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Le Maximum > Blog > A la une > AFFAIRE THIERRY MICHEL VS LES BALUFU : Manigances dans le prétoire
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AFFAIRE THIERRY MICHEL VS LES BALUFU : Manigances dans le prétoire

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Thierry Michel et les frères Balufu
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L’affaire opposant les frères congolais Balufu, auteurs de «Congo, le silence des crimes oubliés», un film produit il y a une dizaine d’années, au cinéaste belge Thierry Michel qui vient de produire «Congo, l’empire du silence», sur le même sujet, prend une curieuse tournure. Siégeant le 30 août 2022 pour la seconde fois dans cette affaire, le tribunal de paix de Kinshasa/Gombe l’a renvoyée de nouveau au 6 septembre. Motif avancé : accéder à la demande des avocats du cinéaste belge et de sa productrice, Christine Pirraux, qui ont sollicité plus de temps pour présenter les pièces d’identité de leurs clients. L’instance judiciaire congolaise procédait ainsi au deuxième renvoi de ce dossier, après une première décision similaire due à l’absence de procurations des clients d’une partie en cause. Une manoeuvre dilatoire, selon la partie citante. Gilbert Balufu Bakufa, plutôt dépité, dénonce «irrespect et légèreté face à la justice congolaise. On a fait une remise de trois mois. Trois mois après, ils se présentent au tribunal sans pièces justificatives. La justice a constaté cette légèreté. Nous voulons que le droit passe», fulmine le cinéaste congolais, qui n’en démord pas. «Nous avons remis au tribunal la copie de notre film et nous attendons que Thierry Michel et consorts déposent aussi la leur pour que le tribunal se livre à une comparaison utile», explique-t-il.

Litige dénaturé

Le litige qui oppose les deux parties paraît pourtant simple, à première vue. Le cinéaste congolais Gilbert Balufu accuse son collègue belge, Thierry Michel, de plagiat «Congo, le silence des crimes oubliés» dans son récent film-documentaire, «L’empire du silence». «Même la structure narrative et titre  quasi identique (du film de Thierry Michel, ndlr) découlent de notre œuvre», affirme Gilbert Balufu. « Nous avions pris contact avec lui pour demander gentiment de mettre à notre disposition la copie de son film afin de procéder à une comparaison et lever les soupçons ou les confirmer. Thierry Michel a refusé et c’est ainsi que nous avons décidé de nous adresser à la justice», explique le cinéaste congolais, également professeur d’universités.

Au lieu de régler ce contentieux qui relève des droits d’auteurs, Thierry Michel s’emmure dans des considérations de politique politicienne, au motif que son œuvre traite des crimes et atteintes aux droits de l’homme en RDC. «Une étude juridique a été faite par un bureau spécialisé en droits d’auteur à la demande de la Scam dont je suis membre et dont les frères Balufu sont membres pour déceler le vrai du faux. Cette étude a bien précisé évidemment qu’il n’y avait aucun plagiat, mais il y a cette tentative de censure brutale de la part des frères Balufu qui veulent empêcher cette parole des victimes que j’ai récoltée de s’exprimer. Mais ce qui est paradoxal, c’est que leur film, qui date de 2015, est un film fantôme que personne n’a vu». Le cinéaste belge, déjà auteur de documentaires sur l’ancien gouverneur  du Katanga Moïse Katumbi et le Nobel congolais de la paix 2018, Denis Mukwege, semble s’accrocher désespérément  à la mauvaise réputation des institutions congolaises en brandissant le risque d’une justice qui serait sans voie de recours dans ce  pays. A une procédure judiciaire en bonne et due forme,  il préfère l’avis d’un prétendu bureau spécialisé et prend prétexte du fait que le film produit en 2015 par Gilbert Balufu n’avait pas été projeté pour s’en approprier indûment des extraits. Comme si la non publicité d’une oeuvre de l’esprit était de nature  à permettre à tous les plagiaires de s’en donner à coeur  joie.

Au nom de la lutte

Mardi 30 août avant la projection de son documentaire litigieux à Bukavu, Thierry Michel est monté au créneau pour inscrire son film dans la lutte contre l’impunité des auteurs des crimes commis en RDC. L’homme a effleuré ainsi une corde sensible dans cette région en proie à une insécurité récurrente depuis plusieurs décennies, du fait de milices et bandes armées qui, comme chacun le sait, essaiment en raison de l’exploitation des richesses minières dont regorge le pays. «L’empire du silence» prolonge son précédent film consacré au Dr Mukwege, «L’homme qui répare les femmes». «L’empire du silence dénonce ces violences, et l’impuissance des organisations internationales à y mettre fin, et appelle à une réaction forte des autorités congolaises et de la communauté internationale», a expliqué le cinéaste belge. Sans la moindre allusion au fait que la violence dont question plonge ses racines dans les insatiables besoins d’approvisionnement d’entreprises industrielles occidentales en matières premières indispensables à leurs technologies.

Les causes des violences

Plutôt que de soumettre son œuvre à une confrontation judiciaire qui aurait aidé à assurer qu’il n’a pas copié celle de son collègue Balufu, Thierry Michel préfère politiser le litige, accusant son collègue de conspirer contre «sa» vérité sur les crimes commis en RDC. Une vérité qui occulte une autre en réalité, puisqu’elle demeurre muette sur les véritables responsables de la tragédie que vivent les Congolais des territoires de l’Est. «L’empire du silence, ce sont les capitalistes occidentaux qui pillent les richesses naturelles de la RDC et de l’Afrique depuis des siècles. La promotion de cette œuvre cinématographique en RDC procède d’une volonté de jeter la poudre aux yeux de l’opinion nationale», estime un critique de l’Institut national des Arts de Kinshasa, interrogé par Le Maximum sur le sujet. L’empressement avec lequel certains médias globaux s’empressent de voler au secours du cinéaste belge conforte cette lecture des faits.

A l’instar de la DW allemande, RFI a vu dans le procès contre Thierry Michel ouvert le 26 août, «le procès d’un documentaire sur fond de politique, parce qu’une condamnation par la justice congolaise entraînerait la saisie et l’interdiction du film et son emprisonnement».

Une autre face du véritable empire du silence  délibérément ignoré par le cinéaste belge.

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