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TENSIONS COMMUNAUTAIRES AU KATANGA : Risque d’une guerre ethnique

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Participants à la table ronde grand Kasaï - grand Katanga
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10 jours. C’est la durée des travaux de Lu­bumbashi consacrés à la cohabitation pacifique entre ressortissants des provinces kasaïennes et katangaises. Outre le 1er ministre, Sama Lukonde, qui a personnellement dirigé ces assises, les gou­verneurs et présidents des Assemblées des pro­vinces kasaïennes et ka­tangaises, leurs ministres provinciaux, les autorités coutumières et moult experts ont effectué le déplacement du chef-lieu du Haut-Katanga. Avant d’être rejoints par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, qui a clôturé les travaux samedi 30 avril 2022.

L’affaire est donc sérieuse. En effet au Katanga, «la situation est pré-insur­rectionnelle. Il y a un fort sentiment d’impunité chez les jeunes kasaïens qui arrivent chez nous, ne res­pectent rien, ni les lois, ni nos coutumes, s’estimant protégés par le président Tshisekedi et l’inaction du gouverneur Kyabula», déclarait peu avant les assises un notable de la province cuprifère.

Mémorandum révélateur

Dans un mémo adressé au président de la Répu­blique, le 29 avril 2022, la société civile du Katanga démembré stigmatise les principales causes des frustrations populaires : «la marginalisation orga­nisée des leaders katan­gais, la justice à double vitesse dont sont victimes les katangais et les in­délicatesses de certains jeunes ressortissants du Kasaï aggravées par leur insoumission envers les autorités katangaises légalement établies», y lit-on. Plus en détail, les rédacteurs fustigent «les mouvements massifs appa­remment organisés des populations du Kasaï vers le Katanga » qui deviennent une menace sécuritaire, sociale et économique, et en appellent, carrément, à contenir la population de l’espace kasaï chez elle.

Ce n’étaient pas des paroles en l’air. Ces der­niers mois, des images présentant des flux de jeunes kasaïens se ruant vers le Katanga à bord de trains ou de véhicules de transport de marchan­dises ont abondamment circulé sur la toile. Elles ont coïncidé avec une série d’accidents ferroviaires dans la région qui ont provoqué de nombreuses victimes, notamment celui survenu en mars 2022, causant la mort de 72 personnes et de nombreux blessés.

Il s’en est suivi un ras-le-bol qui s’est dange­reusement répandu, parfois à l’instigation d’acteurs socio-politiques, à l’instar de la députée nationale lualabaise Do­minique Munongo qui, début avril 2022, déclara carrément les kasaïens indésirables au Katanga. Dans le même temps, des groupes xénophobes ont essaimé dans les réseaux sociaux avec des titres évocateurs «Rentrez chez vous » (RCV) ou encore « Allez construire chez vous » (ACCV). Il fallait urgemment prévenir l’explosion sociale dans cette partie de la RDC.

Samedi 21 avril 2022, le 1er ministre Sama Lukonde a gagné Lu­bumbashi à la tête d’une importante délégation gouvernementale. Objec­tif : oeuvrer à l’améliora­tion du vivre ensemble entre les communautés kasaïenne et katangaise à travers l’organisation d’une table ronde sur la paix et la réconciliation entre elles.

Améliorer le vivre ensemble

Au terme des travaux, samedi 30 avril, des re­commandations regrou­pées sous 4 thématiques ont été formulées : poli­tique, administrative et juridique (dupliquer les centres d’attraction éco­nomique et sociale dans les provinces du Grand Kasaï, créer des marchés transfrontaliers dans le Grand Kasaï à la frontière avec l’Angola à l’instar de Kasumbalesa avec la Zambie, faciliter l’accès au marché du diamant, faciliter la création des entreprises en mettant en place un guichet unique à la création des entreprises dans toutes les provinces du Grand Kasaï, obtenir l’appui de l’ANAPI dans la création des entreprises, interdire tout transport de personnes par train ou camion de marchan­dises, instaurer le système de feuilles de route pour identifier ou encadrer les voyageurs se déplaçant d’une province vers une autre, créer un cadre de concertation permanent entre les espaces grand Katanga et grand Kasaï sur les questions de ges­tion de leurs provinces respectives, veiller à la stabilisation des institutions politiques provinciales dans les deux espaces); sécuritaire (promouvoir l’emploi et encourager l’investissement étranger et local dans les provinces, financer la reconstruc­tion des infrastructures ferroviaires, routières, scolaires et universitaires, réorganiser le service de cadastre minier en réattribuant les zones d’exploitation dans les provinces, faire respec­ter la loi, augmenter les effectifs de la police natio­nale, assurer sa formation et la doter du matériel conséquent, contrôler la circulation d’armes de guerre, contrôler le mou­vement des hommes en uniforme et ramener ceux en divagation notamment les 756 policiers venus illégalement du grand Kasaï et du Tanganyika vers le Haut-Katanga et le Lualaba; Socio-culturelle (organiser et intensifier la sensibilisation pour promouvoir le civisme en ciblant des groupes spécifiques à travers les canaux de communication existants, sensibiliser et encourager les petits mar­chands à s’installer dans différents marchés, faire appliquer strictement une justice distributive équitable pour rétablir l’ordre public et l’auto­rité de l’État, créer des centres d’encadrement et de formation profession­nelle spécialisées dans les entités territoriales décentralisés au béné­fice des jeunes, doter les gouvernements provin­ciaux de financements conséquents pour leur permettre de faire face à l’accroissement brusque de la démographie, or­ganiser les centres de formation profession­nelle et multiplier les activités sportives pour les jeunes ; Economique (multiplier les unités de production dans le grand Kasaï, y créer des mini barrages électriques, assurer l’exploitation des sous-sols dans l’espace kasaïen pour l’exploita­tion minière, financer la construction, la réhabili­tation et l’entretien des routes de desserte agricole et des routes interpro­vinciales, impliquer les paysans dans le cantonnage manuel, réhabiliter les routes nationales dont la route Kalamba Mbuji ainsi que celle de Kan­janja pour désenclaver les espaces du centre de la RDC et relier plusieurs provinces, encourager les initiatives locales dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche, et d’élevage en rendant disponible les intrants) etc.

