Le Maximum

Informations générales

Notification Voir plus d\\\'articles
Dernières nouvelles
CHAMPIONNAT NATIONAL DE BOXE : Marcelat Sakobi satisfaite de sa médaille d’or
Sport
Quatre arbitres sudafricains pour le match RDC-Mauritanie à Lubumbashi
Sport
RDC-MAURITANIE : Le groupe des Léopards affiche complet à Lubumbashi
Sport
Les offres d’emploi du Maximum
Offre d'emploi
MASISI : Le M23 installe des nouveaux chefs d’administration
PROVINCES
Aa
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS

Le Maximum

Informations générales

Aa
  • À LA UNE
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • CULTURE
  • BUSINESS
  • JUSTICE
  • DIASPORA
  • RELIGION
  • OFFRE D’EMPLOI
Search
  • À LA UNE
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • CULTURE
  • BUSINESS
  • JUSTICE
  • DIASPORA
  • RELIGION
  • OFFRE D’EMPLOI
Suivez nous
Le Maximum > Blog > A la une > CONTROLES A PRIORI ET CONCOMMITANTS DE L’IGF : La bombe d’Alingete contre les prédateurs
A la unePolitique

CONTROLES A PRIORI ET CONCOMMITANTS DE L’IGF : La bombe d’Alingete contre les prédateurs

LE MAXIMUM
LE MAXIMUM
Partagez
11 lecture minimale
Partagez

En matière de contrôle des finances et des biens publics en RDC, ce n’est plus la même situation depuis près d’un an. Certes, il serait présomptueux de prétendre que ce pays, classé parmi ceux où les pratiques de corruption sont les plus endémiques à travers le monde, s’est tiré d’affaire. Loin s’en faut. Selon le classement de Transpa­rancy International de janvier 2022, le pays de Félix-An­toine Tshisekedi occupait la 169ème place sur 180 pays cotés et s’en tirait avec 19 points sur 100, contre 18 points l’année précédente, engrangeant un petit point de plus.

Des signaux encourageants ont apparu depuis plusieurs mois, avec les dénonciations, les interpellations, voire, les sanctions politiques et judi­ciaires contre des acteurs politiques et des gestion­naires publics jugés naguère intouchables. Qu’on le veuille ou pas, Kinshasa doit cette évolution de la situation à la consolidation significative d’un service de surveillance et de contrôle de l’usage fait des deniers publics, l’Inspec­tion Générale des Finances (IGF).

Certes, ce service a toujours existé au pays de Lumumba. Il tire ses embryons de la lointaine période coloniale, à la création de l’Etat Indépen­dant du Congo. En effet, un décret royal de 1885 stipulait déjà que « les fonctions de contrôleur de la comptabi­lité pourront être conférées par le Gouverneur Général du Congo, à des agents de l’Etat qui seront chargés, en cette qualité, d’inspecter de temps en temps les livres et la caisse des agents-comptables d’après les instructions que leur tracera le directeur des finances ».

Corruption endémique

De 1885 à ce jour, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. La corruption a atteint des proportions inimaginables, au point de plomber litté­ralement le développement du pays continent que s’était octroyé le souverain belge Léopold II aux termes d’ac­commodements à la limite … du corrompu avec des partenaires peu regardant du vieux continent.

62 ans après son accession à la souveraineté nationale et internationale, la RDC, comme beaucoup d’autres Etats africains, n’a pas arrêté de courir éperdument pour se réapproprier son destin. «Sur 100 USD décaissés pour les travaux d’intérêt public, seulement 20 USD arrivent à destination et sont retra­çables », explique à un parterre de journalistes kinois Jules Alingete Key, l’Inspecteur Général des Finances-Chef de service, nommé par le nouveau chef de l’Etat de la RDC, Félix Tshisekedi, en juillet 2020. Par rapport aux pays réputés les moins corrompus de la planète, la Norvège et l’Australie, c’est l’envers de la médaille : pour le même montant affecté aux travaux d’intérêt public, ce sont 80 USD qui arrivent à destination, contre seulement 20 non retraçables. Impos­sible, donc, de relancer la machine du développement et de l’émergence de la RDC sans prendre le taureau par les cornes. Parce que la cor­ruption et l’impunité y ont poussé des tentacules dif­ficiles à déraciner sans une thérapie de choc.

