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10EME CONFERENCE SUR LA SECURITE INTERNATIONALE : Moscou moins isolé

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Le ministre de la Défense, Dr Gilbert Kabanda à la 10ème conférence de MCIS à Moscou
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La Russie de Vladimir Poutine a organisé, le 16 août 2022 à Moscou, la 10ème Conférence sur la sécurité internationale (MCIS) pour mobiliser quelques 35 pays afin de réfléchir sur l’évolution de la sécurité à travers le monde, notamment les problèmes de stabilité globale et régionale, particulièrement en ce qui concerne l’Asie, l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Amérique latine et l’Europe, selon le Moskovki Komsomolets, un tabloïd russe. Le n° 1 russe a saisi l’occasion pour justifier l’intervention militaire de ses troupes en Ukraine et dénoncer les agissements de l’Otan  dans ce pays.

Pendant ces assises, Sergueï Choïgou, ministre russe de la Défense, et le Chinois Zhang Ming, secrétaire général de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ont présenté des exposés sur les principales questions de sécurité internationale. De nombreux pays du continent africain dont la RDC de Félix Tshisekedi, avaient été invités à prendre la parole en la circonstance.

Situation sécuritaire en RDC

Dans sa communication à ce forum intitulé «Briefing sur la situation sécuritaire en RDC à l’attention des pays amis (cas de menace de groupes armés, forces négatives, groupes terroristes et alliés dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri)», le Dr Gilbert Kabanda Kurhenga, ministre de la défense rd congolais s’est félicité des relations d’amitié existant entre la Russie et la RDC en faisant état du fait que «le bon ami est celui qui s’abstient toujours de nous faire chanter, de nous abreuver de blâmes et de sanctions subjectives». Par la suite, le ministre de la Défense de la RDC a ajouté que «l’objectif immédiat du ministère de la Défense de mon pays, est de mobiliser et d’obtenir les moyens nécessaires pour les FARDC en faveur des opérations contre les groupes terroristes et leurs alliés actifs dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri où ils commettent des tueries, massacres et destructions. L’appui multiforme de la Russie et de l’ensemble des pays participants à cette conférence est vivement souhaité».

Rappelant, dans la foulée, que la RDC dispose de «suffisamment de potentialités aussi bien humaines que matérielles à mettre au service de son peuple et du reste du monde», le patron du ministère de la Défense congolaise a expliqué aux délégations présentes à Moscou que «la persistance de l’activisme des forces hostiles essentiellement externes, notamment les forces armées du Rwanda, retarde le développement (de la RDC, ndlr) et de surcroit, menace la sécurité internationale, thème cher à cette Conférence de Moscou».

Protéger le poumon du monde

Sur le thème principal des assises tenues dans la capitale russe, le Dr Kabanda s’est étalé sur les méfaits méconnus de l’insécurité endémique délibérément entretenue en RDC. «Il est important pour notre forum de souligner cette menace délibérée à la paix en Afrique Centrale avec toutes ses dangereuses implications socio-économiques dans la sous-région et dans le monde. Car, déstabiliser la RDC qui est située au cœur de l’Afrique en cette période, c’est compromettre gravement, le désormais premier poumon du monde devant l’Amazonie, puisque détenteur de la principale concentration des tourbières planétaires pour la séquestration du carbone, principal agent causal du réchauffement climatique. Mais aussi, déstabiliser la RDC, c’est mettre gravement en danger l’exploitation équitable pour la planète d’importantes richesses exceptionnelles du sol et du sous-sol de ce pays béni de Dieu, qui a voulu que lui tout seul remplisse tout le tableau périodique des éléments chimiques de Mendelieff», a-t-il martelé.

