Le Maximum

Informations générales

Notification Voir plus d\\\'articles
Dernières nouvelles
CHAMPIONNAT NATIONAL DE BOXE : Marcelat Sakobi satisfaite de sa médaille d’or
Sport
Quatre arbitres sudafricains pour le match RDC-Mauritanie à Lubumbashi
Sport
RDC-MAURITANIE : Le groupe des Léopards affiche complet à Lubumbashi
Sport
Les offres d’emploi du Maximum
Offre d'emploi
MASISI : Le M23 installe des nouveaux chefs d’administration
PROVINCES
Aa
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS

Le Maximum

Informations générales

Aa
  • À LA UNE
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • CULTURE
  • BUSINESS
  • JUSTICE
  • DIASPORA
  • RELIGION
  • OFFRE D’EMPLOI
Search
  • À LA UNE
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • CULTURE
  • BUSINESS
  • JUSTICE
  • DIASPORA
  • RELIGION
  • OFFRE D’EMPLOI
Suivez nous
Le Maximum > Blog > A la une > LE 1ER VICE-PRESIDENT DE L’A.N. N’A PAS FRANCHI LE RUBICON MAIS : Kabund poussé à la démission
A la unePolitique

LE 1ER VICE-PRESIDENT DE L’A.N. N’A PAS FRANCHI LE RUBICON MAIS : Kabund poussé à la démission

LE MAXIMUM
LE MAXIMUM
Partagez
10 lecture minimale
Partagez

La saga politique née des incidents violents  entre Jean-Marc Kabund, 1er vice-président UDPS de l’Assemblée nationale et la Garde Présidentielle (GR) mercredi 12 janvier semble loin de connaître son dénouement. Irrité par la mise à sac de sa résidence du quartier Kingabwa à Kinshasa par une escouade d’éléments de la GR en représailles contre le désarmement et la détention d’un des leurs, le président a.i. du parti présidentiel avait annoncé par tweet sa démission du bureau de la chambre basse du parlement. Mais 10 jours après cette annonce qui a provoqué une onde de choc au sein de l’UDPS, Kabund n’a pas déposé sa démission. Au grand dam de ses adversaires au sein du parti du chef de l’Etat qui s’étaient dépêchés de prendre acte de cette démission verbale, mais aussi de l’opposition qui prend un malin plaisir à voir le parti au pouvoir empêtré dans une crise à quelques mois des prochaines échéances électorales.

Malaise

La désormais célèbre saga Kabund reste donc sur toutes les lèvres, plus d’une semaine après qu’elle eût été déclenchée. Selon certains analystes, elle est révélatrice d’un malaise profond au sein du parti tshisekediste où la gestion des ambitions semble plus laborieuses que jamais. Entre les ‘‘combattants’’ locaux et de terrain qui ont payé, parfois et souvent de leur sang pour arracher le pouvoir ; ceux de l’étranger, qui n’en ont pas moins souffert pour assurer au parti le soutien extérieur si important dans les pays africains ; et la famille biologique d’Etienne Tshisekedi que tous s’étaient accordé à surnommer «sphynx» et qui est passée par maints calvaires avant de mourrir dans une clinique bruxelloise.

Résultat : une grogne dans les rangs des combattants, dont pourraient profiter habilement les adversaires de l’ex-fille aînée de l’opposition au dictateur Mobutu.

Propulsé à la tête du pays à la faveur de la présidentielle 2018, Félix Tshisekedi, trop occupé par les multiples urgences inhérentes à ses nouvelles responsabilités, semble avoir pris le parti de temporiser et voir venir avant de remettre les pendules à l’heure. Probablement à l’approche des élections prévues en 2023. Mais le cours des événements semble devoir le contraindre à agir et à parer au plus pressé. A commencer par la gestion des ambitions. Pas si simple, ainsi qu’en attestent les performances de ceux sur qui l’UDPS a cru pouvoir compter pour s’adjuger le contrôle de larges espaces du pouvoir.

