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Le Maximum > Blog > A la une > ELECTROCUTION ET ACCIDENT ROUTIER : 32 victimes de l’incompétence
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ELECTROCUTION ET ACCIDENT ROUTIER : 32 victimes de l’incompétence

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Mercredi noir à Kinshasa ce 2 février 2022. La capitale de la RDC est encore sous le choc suite aux drames survenus au marché de Matadi-Kibala à une dizaine de km à la sortie Ouest de Kinshasa causant 26 morts et à N’Sele, sur la RN1, où un accident de circulation a tué 6 personnes.

A Matadi-Kibala, sous une pluie battante, une décharge atmosphérique a sectionné un câble électrique haute tension de la SNEL qui, en tombant dans des flaques d’eau, a électrocuté 26 personnes au total, essentiellement des vendeuses, et trois hommes et blessé plusieurs autres.

La magie des réseaux sociaux a aussitôt répandu l’information, entraînant l’opinion dans une énorme contagion émotionnelle devant les images de corps inanimés gisant au milieu d’aubergines, tomates, oignons et autres, destinés à la vente. «Des mamans sorties sous la pluie à la recherche de la vie pour les leurs sont mortes et ne retourneront pas à leur domicile», a écrit un internaute pour experimer son chagrin.

6 morts à N’Sele

Presque simultanément, sur la RN 1 en direction de Maluku, un véhicule de type Noah de retour de cimetière a provoqué un accident mortel en changeant brusquement de bande dans de ses tentatives débridées de dépassement auxquelles la plupart des conducteurs kinois excellent au vu et au su d’une police de circulation débonnaire. La collision qui s’en est suivie avec une voiture Ketch et un mini-bus ’’Esprit de vie’’ arrivant en sens inverse a été fatale à 6 personnes. C’est trop pour une seule journée.

A Matadi-Kibala, un marché  pirate dont l’emplacement  dans une servitude  de la SNEL, est régulièrement décrié par cette société, la puissante décharge électrique du conducteur de la ligne haute tension s’est déversée en deux endroits distincts, provoquant 4 morts au premier impact et 22 autres au second, en plein marché.

Les réactions se sont succédées à un rythme accéléré à commencer par celle de Félix Tshisekedi, le président de la République qui s’est empressé de saluer la mémoire des disparus et de présenter ses condoléances aux familles éprouvées, avant d’instruire les autorités compétentes d’apporter l’assistance nécessaire aux autres victimes.

Le chef de l’Etat a aussi promis que «toute la lumière sera faite sur les causes de ce drame et les responsables devront en répondre». Une menace d’autant plus sérieuse que quelques heures plus tard, la présidence de la République rappelait par un tweet que «lors du conseil des ministres tenu le 7 janvier 2022, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement pour une délocalisation rapide du marché de Matadi–Kibala au vu du danger que représente son emplacement actuel pour la population». Plus de trois semaines après, rien donc n’avait été entrepris et les regards sont à présent tournés vers le gouvernement, que de plus en plus d’observateurs accusent d’indolence coupable.

Au trot, vers le lieu du drame

Dans la soirée de ce jour fatidique, le président Tshisekedi a bouleversé son agenda pour se rendre personnellement sur les lieux du drame à Matadi-Kibala, accompagné du gouverneur de la ville-province de Kinshasa.

Gentiny Ngobila retournait en fait sur les lieux du drame car aussitôt l’accident survenu, il s’était transporté à Matadi-Kibala pour constater de visu les dégâts, décider l’acheminement des corps à la morgue de l’Hôpital général de référence de Kinshasa et annoncer la prise en charge des frais funéraires des 26 victimes.  «C’est une situation imprévisible, il n’y a rien à faire. Le gouvernement va organiser le deuil», a déclaré Ngobila sans convaincre, au vu des réactions qui se sont déchaînées, sur les réseaux sociaux particulièrement.

Egalement frappé par l’étendue du drame, le 1er ministre Jean-Michel Sama Lukonde a d’abord réagi à chaud à travers un tweet assurant partager «la douleur immense des familles. Mes pensées accompagnent vont aussi à tous les blessés», avant d’effectuer également le déplacement de Matadi-Kibala, accompagné de quelques membres de son gouvernement.

Au marché tueur de la sortie Ouest de Kinshasa, Sama Lukonde a reconnu la nécessité de «rentrer sur des instructions données par le président de la République quant au besoin de voir comment il faut s’occuper de ce site. Ce marché de Matadi-Kibala présente beaucoup de risques du point de vue de la circulation et aussi de la servitude sous laquelle il y a des personnes qui ont construit, malheureusement en marge de la loi. Ici, nous allons d’abord prendre nos responsabilités en termes de nous occuper en tant que gouvernement des personnes qui sont décédées. Et très vite, on va voir avec les autorités de la ville d’abord, non seulement le gouverneur mais aussi les ministères concernés, comment on peut arriver à trouver une solution durable à cette question du marché de Matadi-Kibala».

