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Le Maximum > Blog > A la une > CONSULTATIONS KINSHASA-GROUPES ARMES A NAIROBI : La moisson controversée de l’adhésion à l’EAC
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CONSULTATIONS KINSHASA-GROUPES ARMES A NAIROBI : La moisson controversée de l’adhésion à l’EAC

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Les chefs d’Etat des pays de l’EAC
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L’adhésion de la RDC à l’East African Community (EAC), avec la signature officielle du traité d’adhésion par Félix Tshisekedi le 8 avril 2022 à Nairobi, a suscité un réel vent d’espoir dans l’opinion congolaise préoccupée par l’insécurité endémique qui sévit à l’Est du territoire national depuis la fin de l’ère Mobutu dans la deuxième moitié de l’année 1997. «Le peuple congolais ne veut pas seulement se contenter des bénéfices d’un commerce intercommunautaire mais aspire surtout à entretenir des relations fondées sur la paix et la sécurité de tous et attend le même engagement dans une politique de bon voisinage», écrivait à ce sujet Tina Salama, conseillère en communication du président de la République, résumant ainsi les espoirs de toute la nation en même temps que l’opinion de Félix Tshisekedi sur la question.

A Nairobi, le 8 avril dernier, le chef de l’Etat de la RDC ajoutait, en effet, devant ses homologues de l’EAC que «les Congolais attendent des autres peuples le même engagement pour la paix et la sécurité de tous sans lesquels il devient impossible de réaliser le but et les objectifs de la communauté». Permettre l’exploitation commune des ressources économiques qu’offre la région, particulièrement la RDC qui s’avère à l’évidence le véritable poumon de la nouvelle organisation régionale, pour taire les convoitises et favoriser le retour de la paix dans son pays semble être la stratégie du nouvel homme fort de Kinshasa. Félix Tshisekedi l’a déclaré sans trop de fioritures à Nairobi : «cette adhésion contribue à la consolidation de l’exploitation des atouts économiques de nos pays respectifs et à l’accès de ses populations aux opportunités offertes par cette organisation élargie et renforcée».

Le conclave de Nairobi

Les espoirs d’un retour imminent de la paix à l’Est ont été confortés par la tenue, quelques jours après l’adhésion officielle de la RDC à l’EAC, d’un conclave des chefs d’Etat de l’organisation consacré à ces problèmes sécuritaires. Réunis à l’initiative de l’hôte Kényan Uhuru Kenyatta, jeudi 21 avril 2022, les dirigeants de l’EAC ont convenu d’un processus politique comprenant un dialogue consultatif entre Kinshasa et les représentants des groupes armés locaux dont le président Tshisekedi tiendra informé ses collègues des résultats au prochain conclave des chefs d’Etat (volet politique) ; ainsi que la mise en place d’une force régionale pour aider à contenir et si nécessaire, à combattre les forces négatives.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ces pistes de solutions politique et militaire, les dirigeants de l’EAC ont également décidé que tous les groupes armés de la RDC participent inconditionnellement au processus de règlement de leurs conflits, faute de quoi ils seraient militairement défaits ; que tous les groupes armés étrangers opérant en RDC doivent désarmer et retourner immédiatement et sans condition dans leurs pays d’origine respectifs. A défaut de ce faire, ils seraient militairement défaits par la force régionale ; que la mise en place de la force régionale de lutte contre les forces négatives commence immédiatement sous la direction de la RDC.

Les ententes de Nairobi ont jeté un sérieux coup de froid dans l’opinion en RDC, surtout dans leurs volets relatifs aux consultations avec les groupes armés locaux et au retour immédiat des rebelles étrangers opérant sur le territoire congolais dans leurs pays respectifs.

Les groupes armés, c’est le M23

S’agissant des consultations ou négociations avec les groupes armés locaux, peu sont dupes au Congo: il s’agit essentiellement de la dernière version des rebellions sponsorisées par Kigali, le M23, qui a opportunément refait surface réarmé jusqu’aux dents fin mars 2022 dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Les autres représentant du menu fretin dont les FARDC peuvent venir plus ou moins aisément à bout. Dirigé par d’anciens officiers de l’APR (Armée Patriotique Rwandaise), le M23 est composé d’anciens combattants du CNDP, une rébellion fomentée par le général Laurent Nkunda pour traquer les rebelles rwandais des FDLR qui, selon eux, représentent une menace pour Kigali. Aux termes d’un accord conclu avec Kinshasa, le 23 mars 2009, le CNDP renonçait à la rébellion et s’engageait à se muer en parti politique pour faire valoir ses revendications par des voies strictement politiques et dans le cadre des lois de la République. Mais il proposait en même temps un modèle de découpage territorial fondé sur «la meilleure prise en compte possible des réalités sociologiques du pays».