Déplacer le curseur

Le président Tshisekedi qui en était manifestement per­suadé a confié la mission de déminage à quelques services étatiques, dont l’IGF. L’ancien corps des inspecteurs des finances successeur des « agents de l’Etat nommés par le Gouverneur Général » de l’époque colonial relève de la présidence de la République depuis 2009. Le successeur de Joseph Kabila qui a promu deux ‘enfants maison’, les inspecteurs généraux des finances Jules Alingete et Victor Batubenga, ne s’est pas fait prier pour approuver la stratégie en mode électro­choc lui proposée par ce duo : déplacer le centre des enquêtes et contrôles des exécutants (comptables, gestionnaires divers …) vers les décideurs (ministres, gouverneurs, DG etc.) et révolutionner la pério­dicité desdits contrôles. Une véritable épée de Damoclès suspendue sur la tête des gestionnaires indélicats des deniers publics, pour la pre­mière fois dans l’histoire de la RDC.

De « gendarme des finances publiques », l’IGF s’est ainsi muée en une sorte de Ter­minator pour les prédateurs des fonds et biens de l’Etat, ce qui permet de juguler tant soit peu le mal, enfoui dans les profondeurs de l’incons­cient et du subconscient de plus d’un Congolais.

Augmentation des recettes

La stratégie se révèle on ne peut plus payante, à la lumière de l’augmentation impression­nante des recettes du Trésor public depuis l’avènement d’Alingete à la tête de l’IGF. Au 31 décembre 2021, les recettes générales se sont chiffrées à 943,7 milliards CDF, soit 132 % par rapport aux prévisions budgétaires initiales. Parce que chiffrées à 300 millions USD/mois en 2020, ces recettes ont atteint 450 millions/mois dès 2021. A raison de 255,5 milliards CDF (sur 235,1 millions CDF prévus) de la DGDA ; 531,6 milliards (sur 339,1 milliards CDF prévus) de la DGI ; et, 156,5 milliards CDF (sur 142 milliards CDF prévus) de la DGRAD.

Mais elle n’en suscite pas pour autant que des émules, aussi surprenant que cela puisse paraître. En raison d’inerties, elles aussi enfouies aux tréfonds des pratiques économiques et sociales de gestion.

Début 2021, la société nationale d’électricité, SNEL, accusait l’IGF de violer les textes et règlements de l’OHADA, de prolonger indéfiniment la durée de ses missions de contrôle et de s’impliquer directement dans la gestion courante de l’entreprise. Avant cela, début avril 2020, la division exploitation du département de distribution en provinces de cette entre­prise du portefeuille de l’Etat avait vigoureusement protesté contre l’opposition de l’IGF à une mission de dépannage à Lubumbashi, les fins limiers d’Alingete estimant que le démembrement de la SNEL dans la capitale cuprifère disposait de compétences requises quant à ce, et que la sortie des fonds sollicitée ne se justifiait guère.

On peut rappeler en outre l’interpellation suivie de l’incarcération de membres du cabinet du ministre UDPS de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, pour surfacturation des dépenses relatives à une activité sportive scolaire panafricaine financée par le Trésor public.

Ton pied mon pied

Pour enrayer les pratiques corruptrices et les antivaleurs qui se sont cristallisées dans les us et coutumes politiques et économiques en RDC, l’IGF ne se contente plus de missions et enquêtes à posteriori dont les rapports encombrent les tiroirs de diverses autorités administratives, souvent sans suites, consacrant ainsi une impunité aussi généralisée que le mal décrié.

Le contrôle à posteriori, qui n’intervient qu’à la fin de l’exercice budgétaire ou comptable a quasiment été remplacé par les contrôles concomitants et à priori. Cela gêne énormément aux encolures.

« Ton pied-mon pied », explique Jules Alingete aux médias, pour illustrer le contrôle conco­mitant mis en oeuvre auprès des différents gestionnaires des deniers publics au sein des entreprises relevant de l’Etat. « En raison du degré des antivaleurs dans notre société, nous sommes obligés d’imposer des contrôles au même moment que les actes de gestion sont posés », a-t-il martelé. Il a expliqué que cette méthode a prouvé son efficacité avec les résultats obtenus suite à l’accompa­gnement d’un certain nombre d’entreprises et même d’entités décentralisées, à l’instar de la Banque Centrale du Congo, les provinces du Lualaba et de Kinshasa, entre autres. « Des hémorragies finan­cières se sont estompées et des malversations financières arrêtées. Désormais on parle de la transparence et de l’or­thodoxie dans la gestion des fonds publics », a renchéri de son côté, Victor Batubenga, le numéro 2 de l’IGF.

