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MOISE KATUMBI : Ligne rouge suicidaire

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C’est depuis le 16 octobre 2021 que l’Assemblée nationale a formelle- ment désigné Denis Kadima président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour le compte des confessions religieuses. Moins d’une semaine plus tard, le président de la République confirmait le choix de la chambre basse du parlement en sanctionnant la nomination de nouveau patron de la centrale électorale par une ordonnance signée le 26 octobre. Malgré l’opposition de deux confessions religieuses (catholiques et protestants) farouchement opposées à l’expert kasaïen, et de Moïse Katumbi, l’ex-gouverneur de l’ex-Katanga, rongé depuis des années par son ambition présidentielle. Sur cette question de la présidence de la CENI comme sur celle de la loi sur la nationalité d’origine, Katumbi s’était montré particulièrement déterminé, menaçant même en des termes à peine voilés, de rompre les amarres avec le président de la République en quittant l’Union Sacrée de la Nation (USN), la majorité parlementaire qui soutient Félix Tshisekedi. La question de la nationalité, jugée non prioritaire dans l’agenda des travaux de la session parlementaire en cours, a offert quelque répit à l’unité menacée de l’USN. Des observateurs ont vu dans cette «mise au frigo» d’un sujet qui ne manque pourtant pas de pertinence la volonté du pouvoir de ne pas effaroucher Moïse Katumbi et les siens.

Ligne rougeâtre

Dans un communiqué, 24 heures avant le vote de la plénière de l’Assemblée nationale entérinant l’équipe Denis Kadima, les élus katumbistes des groupes parlementaires MS-G7 et AMK et alliés (20% de députés de la majorité USN) dénonçaient l’opération en des termes assez virulents. «Les tractations (…) n’ont pas abouti à un compromis jusqu’à présent, ni sur la répartition des postes, moins encore sur la désignation des personnes. La plénière convoquée ce jour n’est pas moins qu’une farce ou une plaisanterie de mauvais goût ». La déclaration politique co-signée par Denis Kashoba, Jean-Claude Kibala et Dieudonné Bolengetenge avaient dénoncé «… avec la dernière énergie le forcing, les pratiques de débauchage et de corruption tendant à imposer au peuple congolais, par la voie d’une CENI de pacotille, un nouveau cafouillage électoral en 2023… ». C’était tout sauf un discours d’allié. Les intérêts politiques du candidat-challenger du chef de l’Etat en place passaient avant toute autre considération, désormais. Malgré l’intransigeance de son allié au sein l’USN, Félix Tshisekedi n’a pas bronché. Cela allait de soi: il n’était pas question pour le successeur de Joseph Kabila d’offrir la stratégique centrale électorale à un adversaire potentiel. Or, c’est ce que désirait, aussi naïf que cela paraisse, l’homme d’affaires katangais devenu gouverneur de province avant de convoiter le top job en RDC. Katumbi tenait mordicus à obtenir le 1er poste réservé à la classe politique dans le bureau de la CENI, la 1ère vice-présidence. Rien moins que ça ! Que Denis Kadima ou le diable en personne soit désigné président de la centrale électorale, le patron de Ensemble ne s’en pré- occupait pas outre mesure, pourvu que le strapontin convoité lui soit accordé. La réponse fut Niet. «Vous n’avez que 70 députés, donc moins que l’ex-FCC», avait rétorqué dans les médias Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’UDPS.