Autant de solutions conjonc­turelles qui n’épuisent pas le problème récur­rent de la cohabitation en dents de scie entre communautés au Katanga.

Manipulations identitaires

Les observateurs conviennent, et des conférenciers l’ont rappelé au cours de la table ronde de l’Hôtel Pullman Karavia à Lubumbashi.

Dans les conflits récurrents entre kasaïens et katangais, la manipulation des identités joue un rôle déterminant.

Moïse Katumbi avec une délégation américaine

D’abord, parce que histori­quement et géographique­ment les kasaïens ont vécu du XVème au XIXème siècles sur l’étendue qui couvre les provinces actuelles du Kasaï, du Kasaï-Central, du Kasaï- Oriental, de la Lomami, du Haut-Lomami, du Maniema, du Lualaba et du Tanganyika (Prof. Dibwe dia Mwembu) ; mais aussi en raison du fait que la cohabitation entre les deux communautés date administrativement de la création du grand Katan­ga en 1910, une entité qui incluait une partie de ce qui deviendra plus tard le grand Kasaï.

Ensuite, parce que les prin­cipales conflagrations com­munautaires entre kasaïens et katangais ont eu des sou­bassements politiques : en 1936-1941, c’est la désigna­tion d’Albert Kabongo, un kasaïen en qualité de chef de centre d’Elisabethville (Lubumbashi) qui suscite des contestations. En 1957, ce sont les résultats des élec­tions communales au terme desquelles aucun katangais d’origine n’est élu qui furent à la base des affrontements qui découchèrent sur la création de la CONAKAT par Godefroid Munongo, le même Munongo qu’on retrouvera en 1961 parmi les bourreaux du kasaïen Patrice-Emery Lumumba, emblématique père de l’in­dépendance congolaise et ensuite à l’origine du 1er pogrom dénommé «Kifa­kiyo» (balayer) visant les ressortissants balubakat (katangais pro-lumum­bistes) et kasaiëns accu­sés de soutenir les leaders unitaristes Jason Sendwe et Patrice Lumumba. En 1992-1993, à l’instigation du Maréchal Mobutu, des acteurs politiques katangais (Kyungu wa Kumwanza et Nguz -a- Karl I Bond) ont pris la tête du second pogrom anti-kasaïen pour affaiblir l’alors 1er ministre Etienne Tshisekedi (Me Hubert Tshiswaka).

Responsabilités politiques

L’embrasement qui menace le Katanga n’est donc pas attribuable aux seuls fac­teurs socio-économiques, et Félix Tshisekedi ne s’y trompe guère. A la clôture des travaux de Lubumbashi, samedi dernier, le président de la République a mis en garde les leaders politiques, responsables religieux et forces vives sur leur rôle dans la construction de l’unité nationale «souvent sapée par les ambitions des uns et des autres». L’allusion aux acteurs locaux est à peine voilée. «Puisse nos langues devenir des véritables vecteurs d’unité et non d’installation des barrières hostiles. Nous sommes un peuple d’une seule et même nation, une nation qui continue de faire l’objet de menaces sur son intégrité et son patrimoine national, mais une nation que nous avons le devoir et la mission de protéger pour assurer un meilleur avenir aux géné­rations futures. Préservons notre unité, notre solidarité et notre intégrité nationale», a martelé le président.

La sortie anti-kasaïenne de la katumbiste Dominique Munongo, début avril 2022 révèle l’ancrage des manipu­lations identitaires dans le clan de l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, candidat à la présidence de la RDC que l’on dit admi­rateur du défunt leader sécessionniste katangais Tshombe.

Katumbi s’affiche, dès 2003 comme le continuateur de l’oeuvre anti-kasaïenne de certains de ses prédéces­seurs.