Peu auront donné satisfaction, de l’avis général. Trois décennies de lutte et des excommunications en cascade n’ont pas permis au parti d’accumuler et conserver un stock suffisant de compétences. Loin s’en faut. L’inexpérience de la plupart de ses cadres, illustré par les excentricités et insuffisances de certains d’entre eux, est patente. C’est manifestemment ce qui a poussé Fatshi à constituer une vaste coalition, l’Union sacrée de la nation, intégrant même certains de ses adversaires d’hier.

Ambitions

La saga Kabund illustre la difficulté à laquelle le président de la République fait face au sein de son propre parti. Des analystes interrogés par Le Maximum estiment que le président a.i. de l’UDPS s’est retrouvé malgré lui à la tête d’un sous-groupe de combattants locaux et de terrain qui voyaient d’un mauvais œil l’ascension des militants de la diaspora et de certains ralliés du FCC de Kabila. Jean-Marc Kabund aurait également profité de son rôle dans la création de l’Union sacrée de la nation (USN) pour accroître son influence politique. Et distribuer des coups à ses adversaires, réels ou supposés. Comme cette attaque contre le député MLC Jacques Mamba ou le célèbre conseiller économique de Fatshi, Marcelin Bilomba, accusé (à tort semble-t-il aujourd’hui) de détournement de fonds décaissés dans le cadre du projet Tshilejelu, par l’ex-FCC Alphonse Ngoy Kasanji, ancien gouverneur du Kasaï-Oriental.

Si pour beaucoup d’observateurs, le désarmement d’un élément de la GR chargé de la protection d’un membre de la famille présidentielle fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la patience deux ceux qui ont subi les excès de JM Kabund, pour d’autres, l’assaut contre sa résidence et le désarmement de sa garde furent également la dernière goutte d’eau pour ce dernier qui semblait en avoir lui aussi marre de ce partage du pouvoir avec la multitude. A cet égard, «l’annonce de la démission fut une décision ruminée de longue date», assure une source dans son entourage. Un point de vue partagé par un internaute, Joseph Miense, pour qui «la démission de Jean-Marc Kabund ne devrait pas être réduite à l’incident avec les GR. Il faut la placer dans une trame plus large mise en place depuis le mandat spécial et la crise institutionnelle au sein du parti qui s’en est suivie, auxquelles il faut ajouter la lutte de salon qui couve entre les kinois et la diaspora». Proche du parti, Miense craint pour son avenir électoral, notant que «le plus grand danger pour l’UDPS c’est le parti lui-même». Selon lui, il faut éviter de créer une opposition au sein du parti.

Division

Une crainte d’autant plus menaçante que selon des sources, une partie de la base du parti présidentiel prendrait faits et cause pour son fougueux président intérimaire.

Les 4 fédérations de l’UDPS/Kinshasa, particulièrement leurs sections des jeunes, se seraient exprimées sans ambages sur le sujet mercredi 19 janvier dans la soirée, assurant que «le président Jean-Marce Kabund n’a pas démissionné et travaille pour le président de la République» et appellent la base du parti à ne pas se laisser manipuler. C’est également le point de vue soutenu et diffusé à tout vent le même jour par l’entourage immédiat du 1er vice-président de l’Assemblée nationale dont le chef de cabinet, Emmanuel Kahaya, cité par des médias kinois a déclaré que «Jean-Marc Kabund ne vas plus démissionner, il a écouté la voix du peuple. Cette page de l’histoire est désormais tournée».

Pour autant, ce n’est pas l’avis de tous au sein du parti où la machine à broyer semble déjà mise en branle. Samedi 15 janvier, Paul Tshilumbu, un élu UDPS de la Tshangu à Kinshasa, déclarait à la presse que «Jean-Marc Kabund a fait beaucoup de mal à notre parti et à notre pays, sa démission est une fuite en avant et un non-événement». Selon cet ancien porte-parole du parti tshisekediste, suspendu en son temps par … Jean-Marc Kabund, le président a.i. du parti a « fait beaucoup de mal au président de la République et à la société congolaise en général (…) on ne pouvait pas continuer à aller de scandale en scandale. Monsieur Jean-Marc occupait une très haute fonction au sien de la hiérarchie de notre pays, mais malheureusement, il n’a pas pu prendre de la hauteur par rapport aux fonctions qu’il occupait.  Le Congo ira mieux sans Kabund».

