Le Maximum

Informations générales

Notification Voir plus d\\\'articles
Dernières nouvelles
CHAMPIONNAT NATIONAL DE BOXE : Marcelat Sakobi satisfaite de sa médaille d’or
Sport
Quatre arbitres sudafricains pour le match RDC-Mauritanie à Lubumbashi
Sport
RDC-MAURITANIE : Le groupe des Léopards affiche complet à Lubumbashi
Sport
Les offres d’emploi du Maximum
Offre d'emploi
MASISI : Le M23 installe des nouveaux chefs d’administration
PROVINCES
Aa
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS

Le Maximum

Informations générales

Aa
  • À LA UNE
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • CULTURE
  • BUSINESS
  • JUSTICE
  • DIASPORA
  • RELIGION
  • OFFRE D’EMPLOI
Search
  • À LA UNE
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • CULTURE
  • BUSINESS
  • JUSTICE
  • DIASPORA
  • RELIGION
  • OFFRE D’EMPLOI
Suivez nous
Le Maximum > Blog > A la une > PRESIDENTIELLE 2023 : Matata : Candidature-bouclier
A la unePolitique

PRESIDENTIELLE 2023 : Matata : Candidature-bouclier

LE MAXIMUM
LE MAXIMUM
Partagez
12 lecture minimale
Augustin Matata Ponyo
Partagez

Dans une salle comble du Show Buzz à Kinshasa, le séna­teur Matata Ponyo a procédé mardi 3 mai 2022 à la clô­ture du 1er congrès de son tout nouveau parti, Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), dont la créa­tion avait été annon­cée quelques jours plus tôt. A l’occasion, l’ancien 1er ministre de Joseph Kabila a an­noncé sa candidature à la présidentielle de 2023 en RDC. Selon Matata, 58 ans, sa candidature est moti­vée par «l’instabilité et la précarité dans la­quelle végète le pays et qui nécessite l’instau­ration d’un leadership et une gouvernance de qualité».

Le challenge que s’offre ainsi ce natif de Kindu en province du Maniema (envi­ron 2 millions d’âmes sur 132.250 km2, soit 2,71 % de la popula­tion de la RDC) paraît abordable sur papier. Sans plus.

L’ancien 1er ministre est titulaire d’un doc­torat en Sciences éco­nomiques de l’Univer­sité Protestante du Congo (UPC) obtenu en 2018 après que l’Université de Kin­shasa eût refusé de recevoir sa thèse pour cause d’énervement de certains principes et normes acadé­miques en la matière.

Expérience

Augustin Matata n’est pas dépourvu d’expé­rience dans la gestion des affaires de l’Etat. Loin s’en faut. Outre une carrière scien­tifique à l’ombre du célèbre monétariste Tshiunza Mbiye, ré­cemment décédé, qui lui permit de se fami­liariser avec l’analyse macro-économique et la conduite des poli­tiques budgétaires ainsi que les ques­tions de développe­ment, l’homme avait fourbi ses armes à la Banque centrale du Congo (BCC) de 1988 à 2000. A ce titre, il avait bénéficié de plusieurs stages de perfectionnement à travers le monde, particulièrement à la Banque de France et au Fonds monétaire international (FMI).

Ainsi armé, Matata devint conseiller en matière des relations avec les institutions internationales au mi­nistère des Finances entre 2000 et 2003 avant d’oeuvrer à la création du Bureau central de coordina­tion (BCECO) dont il deviendra directeur général pendant 7 ans (2003-2010). En février 2010, l’ancien président Kabila lui confiera les com­mandes du ministère des Finances jusqu’à sa nomination comme 1er ministre en avril 2012 après avoir frôlé la mort dans un crash d’avion à l’aéroport de Kavumu à Bukavu.

Le LGD, son parti po­litique a été lancé fin avril 2022, au milieu du tumulte judiciaire à charge de son fonda­teur, qui assure ambi­tionner de redonner grandeur et dignité à la RDC et à l’Afrique.

L’ancien 1er ministre révèle que ses ambi­tions présidentielles se fondent dans le droit fil des icônes po­litiques congolaises que sont Lumumba, Mobutu, les Kabila père et fils ainsi que Etienne Tshisekedi et plus loin, le Sud-africain Nelson Man­dela. Sans prendre en compte les différences et les contradictions qui ont émaillé la praxis politique de ces grandes person­nalités. «Associer Mo­butu, un dictateur à nul autre pareil, à Lu­mumba, Nelson Man­dela ou Etienne Tshi­sekedi relève de la pure hérésie politique», observe à cet égard un professeur des sciences politiques de l’UNIKIN, l’université qui a décerné ses titres académiques de base à Mapon. Tout comme «associer Mobutu à Tshiseke­di qui demeure dans la mémoire de tous les Congolais comme celui qui a opposé la plus vive résistance au pouvoir dictato­rial de l’homme du 24 novembre 1965 est une incurie», avance l’interlocuteur du Maximum.