Conjectures

Ce concert de bonnes intentions a été répété par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement qui a pour sa part assuré, dans un tweet que «le gouvernement avait commencé à travailler à la délocalisation de ce marché. Cet accident vient accélérer le processus pour prévenir d’autres drames».

En guise de processus de prévention de telles calamités,  le 1er ministre a urgemment convoqué une réunion de crise à laquelle ont pris part les ministres concernés. Jean-Michel Sama Lukonde et ces membres de l’exécutif ont passé en revue le sujet dans sa globalité et réexaminé les pistes de solution à envisager, selon le compte-rendu. Des mesures globales ont été promises pour faire face à la situation qui prévaut dans les servitudes publiques à Kinshasa.

Le gouverneur de la ville-province de Kinshasa Gentiny Ngogila a, de son côté, diligenté une rencontre à l’Hôtel de ville avec le chef de la police, le directeur provincial de la SNEL, l’administrateur du marché Matadi-Kibala et le bourgmestre de Mont-Ngafula.

Inflation narrative

L’émotion généralisée suscitée par le drame de Matadi-Kibala a provoqué de nombreuses réactions dans la classe politique congolaise.

Soucieux de ne pas se révéler absents de l’opinion publique kinoise particulièrement choquée, plusieurs acteurs politiques de tous bords se sont répandus en commentaires sur l’événement dans l’espoir d’attirer les feux de la rampe. Parfois à leurs risques et périls.

C’est le cas de Moïse Katumbi Chapwe, ancien gouverneur du Katanga et candidat déclaré à la présidentielle 2023, donc potentiel challenger de Félix Tshisekedi. Dans un tweet rendu public peu après le drame de Matadi-Kibala, le patron de Ensemble pour le Changement s’est en effet empressé de déverser sa bile sur la SNEL, responsable de l’accident selon lui. «Ce matin, la mort brutale des mamans du marché de Matadi-Kibala nous a tous dévastés. Le chagrin est immense. Qu’elles reposent en paix ! La SNEL doit assumer toutes ses responsabilités et renouveler son réseau vétuste et dangereux. C’est pour ça que nous payons nos factures», a démagogiquement affirmé le chairman de Mazembe. Une véritable bourde que  des internautes ont aussitôt dénoncée en rappelant à bon escient que les espaces réservées aux servitudes de la SNEL sont strictement régis par des textes légaux qui en interdisent l’occupation, s’étonnant qu’un candidat président de la République puisse l’ignorer. «Les emprises pour lignes haute tension qui varient entre 20 et 25 m de chaque côté sont non aedificandi aux termes de la loi congolaise. Sur ces espaces, toute activité sédentaire est prohibée. C’était le cas du marché Matadi-Kibala, située juste en dessous de la ligne haute tension qui transporte l’énergie électrique du barrage de Zongo dans le Kongo-Central vers Kinshasa», pouvait-on lire sous la plume d’un intervenant dans les réseaux sociaux.

La SNEL se défend

Face à l’indexation dont elle a été l’objet de la part de ceux qui, comme Moïse Katumbi, méconnaissent cet aspect des lois de la République en vigueur,  le PCA de la SNEL Atundu Liongo est monté au créneau sur la RTNC pour dénoncer «l’indiscipline et l’incivisme» des vendeurs, qui sont à la base du drame de Matadi-Kibala, selon lui. «Ce qui nous fait mal en tant que responsables de la SNEL, c’est qu’il y a à peine une semaine, les autorités de la ville avaient convié et même ordonné le déguerpissement de cet espace.  Malheureusement, par incivisme et indiscipline, ils sont revenus. Voilà le résultat, c’est la tragédie», a-t-il déclaré en substance.

Quelques heures auparavant, la SNEL expliquait  laconiquement dans un communiqué qu’«un coup de foudre avait sectionné un conducteur de phase sous tension, lequel est malheureusement tombé sur le marché de Matadi-Kibala se situant dans la servitude des lignes de transports de SNEL SA».

L’ancien 1er ministre et opposant Adolphe Muzito de Lamuka a déclaré dans son compte tweeter que «le sang a encore coulé à Kinshasa à cause de l’irresponsabilité de l’Etat. Je compatis au malheur qui vient de frapper mes compatriotes du marché de Matadi-Kibala suite à un accident d’électrocution. Paix à leurs âmes».

D’autres messages plus sobres ont également été entendus, notamment celui du MLC Jean-Pierre Bemba Gombo, qui a exprimé «une pensée pieuse pour nos compatriotes qui ont péri ce matin dans un tragique accident d’électrocution à Kinshasa».

L’autre leader de l’opposition Lamuka, Martin Fayulu, a fait part de sa «profonde douleur suite à la mort de plusieurs compatriotes, essentiellement des vendeuses du marché Matadi-Kibala, provoquée par la chute d’un câble haute tension de la SNEL».