Injonctions

Le 18 octobre, quelques jours avant la promulgation de l’ordonnance présidentielle de nomination du nouveau président de la CENI, Moïse Katumbi s’était fendu d’un courrier à l’intention du président de la République, qu’il diffusa également dans les médias et les réseaux sociaux. Il passait sous silence sa volonté de contrôler le bureau de la CENI, et mettait en avant des préoccupations démocratiques à la limite du populisme. «Il nous était insoutenable qu’un individu puisse s’arroger pour des raisons personnelles le droit de confisquer au peuple congolais son pouvoir de se choisir librement ses dirigeants au terme d’un processus démocratique, libre, transparent et inclusif. Le peuple congolais nous a entendus», a-t-il écrit. Avant de menacer, carrément: «Alors que nous approchons des prochaines échéances électorales, les mêmes méthodes dénoncées hier pour imposer à la tête de la CENI un homme politique controversé ont repris… J’en appelle à votre sagesse afin de ne pas jeter le pays dans de nouveaux déchirements aux conséquences funestes pour l’ensemble du peuple congolais». Le ton était comminatoire: «vous me donnez aujourd’hui l’occasion de vous demander de rejeter purement et simplement la liste entérinée par l’Assemblée nationale. Cautionner les irrégularités qui ont émaillé le processus d’entérinement de la CENI conduira inévitablement le pays vers un nouveau cycle de désordres», martelait l’ex[1]gouverneur de l’ex-Katanga. Avant de conclure sur le même ton: «Il vous revient donc aujourd’hui de nous rassurer ainsi que le peuple congolais de votre volonté de mettre en œuvre les engagements que vous avez pris en nous appelant tous à bâtir avec vous l’Union Sacrée de la Nation. Des millions de Congolais espèrent que vous serez au rendez-vous de l’histoire». L’impossible départ Il n’y avait pas meilleure façon d’annoncer l’éventuelle sortie de ses poulains de la coalition parlementaire au pouvoir. Ne restait plus qu’à franchir le Rubicon en passant aux actes concrets. Mais à ce jour, rien. Mieux, certains observateurs estiment que les choses pourraient tirer en longueur plus qu’il n’y paraît. Parce que Moïse Katumbi ne peut pas quitter l’USN sans y laisser des plumes. De nombreuses plumes. «Le Chairman n’a jamais exprimé le besoin d’adhérer à l’USN, ce sont ses élus qui l’avaient convaincu de la nécessité de soutenir Félix pour ne pas être en déphasage avec leurs électeurs», confie au Maximum un élu AMK du Kongo-Central. Pour indiquer que de ce point de vue, la situation n’a guère évolué. «Beaucoup parmi nous risquent de perdre leur électorat s’ils désavouent Fatshi, surtout dans les provinces kasaïennes», explique-t-il encore. Katumbi, qui en est conscient, hésite. Le 29 octobre, il a rappliqué à Kinshasa. Objectif de ce séjour survenu quelques jours seulement après que le président de la République eût réservé une fin de non-recevoir à sa lettre du 18 octobre : des discussions avec les ‘forces politiques et sociales’ avant d’annoncer sa décision, selon Francis Kalombo, un de ses porte-paroles. Mais de contacts politiques de Katumbi à Kinshasa, peu ont entendu parler. Dimanche 31 octobre, le Chairman katangais s’est rendu à la prison de Makala réconforté Jackie Ndala, un agitateur professionnel de son parti politique qui a maille à partir avec la justice.

Avant de retourner à Lubumbashi le même jour. «Pour y consulter les forces vives avant de lever l’option de quitter ou non l’USN», réexpliquera le même Kalombo. Et depuis lundi 8 novembre, le potentiel challenger de Tshisekedi à la présidentielle 2023 séjourne en Europe «pour une visite privée de quelques jours programmée de longue date», selon Olivier Kamitatu, son principal porte-parole. En réalité, Katumbi s’en était allé à Auschwitz notamment, à l’invitation de l’European Jewish Association, pour se recueillir sur les tombes des victimes juives de la IIème Guerre mondiale. Après une cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs organisée en son honneur, il a indiqué dans un tweet avoir «prié pour toutes les victimes, dont mes grands-parents». Mais il n’a pipé mot sur l’option d’un départ de l’USN jusqu’au moment où nous mettions sous presse.

L’exemple Sessanga

L’évolution de la situation politique du pays ne se prête guère à la désolidarisation d’avec Fatshi, en réalité. Delly Sessanga, un élu du territoire de Luiza dans la province du Kasaï Central, l’a appris à ses dépens. Président de Envol, Ses[1]sanga avait annoncé lundi 1er novembre depuis Kananga sa rupture d’avec l’USN du chef de l’Etat, accusé notamment de dérives dictatoriales. Aussitôt (le 3 novembre), les élus de son parti confirmaient leur appartenance à la plateforme présidentielle, consacrant un schisme au sein de cette formation politique. Ainsi, Séraphine Kilubu, vice-ministre à la Défense nationale et anciens combattants pour le compte d’Envol, a assuré ne jamais avoir quitté le chef de l’Etat, son «frère dans le Christ» tandis que sur Top Congo FM, le secrétaire général de Envol et son adjoint, tous deux élus de Tshikapa au Kasaï, se désolidarisaient aussi de leur président. Un mouvement suivi par au moins 20 autres cadres du parti, signataires d’une lettre de désavoeu postée depuis peu dans les réseaux sociaux. Les perspectives de rupture interne seraient encore plus évidentes parmi les katumbistes. Des sources dans l’entourage du Chair[1]man de Mazembe indiquent que sur 6 membres du gouvernement central issus du MS-G7 et de l’AMK & Alliés, seulement 2 seraient disposés à le suivre au cas où il quittait l’USN. Les 4 autres, dont le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Muhindo Nzangi et le ministre d’Etat au Plan, Christian Mwando Nsimba, seraient réticents à s’embrouiller avec leurs électorats pour Katumbi. Il est donc de moins en moins acquis que l’ancien gouverneur du Katanga se tire une balle au pied en quittant l’USN. Il pourrait choisir de ronger son frein faute de pouvoir quitter le poulailler entièrement déplumé. Il n’en torpillera pas moins la politique gouvernementale et électorale du président de la République, en particulier grâce à une campagne médiatique de dénigrement tous azimuts, avec l’appui de ses puissants réseaux à l’international, comme il sait si bien le faire. Katumbi déploiera vraisemblablement un lobbying très agressif auprès de certaines puissances occidentales dont on dit qu’elles n’ont eu de cesse de le porter à bouts de bras. En attendant le moment opportun pour rompre les amarres avec l’USN.

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