Désaveux

Mercredi 19 janvier s’est abattue une avalanche de déclarations des instances de l’UDPS hostiles au président a.i. Emmenés par Peter Kazadi et Gérard Gecoco Mulumba, les députés provinciaux du parti présidentiel se sont fendus d’une déclaration de désaveu dénonçant le manque de respect au président de la République et l’humiliation que Kabund fait subir au parti avant de prendre acte de sa démission et de demander aux députés nationaux du parti «d’engager les procédures de son remplacement».

Les élus provinciaux de l’UDPS à Kinshasa ont appelé la convention démocratique du parti à se réunir sans délai en vue de «prendre des sanctions exemplaires et de restaurer la légalité foulée aux pieds par l’honorable Jean-Marc Kabund». La jeunesse du parti pour le Grand Katanga, elle, accordait à Kabund «48 heures pour démissionner de la 1ère vice-présidence de la chambre basse du parlement».

Mardi 18 janvier, 22 députés nationaux sur les 32 de l’UDPS avaient déjà rendu publique une déclaration désavouant Jean-Marc Kabund et prenant acte, eux aussi de sa démission.

Dans ces conditions, on est en droit de se demander si le parti présidentiel ne va pas, comme le MLC et le PPRD il y a quelques années, pousser son représentant au bureau de l’Assemblée nationale à la démission pure et simple. Même s’il semble être revenu sur sa décision de démissionner du bureau de l’Assemblée nationale, l’avenir de Jean-Marc Kabund à l’hémicycle ne lui appartient plus.

LE MAXIMUM

 

La rédaction vous conseille

L’EX-CANDIDATE A LA PRESIDENCE NE VEUT PAS D’ELECTIONS EN 2023 : Et revoici Marie-Josée Ifoku

CONFERENCE RUSSIE – AFRIQUE : Des Africains favorables au nouvel ordre mondial multipolaire

EN DETENTION A MAKALA : Édouard Mwangachuchu reçoit une triste nouvelle

REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES DE BASE : Les femmes de Lutendele manifestent pour la remise en état de la route des caravanes

AGRESSIONS RWANDAISES CONTRE LA RDC : Kagame s’agite

LE MAXIMUM 20 janvier 2022
Partagez cet article
Facebook Twitter Print

Derniers articles

Quatre arbitres sudafricains pour le match RDC-Mauritanie à Lubumbashi
RDC-MAURITANIE : Le groupe des Léopards affiche complet à Lubumbashi
Les offres d’emploi du Maximum
MASISI : Le M23 installe des nouveaux chefs d’administration
KASAI CENTRAL : Des écoles construites par les ex-kuluna devenus des bâtisseurs
LUALABA : Le chef de bureau à la division des Mines suspendu pour détournement de 10 millions USD
SECURITE ALIMENTAIRE : 220 millions USD d’investissements de la Banque mondiale pour la résilience des pays pauvres
- Publicité -
Ad imageAd image

Nous suivre

Lire aussi

Politique

L’EX-CANDIDATE A LA PRESIDENCE NE VEUT PAS D’ELECTIONS EN 2023 : Et revoici Marie-Josée Ifoku

23 mars 2023
Politique

CONFERENCE RUSSIE – AFRIQUE : Des Africains favorables au nouvel ordre mondial multipolaire

23 mars 2023
Politique

EN DETENTION A MAKALA : Édouard Mwangachuchu reçoit une triste nouvelle

23 mars 2023
Politique

REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES DE BASE : Les femmes de Lutendele manifestent pour la remise en état de la route des caravanes

23 mars 2023
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS
Menu
  • POLITIQUE
  • ECONOMIE
  • SOCIÉTÉ
  • SPORT
  • MONDE
  • PROVINCES
  • COURRIER DES LECTEURS

Journal d’informations générales paraissant à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

  • Avenue Njombo, 57 C/Ngiri-ngiri, RD-Congo
  • administration@lemaximum.cd
  • +243 97 20 71 204
Statistiques des visites
  • 592
  • 1 975
  • 62 701
  • 16 152 636
Facebook-f Instagram Twitter Youtube

Removed from reading list

Annuler
Welcome Back!

Sign in to your account

Mot de passe perdu?