A l’évidence, le patron du LGD a péché par un véritable raccor­dement frauduleux dans le but de s’atti­rer la sympathie du plus grand nombre de ses compatriotes.

Amalgames au show au Show Buzz

Si la foule mobilisée, à grand renfort de bil­lets de banque comme le font la plupart des formations politiques rd congolaises, pour remplir les travées du Show Buzz mardi der­nier a applaudi à tout rompre la vedette du jour, l’opinion géné­rale en RDC reste pour sa part sceptique.

Une vue du public au Show Buzz de Kinshasa

Sur les réseaux so­ciaux, les réactions à l’événement de mardi au Show Buzz et aux propos de l’ancien 1er ministre sont loin d’être unanimes. Le même mardi, un internaute a déplo­ré le fait que «c’est seulement au Congo qu’on voit un gestion­naire public pour­suivi pour détourne­ments ovationné par un public stipendié». Un autre a interpellé d i r e c t e m e n t Augustin Matata : «durant 4 ans et 6 mois vous avez été 1er ministre mais inca­pable d’atteindre un budget de 10 milliards USD, de pacifier l’Est de la RDC. Vous avez étouffé l’Inspection général des finances et la justice en les pri­vant des moyens de fonctionner».

L’inventaire de ces prises de position anti-Mapon n’est pas exhaustif.

A l’évidence, c’est l’affaire Bukanga­lonzo du nom d’un emblématique projet agro-pastoral dans la province du Kwan­go à quelques enca­blures de la capitale qui entache le plus l’image et la crédibi­lité du nouveau can­didat au ‘‘top job’’ en RDC. «Après avoir dé­truit le pays, qu’avez-vous oublié de dé­truire. Il vous faut combien de Bukanga­lonzo ?», a tweeté une internaute enragée mercredi 4 avril dans la journée, pendant qu’on découvrait dans un autre posting le rêve d’un Congolais anonyme «de voir la justice réussir à condamner ceux qui comme Matata sont impliqués dans le dé­tournement des fonds affectés au projet Bu­kangalonzo».

Sur le sujet, l’ancien 1er ministre semble être allé un peu vite en besogne en s’en prenant particulièrement au pouvoir tshisekediste en place, coupable à ses yeux des poursuites judiciaires dont il fait l’objet.

Bukangalonzo

Le principal boulet que traîne Matata Po­nyo du fait de sa ges­tion des affaires de la République est sans doute ce retentissant fiasco du projet agro-pastoral de Bukanga­lonzo. Une véritable débâcle à la dimen­sion des prétentions et de la propagande dont cette initiative fut entourée par ses soins.

L’affaire Bukanga­lonzo, ce n’est pas à proprement par­ler l’Union sacrée de la Nation et Félix Tshisekedi qui la dé­terrent. C’est l’ancien 1er ministre FCC, Syl­vestre Ilunga Ilun­kamba qui, après une mission d’itinérance au Kwango, s’était ému de l’extraordi­naire gâchis du pro­jet qui semblait avoir été bâclé, technique­ment et financière­ment : la concep­tion du projet dont Matata Ponyo n’avait jamais arrêté de se vanter ; le choix d’un partenaire n’offrant aucune garantie, ni technique ni finan­cière; la conclusion de contrats de gré à gré suivis d’ordres de paiements en fa­veur dudit partenaire pour plus de 100 mil­lions USD. Des ano­malies auxquelles il faut ajouter quelques millions USD affec­tés aux cérémonies grandioses de lan­cement du projet et à la communication en faveur de ses ini­tiateurs. «Matata comptait déjà entrer dans l’histoire de la RDC et se position­ner en dauphin de l’alors président de la République, Joseph Kabila», constate un confrère en ligne.

Dans le fond, le projet était vicié. Par l’ab­sence d’une étude fiable de faisabilité technique, financière et environnementale. Même le choix du site était hasardeux, la structure des sols à l’endroit étant peu propice à une agricul­ture intensive envi­sagée, sans compter des paysans proprié­taires terriens de Bu­kangalonzo, dépouil­lés de leurs sources de production et convertis du jour au lendemain en poten­tiels chômeurs ou ouvriers.

Des équipements abandonnés de la ferme Bukangalonzo.

Ilunga Ilunkamba à la baguette

Le rapport de l’IGF qui cloue Matata Po­nyo au pilori au sujet de Bukangalonzo, c’est donc le profes­seur Sylvestre Ilunga Ilunkamba, alors 1er ministre issu du FCC, la même famille poli­tique que le nouveau candidat président de la République vient de quitter qui l’a commandé.