Comptes positifs

A l’exception notable de l’ONATRA, dont le PCA a été placé sous mandat d’arrêt provisoire par la justice pour faits de mégestion, toutes les entreprises étatiques objet de contrôle concomitant ont apuré les arriérés de salaires et affichent des comptes financiers reluisants.

C’est le cas de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) dont la trésorerie est passée de 204 millions USD à 314 millions USD en six mois et du Fonds Natio­nal d’Entretien Routier (FONER) où les recettes ont atteint 21,9 millions USD contre des prévisions de 9,4 millions en octobre dernier.

Quant au contrôle à priori, il intervient avant que ne soit posé l’acte de ges­tion : « les inspecteurs des finances sont affectés à la BCC où ils contrôlent toute sortie des fonds et peuvent ainsi suivre celles qui leur paraissent suspectes », renseigne Alingete. Cette méthodologie, appliquée notamment par le refus d’autoriser le décaissement de frais de mission qui ne se justifient pas (cas de la SNEL ci-dessus), a permis de bloquer le coulage à la source de plusieurs millions de dollars.

Le nouveau style des en­quêtes de l’IGF aura donc permis de responsabiliser les décideurs (membres du gouvernement, manda­taires publics, gouverneurs des provinces) qui sont les vrais gestionnaires en RDC. Et ce, dans la plus stricte légalité, parce que l’IGF dispose d’une compétence générale en matière de contrôle des finances et des biens publics.

A ce titre, elle est fondée à vérifier et contrôler toutes les opérations financières de l’Etat, des entités admi­nistratives décentralisées, des établissements publics et organismes paraétatiques ainsi que des organismes ou entreprises de toute nature bénéficiant des apports financiers pu­blics sous une forme de participation en capital, de subvention, de prêt, d’avance ou de garantie. Tous sont visés, nul n’en réchappe.

LE MAXIMUM

La rédaction vous conseille

L’EX-CANDIDATE A LA PRESIDENCE NE VEUT PAS D’ELECTIONS EN 2023 : Et revoici Marie-Josée Ifoku

CONFERENCE RUSSIE – AFRIQUE : Des Africains favorables au nouvel ordre mondial multipolaire

EN DETENTION A MAKALA : Édouard Mwangachuchu reçoit une triste nouvelle

REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES DE BASE : Les femmes de Lutendele manifestent pour la remise en état de la route des caravanes

AGRESSIONS RWANDAISES CONTRE LA RDC : Kagame s’agite

MARQUÉ : IGF, JULES ALINGETE
LE MAXIMUM 14 avril 2022
Partagez cet article
Facebook Twitter Print

Derniers articles

Quatre arbitres sudafricains pour le match RDC-Mauritanie à Lubumbashi
RDC-MAURITANIE : Le groupe des Léopards affiche complet à Lubumbashi
Les offres d’emploi du Maximum
MASISI : Le M23 installe des nouveaux chefs d’administration
KASAI CENTRAL : Des écoles construites par les ex-kuluna devenus des bâtisseurs
LUALABA : Le chef de bureau à la division des Mines suspendu pour détournement de 10 millions USD
SECURITE ALIMENTAIRE : 220 millions USD d’investissements de la Banque mondiale pour la résilience des pays pauvres
- Publicité -
Ad imageAd image

Nous suivre

Lire aussi

Politique

L’EX-CANDIDATE A LA PRESIDENCE NE VEUT PAS D’ELECTIONS EN 2023 : Et revoici Marie-Josée Ifoku

23 mars 2023
Politique

CONFERENCE RUSSIE – AFRIQUE : Des Africains favorables au nouvel ordre mondial multipolaire

23 mars 2023
Politique

EN DETENTION A MAKALA : Édouard Mwangachuchu reçoit une triste nouvelle

23 mars 2023
Politique

REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES DE BASE : Les femmes de Lutendele manifestent pour la remise en état de la route des caravanes

23 mars 2023
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS
Menu
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS

Journal d’informations générales paraissant à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

  • Avenue Njombo, 57 C/Ngiri-ngiri, RD-Congo
  • administration@lemaximum.cd
  • +243 97 20 71 204
Statistiques des visites
  • 40
  • 840
  • 62 581
  • 16 153 775
Facebook-f Instagram Twitter Youtube

Removed from reading list

Annuler
Welcome Back!

Sign in to your account

Mot de passe perdu?