La donne Katumbi

Parmi ses exploits, on rappelle l’affaire Kabasele Mwamba, du nom du PDG d’Interfruits et inventeur de la célèbre liqueur «Pousse-Café» qui s’était vu déposséder de sa mine de Mbola (80 Km de Lubumbashi) en raison de ses origines kasaïennes le 6 juin 2006, lorsque Katumbi diligenta une expédition d’un groupe de casseurs à Mbola pour vandaliser sauvagement les lieux et y piller des minerais ainsi que tout ce qui représen­tait quelque valeur. «Moïse Katumbi avait appris que dans cette mine qui appartenait à un ‘‘non-originaire’’ étaient enfouis des produits miniers d’une teneur très élevée et s’est lancé à sa conquête», a rapporté l’avocat d’affaires Jean-Claude Muyambo en 2014.

Plus de 15 ans après, l’homme ne semble pas avoir changé de fusil d’épaule. «Katumbi manie habilement politique et affaires, autant qu’il profite de l’aura que lui procure sa position de propriétaire du TP Mazembe de Lubumbashi, un des plus grands clubs de football de la RDC pour par­venir à ses fins», explique un diplomate occidental en poste à Kinshasa. De père juif grec et de mère zam­bienne, Moïse Katumbi a vu ses ambitions présidentielles contrariées sous la présidence de Joseph Kabila et remue terre et ciel pour renverser cette équation ‘‘biologique’’. Y compris en tirant sur la corde du repli identitaire et des menaces d’affronte­ments communautaires au cas où on l’excluerait de la course au top job en RDC.

Ses détracteurs voient son ombre derrière le grief de «la marginalisation organi­sée des leaders katangais » brandi par «la société civile du Katanga démembré», une organisation manifestement conjoncturelle brusquement sortie de nulle part. «Tout le monde sait qui est derrière ce groupe ici à Lubumbashi», estime notre source.

Vote de la loi électorale

Alors que la loi électo­rale est en débat, le cercle katumbiste se répand en menaces contre quiconque se hasarderait à barrer la route au richissime ancien gouverneur du Katanga vers la présidence en l’empêchant de candidater.

La perspective est pourtant inéluctable, sauf à consacrer par couardise la suicidaire extraversion qui caractérise la gestion et l’exploitation de la RDC depuis son accession à l’indépendance en 1960.

Ces dernières semaines, les réseaux sociaux ont été inon­dés de vidéos présentant des populations rassem­blées en on ne sait quelle circonstance dénonçant le vote probable d’une loi «destinée à évincer Moïse Katumbi de la course à la présidentielle». Une fumisterie qui a fait dire à une dame du Tanganyika que «nous, les populations de la province du Tanganyika exigeons que tout fils de ce pays postule à la présidentielle : que ce soit Bemba, Kabila, Tshisekedi ou autre …». Un incroyable retour à la case départ qui fait dire à ce professeur de sciences sociales à l’UNILU, interrogé par Le Maximum qu’«au-delà de la bonne foi de ces populations qui ont cru à ce qu’on leur a expliqué transparaît une dangereuse propension à faire table rase des lois qui doivent régir le bon fonctionnement et pré­server les intérêts légitimes de l’Etat sur des bases objec­tives. Et c’est caractéristique d’un de nos prétendants à l’élection présidentielle».

L’allusion à Katumbi, prêt à mettre le feu à toute la RDC si ses appétits politiques-et économiques- venaient à être contrariés est à peine voilée.

Même s’il apparaît clairement que de ce pays et de ses Intérêts Nationaux cet acteur politique-là n’a que faire.

Racisme à l’envers

Les médias proches du mil­liardaire katangais d’adop­tion autant que ses ‘‘clients’’ n’ont de cesse de dénoncer l’amendement relatif à l’ori­gine des deux parents de tout candidat à la prochaine présidentielle introduit par le député Nsingi Pululu à l’Assemblée nationale. «Du racisme planifié», selon ces phalanges katumbistes. Oli­vier Kamitatu, directeur de cabinet de Katumbi est plus explicite encore sur le sujet affirme dans un tweet daté du 3 mai 2022, que «leur thèse scabreuse tient d’un racisme scientifique qui heurte la Constitution. Le pouvoir ne se gagne pas au prix de l’exclusion». Ci-git la dangereuse consécration de l’extraversion de la RDC en tant qu’Etat – Nation que certains esprits chagrins tentent de ramener au statut de colonie internationale de l’Etat Indépendant du Congo léopoldien de 1885 et du Congo-Belge de 1908 conformément à la volonté des puissances coloniales parties prenantes à la conférence de Berlin de 1885.

Le racisme ne peut se conce­voir que dans les relations entre races différentes (noire, blanche, jaune) et non entre populations noires de cette Afrique noire à laquelle appartient la RDC.

Conditionner la candidature à la présidentielle dans ce pays tant convoité à l’absence d’une allégeance partagée de l’impétrant n’a rien de raciste. De même qu’un Congolais, né d’un parent israélien ou zambien, ne sera jamais autorisé à concou­rir à la présidentielle en Israël ou en Zambie sans que pour autant ces Etats soient taxés de racistes. Ce sont ceux qui veulent impo­ser des étrangers notoires dans la compétition pour le top job en RDC qui font du racisme à l’envers.

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LE MAXIMUM 5 mai 2022
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