Il a chargé Jules Alin­gete Key, inspecteur-général des finances chef de services, de s’assurer que les fonds publics avaient été utilisés à bon es­cient, conformément aux règlements et aux lois. Mais aussi de dé­terminer les causes et les responsabilités en cas de mauvaise utilisation en revisi­tant la conception et l’affectation de plus de 150 millions USD liés au projet. Les dés étaient jetés.

Mardi dernier au Show Buzz, c’est donc un acteur poli­tique objet de pour­suites judiciaires qui s’est pavané devant un auditoire acquis à la cause de sa puis­sance financière plus que politique.

Des médias rap­portent que mercredi 4 mai 2022, le pro­cureur général près la Cour de cassa­tion, Victor Mumba, a transmis le dossier Bukangalonzo pour fixation auprès de l’instance habilitée, après que la Cour constitutionnelle se fut déclarée incom­pétente pour juger l’ancien 1er ministre ès qualité. «Il ne s’agit nullement d’une dis­culpation», explique au Maximun un pro­fesseur de droit de l’UNIKIN qui précise que «même si, protégé par la loi et ses immu­nités, Matata Ponyo échappe à la condam­nation par la justice de son pays, divers intervenants dans ce projet en paieront les frais et les intérêts de la société seront saufs».

Candidature-cuirasse

En se lançant de ma­nière aussi téméraire dans l’arène politique en qualité de can­didat à la présiden­tielle, Matata Ponyo semble donc vouloir renforcer la cuirasse que lui assure sa qua­lité d’ancien 1er mi­nistre devenu séna­teur pour se mettre à l’abri des poursuites judiciaires.

Il l’a reconnu mezzo vocce mardi dernier, en révélant avoir «re­fusé d’intégrer l’Union sacrée de la Nation de Félix Tshisekedi et de renoncer à ses ambi­tions à la prochaine présidentielle», ajou­tant dans un tonnerre d’applaudissement de ses laudateurs que «pour m’abattre politiquement, la machine politico-ju­diciaire a été mise en marche. Le parquet près le cour constitu­tionnelle s’y est em­ployé, mais la cour constitutionnelle a dit non à l’injustice. Le parquet près la cour de cassation vient de confirmer la décision de la cour constitu­tionnelle. Vive le bon droit». Sans parvenir à occulter les faits, qui demeurent têtus.

Les poursuites contre le nouveau candidat président de la Répu­blique ont été lan­cées longtemps avant la création de l’Union sacrée de la nation en mars 2021.

LE MAXIMUM

La rédaction vous conseille

L’EX-CANDIDATE A LA PRESIDENCE NE VEUT PAS D’ELECTIONS EN 2023 : Et revoici Marie-Josée Ifoku

CONFERENCE RUSSIE – AFRIQUE : Des Africains favorables au nouvel ordre mondial multipolaire

EN DETENTION A MAKALA : Édouard Mwangachuchu reçoit une triste nouvelle

REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES DE BASE : Les femmes de Lutendele manifestent pour la remise en état de la route des caravanes

AGRESSIONS RWANDAISES CONTRE LA RDC : Kagame s’agite

LE MAXIMUM 5 mai 2022
Partagez cet article
Facebook Twitter Print

Derniers articles

Quatre arbitres sudafricains pour le match RDC-Mauritanie à Lubumbashi
RDC-MAURITANIE : Le groupe des Léopards affiche complet à Lubumbashi
Les offres d’emploi du Maximum
MASISI : Le M23 installe des nouveaux chefs d’administration
KASAI CENTRAL : Des écoles construites par les ex-kuluna devenus des bâtisseurs
LUALABA : Le chef de bureau à la division des Mines suspendu pour détournement de 10 millions USD
SECURITE ALIMENTAIRE : 220 millions USD d’investissements de la Banque mondiale pour la résilience des pays pauvres
- Publicité -
Ad imageAd image

Nous suivre

Lire aussi

Politique

L’EX-CANDIDATE A LA PRESIDENCE NE VEUT PAS D’ELECTIONS EN 2023 : Et revoici Marie-Josée Ifoku

23 mars 2023
Politique

CONFERENCE RUSSIE – AFRIQUE : Des Africains favorables au nouvel ordre mondial multipolaire

23 mars 2023
Politique

EN DETENTION A MAKALA : Édouard Mwangachuchu reçoit une triste nouvelle

23 mars 2023
Politique

REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES DE BASE : Les femmes de Lutendele manifestent pour la remise en état de la route des caravanes

23 mars 2023
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS
Menu
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS

Journal d’informations générales paraissant à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

  • Avenue Njombo, 57 C/Ngiri-ngiri, RD-Congo
  • administration@lemaximum.cd
  • +243 97 20 71 204
Statistiques des visites
  • 4 174
  • 4 098
  • 62 196
  • 16 149 274
Facebook-f Instagram Twitter Youtube

Removed from reading list

Annuler
Welcome Back!

Sign in to your account

Mot de passe perdu?