Réactions critiques, réactions modérées

Du Haut-Katanga où elle séjourne, Olive Lembe Kabila, ex-première dame de la RDC, a communié avec les kinois en écrivant dans un tweet que «la tragédie de Matadi-Kibala m’attriste profondément. Loin de Kinshasa, j’exprime ma solidarité aux familles des victimes et prie pour le repos des âmes des compatriotes disparus. J’en appelle à plus de conscience et de responsabilité pour préserver les vies des Congolais».

Avec plus de réalisme, Noël K. Tshiani Muadiamvita, candidat malheureux à la présidentielle de 2018 estime que  «si le gouvernement ne peut pas maîtriser la gestion de l’eau, de l’électricité et des embouteillages etc., il y a des doutes sérieux et légitimes sur ses capacités à transformer positivement la société congolaise. Avant d’entamer de gros projets, résolvons ces choses élémentaires !». Dans le même sens, le député national Juvénal Munubo, exhorte les autorités du pouvoir exécutif pour que «des mesures sérieuses soient prises et mises en oeuvre afin que pour la ligne Zongo-Kinshasa qui a cédé, comme pour d’autres lignes haute tension comme Inga-Shaba, les servitudes de construction soient effectivement respectées pour pouvoir assurer la maintenance régulière des ouvrages et des câbles».

Pour sa part, le Conseil de l’Ordre national des architectes, tout en présentant ses condoléances aux populations kinoises et aux familles endeuillées, n’en dénonce pas moins «la passivité observée dans le secteur de l’urbanisme,  de l’aménagement du territoire et de l’ordre public qui se traduit par la prolifération des lotissements anarchiques, l’occupation et la spoliation des emprises publiques, et le morcellement de micro-parcelles par des personnes non habilitées et sans tenir compte des avis des services compétents de l’Etat». Les architectes en appellent  à «la convocation des états généraux de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et des affaires foncières, afin de réfléchir sur les réformes qui aboutiront à la promulgation d’un code d’urbanisme dont la mise en œuvre permettra de réguler efficacement ce secteur».

Secrétaire général de l’UNC, l’ancien ministre de la Jeunesse Billy Kambale s’est exprimé au nom de Vital Kamerhe en souhaitant que «toutes les dispositions utiles soient prises pour sécuriser nos frères et sœurs sur leurs lieux de travail et dans leurs foyers».

Marchés et routes de la mort

Mercredi 2 février 2022, Matadi-Kibala n’a fait que confirmer sa triste réputation de marché de la mort. Au moins un accident dramatique s’y produit chaque année, arrachant à la vie de nombreuses personnes.

Le 15 janvier 2017, un camion remorque venant de Matadi avait embouti un véhicule en stationnement, tuant sur le coup deux personnes. Le 21 juillet 2018, un autre camion en panne de freins y a percuté 4 voitures «ketch», un camion-remorque, des passants et des vendeurs de carburant installés au bord de la chaussée vers le camp PM provoquant un incendie ainsi que des dégâts humains et matériels graves. En 2020, le 14 juin, un autre camion-remorque chargé de ciment avait fini sa course contre un poteau,  emportant tout sur son passage suite à une défectuosité de freins. Bilan : 3 morts. Le 5 août 2021, un accident de circulation avait causé la mort de 2 personnes et plusieurs blessés après qu’un camion-benne ait fini sa course sur un véhicule en stationnement, entraînant un bus de transport en commun ainsi qu’une moto dans la collision.

Malgré ces nombreuses tragédies survenues au nez et à la barbe des agents de la police routière, aucune mesure préventive efficace n’a encore été arrêtée par le ministère de l’Intérieur qui a la tutelle de cet important corps de la sécurité publique.

«Il est regrettable qu’on entre dans la police nationale pour y faire carrière comme dans un moulin, sans la moindre formation et qu’au niveau le plus élevé  de la hiérarchie de ce corps, qui est le ministère de l’Intérieur, l’on ne se préoccupe généralement que de collecter des prébendes des différents  gouverneurs en délicatesse avec leurs assemblées provinciales au lieu d’imaginer des solutions efficientes pour prévenir  et éradiquer les incivilités, délits et contraventions qui finissent par transformer nos villes en de véritables enfers», s’insurge un universitaire, expert auprès de la commission nationale de prévention routière sous le sceau de l’anonymat. «Lorsque les usagers de la route n’éprouvent plus la moindre crainte du gendarme et roulent avec des véritables cercueils ambulants, violent allègrement  et impunément les prescrits élémentaires du code de la route, on ne peut s’attendre qu’à de telles catastrophes», ajoute-t-il, faisant allusion à l’accident du 02 février sur la route de la N’sele.

A l’évidence, la réaction du gouvernement ressemble à une  fuite en avant qui ne résout pas le problème de fond: la gouvernance du territoire. Qui est responsable de la gestion du territoire en RDC ? Le gouvernement central, la province ou la commune ? La question taraude les esprits et nécessite que le chef de l’Etat s’y penche urgemment.

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MARQUÉ : Marché Matadi-Kibala
LE MAXIMUM 3 février 2022
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