Il avait auparavant clarifié la position stratégique du Congo-Kinshasa au regard des enjeux mondiaux. «La RDC tient à sa politique d’objectivité stratégique envers tous les pays du monde. Elle demeure dans une vision de non-alignement systématique dans les conflits, la non-ingérence et la non-interférence dans les affaires intérieures des autres Etats», a-t-il indiqué. Avant d’expliquer qu’«en rapport avec l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, certes, la RDC avait  eu à voter, par principe, contre la guerre au regard des conséquences humaines et économiques qui en découlent pour toutes les parties belligérantes, agresseurs et agressés. Mais elle garde toute son amitié, sa reconnaissance et sa considération pour tout le soutien que (la Russie, ndlr) lui a toujours apporté depuis 62 ans».

Néocolonialisme occidental

Le ministre russe de la Défense, a pour sa part déclaré qu’en exerçant une pression militaire ou en soutenant des mouvements terroristes et séparatistes en Afrique, l’Occident vise à rendre le continent de nouveau dépendant. Il s’est félicité de la présence de hauts gradés des forces de pays amis comme le Burundi, la Guinée, le Mali, le Cameroun, le Soudan, l’Ouganda, le Tchad, l’Ethiopie et l’Afrique du Sud.

Sergueï Choïgou a fait part des intentions de la défense russe d’élargir les interactions militaires et techniques avec les pays africains. «Nous apprécions votre soutien et nous sommes déterminés à renforcer le partenariat dans des projets mutuellement avantageux», a-t-il encore soutenu.

Parmi les interventions africaines du haut de la tribune du MCIS, celle du général Saïd Chengriha, chef d’Etat-major de l’armée nationale populaire algérienne n’est pas passée inaperçue. Il a lancé une interpellation pathétique aux occidentaux sur la situation sécuritaire en Afrique. Arguant du fait qu’ «aucun pays n’est à l’abri de la menace terroriste et de ses conséquences», le général Saïd Chengriha a exhorté la communauté internationale à réaliser «l’importance du maintien de la paix dans le monde tout en se concentrant sur la sécurité humanitaire et en tenant compte des causes réelles des crises dans le monde en général et l’Afrique en particulier». A l’appui de son exhortation, le patron de l’armée algérienne a rappelé que «depuis la chute du régime de Kadhafi, l’Afrique de l’Ouest est confrontée à des groupes armés terroristes. Ces derniers ont prospéré suite à la chute de l’ancien guide libyen et grâce à son armement diversifié qui s’est évaporé dans la nature. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont secoués par des attaques terroristes qui n’en finissent pas».

Pour sa part, Sadio Camara, ministre malien de la Défense, a dit toute la reconnaissance de son pays à la Russie pour le soutien accordé afin de renforcer sa souveraineté et normaliser la vie de ses citoyens. «Le Mali est resté debout et le partenaire russe est resté à ses côtés. Le bilan du partenariat renforcé russo-malien est éloquent. Malgré l’embargo, le Mali a acquis en quelques mois davantage de moyens militaires que pendant ces 30 dernières années», a-t-il bûcheronné.

Aucun pays occidental n’a pris part aux assises de Moscou auxquelles ont participé plus de 35 pays de l’hémisphère  Sud.

La RDC à l’heure des reconquêtes hégémoniques

La présence du ministre de la Défense de la RDC au MCIS à un moment où l’Afrique est confrontée à une tentative de reconquête néocoloniale par l’Occident, est tout sauf banale.

La récente tournée du secrétaire d’État américain Antony Blinken à Kinshasa était notamment consacrée à la consolidation de l’alliance ‘‘stratégique’’ entre le pays de Lumumba et l’Oncle Sam désireux de renforcer l’isolement de la Russie sur la scène mondiale.

La position mi-figue mi-raisin de Washington face à l’agression caractérisée du Congo par le Rwanda, autre allié stratégique des Etats-Unis suscite beaucoup de méfiance au sein de l’opinion publique congolaise.

Le chef d’Etat-major de l’armée algérienne, Saïd Chanegriha, à la 10ème conférence de MCIS à Moscou

Alors que l’Europe suit  aveuglément la directive américaine consistant à couper tout lien avec la Russie malgré le contrecoup économique sur ses propres citoyens, d’autres nations, en Asie et en Afrique particulièrement, expriment de plus en plus leurs doutes sur l’intérêt qu’elles auraient à suivre de manière moutonnière et à leur corps défendant les oukases des Etats-Unis à cet égard.