Découpage territorial inspiré par un mouvement rebelle, réalités sociologiques propres à l’Est du territoire national vues sous le prisme d’un mouvement qui a levé les armes contre son pays, ci-git le vrai problème sécuritaire de la RDC, qui transpire les ambitions territoriales et économiques de Kigali. C’est sous prétexte que les accords conclus avec le CNDP le 23 mars mars 2009 n’ont pas été respectés par Kinshasa que Kigali fait pousser un nouveau mouvement rebelle dénommé M23, en référence à la date de la signature des fameux accords. Il voit le jour en avril 2012 à partir d’une mutinerie d’anciens éléments du CNDP intégrés dans les FARDC trois ans plus tôt, avant d’être défait en novembre 2013 et cantonnés pour partie au Rwanda et pour une autre partie en Ouganda.

Collusion avec Kigali

Plus proche du RCD Goma par ses ambitions politiques, le M23 met en œuvre un programme politique qui dépasse de loin les revendications plus ou moins régionales du CNDP. La nouvelle rébellion conclut rapidement des alliances avec divers groupes armés du pays qui n’étaient pas partie prenante aux accords du 23 mars, selon un rapport du Groupe d’experts des Nations-Unies qui a enquêté sur le sujet. Au moins 10 groupes armés sont contactés dans le cadre de la formation d’une vaste coalition contre le pouvoir en place à Kinshasa. De même que des acteurs politiques de l’opposition congolaise. Le mouvement est soutenu par Kigali, dont le ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe, dirige la chaîne de commandement, assurent également le groupe d’experts des Nations-Unies, Human Right Watch ou encore la MONUSCO. C’est Kigali qui voulait placer les hommes de son obédience au pouvoir chez son immense voisin. C’était clair pour les observateurs avertis.

Défait mais néanmoins gardé au frigo au Rwanda et en Ouganda, le M23 a fait valoir des revendications qui révèlent sa collusion avec Kigali. A l’issue des négociations avec Kinshasa à Kampala en octobre 2013, les rebelles ont carrément réclamé une partie du territoire national en exigeant la gestion de l’Est de la RDC durant 5 ans renouvelables pour : expérimenter le fédéralisme qui selon eux correspond à la dimension continentale du pays ; permettre au M23 de sécuriser les réfugiés tutsi de RDC au Rwanda qui sont à rapatrier et à réinstaller ; traquer les groupes armés locaux et étrangers en coalition avec les FARDC. C’est de cela qu’il s’agit lorsque Kigali et la communauté internationale font état de «causes profondes du conflit congolais». Ce sont les revendications de Kagame par rébellions interposées telles qu’elles traduisent ses visées hégémoniques et prédatrices sur la RDC.

Retour illusoire des rebelles étrangers

Le chef de l’Etat rwandais ne s’en cache pas, du reste. Puisqu’il déclare que «le problème congolais ne devrait pas être une responsabilité pour les autres. Les dirigeants et toutes les parties (au conflit, donc) doivent parler pour résoudre la crise une fois pour toutes. Ils doivent parler sans laisser personne de côté». La personne à ne pas laisser de côté sans courroucer Kigali, c’est sans aucun doute le M23, que Kagame porte à bouts des bras.

Le volet du retour immédiat des rebelles étrangers opérant sur le territoire de la RDC dans leur pays d’origine n’est pas non plus rassurant. Ni Kigali, ni Kampala n’ont montré le moindre signe d’ouverture aux négociations ou aux pourparlers avec les rebelles FDLR, ADF ou LRA.

S’il se montre disposé à rapatrier les réfugiés tutsi congolais du Rwanda dans leur pays d’origine, Kagame ne veut pas entendre parler du retour des FDLR, qu’il qualifie de génocidaires, au Rwanda. Tout comme Museveni ne montre aucune envie de récupérer des ADF qui du reste se sont largement ‘‘internationalisés’’ à la faveur de leur adhésion au jihadisme, chez lui. A l’un et à l’autre chef d’Etat pourvoyeur de rébellions en RDC, Nairobi n’a adressé aucune recommandation à l’ouverture de l’espace national à ses compatriotes qui écument le voisin congolais.

Les premiers pas de la RDC au sein de l’EAC ne semblent pas rassurants.

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