Bête noire des hiérarchies catholiques et protestantes brise le silence. Denis Kadima, candidat président de la CENI adoubé par 6 confessions religieuses sur les 8 reconnues en RDC, a réagi aux accusations portées contre sa candidature.
Le technocrate présenté par l’église kimbanguiste a fait diffuser un communiqué sobre dans lequel il déclare n’appartenir à aucun parti politique. Le document dément certaines allégations faites sur lui par l’Abbé Donatien Nshole dans les médias.
Ainsi, au sujet de la tentative de corruption, des intimidations et menaces qu’auraient subi des chefs de confessions religieuses, principal motif évoqué par la CENCO et l’ECC pour s’opposer à sa candidature, la cellule de communication de Denis Kadima relève que l’Abbé Nshole a omis de préciser que ces accusations avaient déjà été démenties par l’intérressé.
On signale dans le communiqué que lesdites accusations n’avaient pas de rapport avec le dossier Kadima, et que les propos repris dans le procès-verbal relevant de dissensions dans sa propre confession religieuse avaient été sortis de leur contexte. «La CENCO qui continue de mentionner ce procès-verbal, ferait bien de produire des preuves circonstanciées et les noms des corrupteurs et corrompus, pour faire éclater la vérité», lit-on dans ce texte.
Menaces et intimidations démenties
Il en est de même des supposées menaces et intimidations dont auraient fait l’objet des chefs des confessions religieuses, aux dires de Nshole. «Le communiqué du 23 juillet 2021 signé par toutes les 8 confessions religieuses et évoqué par M. l’abbé Nshole dans ses interviews ne cite nulle part le nom de Denis Kadima comme acteur ou bénéficiaire des menaces et intimidations envers les chefs religieux. Nous restons convaincus que le candidat Kadima a été mentionné par ses adversaires dans l’unique but de le discréditer et obtenir sa mise à l’écart de la compétition», déplore son service de communication.
Sur la notion d’éthique brandie par le porte-parole de l’épiscopat catholique, le camp Denis Kadima se demande «comment et selon quels critères l’éthique des candidats est mesurée. Serait-ce sur base de présomptions (alllégations non non prouvées) émises par des tierces personnes ?».
Et de rappeler qu’au cours de son grand oral devant les 8 confessions religieuses, le 27 juillet 2021, Denis Kadima avait répondu à toutes les questions lui posées «sans qu’à aucun moment il ne lui ait été signifié des faits d’intimidation et de corruption».
Péché par présomption
Pour la cellule de communication de Kadima, la conclusion est claire: la CENCO et l’ECC ont été induites en erreur par leurs informateurs. «Denis Kadima est candidat à la présidence de la CENI par patriotisme et parce qu’il connaît la nécessité des scrutins inclusifs et sincères dans son pays. Il est capable d’y apporter une contribution et devrait être jugé non pas par présomption et procès d’intention, mais uniquement à l’aune de son action sur le terrain», conclut le communiqué.
LE MAXIMUM
DIABOLISE PAR LA CENCO ET L’ECC : Denis Kadima brise le silence