On rappelle que le 19 juillet déjà, Vladimir Poutine avait organisé  une réunion trilatérale fructueuse avec ses homologues iranien et turc à Téhéran, qui a démontré un certain degré de cohérence dans les programmes respectifs de politique étrangère des Etats parmi lesquels un membre de l’OTAN rétif à de telles injonctions suicidaires.

A l’issue de cette tripartite, Poutine a eu un entretien en visio-conférence avec  Mohammed ben Salmane, le prince héritier d’Arabie saoudite, quelques jours après la visite de Joe Biden à celui qui était jusque-là pour le 46ème président américain ‘‘le paria de Riyad’’.

Quelques jours plus tard, l’Arabie saoudite  avait opposé une fin de non recevoir à la requête américaine d’augmenter drastiquement sa production pétrolière pour contrebalancer l’impact de la rupture par la Russie des approvisionnements en hydrocarbures de l’Europe.

Peu après, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, a entamé une tournée diplomatique de quatre jours en Afrique, en visitant l’Égypte, puis le Congo-Brazzaville, l’Ouganda et l’Éthiopie. Cette tournée préparait en fait le terrain pour le deuxième sommet russo-africain qui se tiendra cette année à Addis-Abeba.

En plus de rassurer les partenaires africains sur les livraisons garanties de blé russe et ukrainien et d’autres marchandises dont le continent a désespérément besoin, la tournée du chef de la diplomatie russe a permis de définir une vaste stratégie de développement de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Ouest qui verra la création de vastes zones de libre-échange pour faciliter l’extension de la nouvelle route chinoise de la soie et des couloirs de transport Nord-Sud, malades de la faillite économique prévisible de l’occident.

40 des 55 États africains (y compris l’Union africaine) ont signé des protocoles d’accord avec l’initiative chinoise «Belt and Road» (BRI), rejoignant dans ce projet 20 États arabes.

Vers la dé-dollarisation de l’Afrique

Dans le prolongement des systèmes de paiement alt-SWIFT mis en place par la Russie et la Chine, il convient de noter qu’à compter du 13 janvier 2022, un système panafricain de paiement et de règlement a été créé pour permettre aux nations africaines de régler leurs balances commerciales en leurs propres monnaies plutôt qu’en dollars US.

Par ailleurs, les Zones économiques spéciales parrainées par la Russie et la Chine de l’Égypte en RDC deviendront bientôt des points de concentration des approvisionnements unifiés pour les marchandises produites dans toute l’Afrique et destinées à l’exportation vers la Russie ainsi que pour les marchandises russes (notamment le blé et les engrais) vers l’Afrique.

L’Égypte en est aux dernières étapes de la négociation d’un accord de libre-échange entre l’Union économique égyptienne et l’Eurasie (dont l’élaboration a duré sept ans). Elle a également fait part de son intention de rejoindre les BRICS (avec l’Arabie saoudite et la Turquie) le 14 juin dernier. En 2021, l’Égypte est devenue un membre à part entière de la Banque de développement des BRICS.

Du point de vue du développement économique physique, Moscou a fait savoir à toutes les nations africaines que l’accès à l’énergie nucléaire avancée produite par Rosatom (le géant nucléaire d’État russe) sera une priorité absolue. Cela est d’autant plus important que les puissances occidentales ont écarté l’Afrique noire de la technologie nucléaire pendant des générations dans le cadre d’une véritable politique d’apartheid technologique. C’est le cas du blocus imposé sur l’exploitation de l’uranium de la RDC dont on sait pourtant qu’il a servi avant l’indépendance à la fabrication de la bombe atomique qui a été larguée sur Hiroshima et Nagasaki au Japon, donnant la victoire aux puissances alliées occidentales.

A.M

 

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