listes de candidatures

31 août 2023
Politique

OBSERVATION ELECTORALE : Synergie entre la commission des droits de l’homme et la société civile

31 août 2023
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS
Menu
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS

Journal d’informations générales paraissant à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

  • Avenue Njombo, 57 C/Ngiri-ngiri, RD-Congo
  • administration@lemaximum.cd
  • +243 97 20 71 204
Statistiques des visites
  • 1 129
  • 911
  • 26 424
  • 16 374 550
Facebook-f Instagram Twitter Youtube

Removed from reading list

Annuler
Welcome Back!

Sign in to your account

Mot de passe perdu?