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ACCUSE D’ETRE LE BRAS SECULIER DU POUVOIR : Alingete intraitablesur l’usage des fonds publics

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Son nom est sur toutes les lèvres. Pourtant, c’est seulement depuis 12 mois que Jules Alingete Key, l’inspecteur-chef de service de l’Inspection générale des finances, est à l’œuvre à la présidence de la République. Pour traquer les détourneurs des deniers publics et combattre la corruption. Plus facile à dire qu’à faire mais on y est, au grand dam de plusieurs ‘‘intouchables’’.
Pas étonnant que ci et là, les contre-attaques s’organisent, même de là où on s’y attend le moins. Alingete fait front. Après une année à la tête de l’Inspection générale des finances (IGF), ce diplômé en économie de l’UNIKIN ne boude pas son plaisir d’abattre avec ses ‘‘patrouilles’’ un travail inédit en RDC.
Jusque récemment invisible sur les radars, l’IGF a pris du galon dans l’opinion tant nationale qu’internationale en s’affirmant comme un véritable gendarme de l’orthodoxie financière dans la gestion de l’appareil d’Etat.
Un an déjà
Un an, c’est certes très peu, vu l’énormité des tâches à accomplir. Cependant, il y a lieu de se féliciter de ce qui a déjà pu être accompli : plus de 60 enquêtes et 50 audits sur l’ensemble du pays, et d’estimer que c’est encourageant. Il reste, néanmoins, à renforcer le nombre et les capacités des effectifs et de poursuivre diligemment le traitement des milliers de dossiers de malversation qui s’amoncellent étant donné que, de plus en plus, les Congolais prennent conscience de la nécessité de plus de rigueur dans la gestion de la chose publique.
«L’IGF a certes toujours existé, mais il n’entrait pas dans la vision stratégique des anciens présidents de la République, pour diverses raisons. Avec l’avènement du président Félix-Antoine Tshisekedi, ce service a reçu une indéniable impulsion pour aider le régime dans sa vision de la bonne gouvernance», estime ce professeur de géopolitique à l’Université pédagogique nationale (UPN).
Vision stratégique
Dans toutes ses adresses, le chef de l’Etat a en effet toujours martelé sa détermination à éradiquer la corruption et les prévarications pour permettre l’édification d’un Etat prospère. Ce qui ne peut aller sans un contrôle permanent des finances publiques.
Le mérite de l’Inspection générale des finances sous Alingete, son quatrième directeur, est d’être devenu le porte-étendard de cette lutte contre la corruption et les manipulations indélicates des fonds publics. «Cette efficacité de l’IGF doit certainement beaucoup à la forte personnalité de son numéro 1 Jules Alingete», précise l’universitaire qui rappelle que l’homme aligne un parcours élogieux dans différents cabinets ministériels où il a presté en qualité d’expert.
Bourreau de travail, le patron du gendarme financier rd congolais tire aussi sa force de sa neutralité politique : il n’a en effet jamais adhéré à un parti ou regroupement politique. En dépit des calomnies de ses détracteurs qui lui attribuent des allégeances partisanes, seule son expertise a été à chaque fois mise à contribution pour le renflouement du Trésor public.
Au cours d’un de ses rares entretiens avec la presse, notamment sur les antennes de notre consoeur Bosolo TV, l’inspecteur général Alingete a déclaré à ce sujet qu’en matière de lutte contre la corruption et la mauvaise gestion, les tâches à accomplir exigent une stricte neutralité étant donné que «pour leur part, les fossoyeurs de notre économie n’ont pas de couleur politique lorsqu’il s’agit de piocher dans les caisses de l’Etat». Face à ceux qui l’accusent de mettre en œuvre une chasse aux sorcières contre le camp de l’ancien régime, Alingete a assuré que les personnes traduites en justice ne l’étaient qu’en tant qu’individus ayant assumé des responsabilités dans la gestion des fonds de l’Etat. «Aucune coloration politique ni appartenance religieuse n’est prise en compte avant d’enclencher nos missions de contrôle», a-t-il fait savoir en citant en guise d’illustration dans le lot des dossiers transmis par son office à la justice, la présence de celui relatif à la gestion du Parc Agro-Industriel de Bukanga Lonzo (près de 200 millions USD affectés à ce projet et qui n’auraient pas été tracés, laissant un trou béant dans les finances publics). Principal suspect dans ce dossier, l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo et ses soutiens crient à l’acharnement alors qu’il n’est pas le seul cité en l’espèce, plusieurs autres ex-ministres faisant l’objet comme lui des accusations des fins limiers de l’IGF que la justice est appelée à confirmer ou infirmer.
Bukanga Lonzo
De fait, après que Jean-Claude Vahamwiti, ancien ministre de l’Agriculture du gouvernement Matata ait témoigné à charge contre ce dernier, son ancien collègue du Portefeuille, la députée nationale Louise Munga Mesozi a à son tour lâché l’homme à la cravate rouge.
Des sources proches du dossier rapportent en effet que Munga a nié toute responsabilité dans la signature du contrat avec les Sudafricains d’AFRICOM et qu’elle a, preuves à l’appui, assuré avoir reçu de l’alors chef de l’exécutif l’ordre de signer, «dans les 12 heures», ce contrat décrié avec une entreprise qu’elle ne connaissait ni d’Adam, ni d’Eve.
Ces dépositions des plénipotentiaires ayant oeuvré avec Matata semblent établir clairement que l’ancien premier ministre fut l’unique chef d’orchestre du projet Bukanga Lonzo. D’où sa responsabilité dans la débâcle de ce gigantesque investissement qui a saigné le Trésor.

Un autre dossier qui a fait grand bruit est celui des cartes visas émises par la Banque centrale du Congo (BCC) et dont les fonds provenaient directement du Trésor public.
Une opération qu’un expert de l’IGF qualifie de véritable arnaque et qui n’a été révélée au grand jour que grâce à l’audit initié par l’IGF à l’Institut d’émission et qui n’a pas encore livré tous ses secrets.
Attributions légales
Parmi les autres missions de l’IGF, figurent le contrôle des ressources financières de la Banque centrale, y compris au regard des budgets annuels votés par son Conseil d’administration récemment restructuré.
La mission de contrôle de l’IGF devrait être également de s’assurer de l’effectivité de la surveillance des intermédiaires financiers; contrôler les opérations de placement des Bons du Trésor ; les engagements de la Banque centrale en sa qualité de caissier de l’Etat; les garanties données ainsi que les crédits documentaires y afférents.
Les inspecteurs de finances devraient, en outre, veiller à la régularité de la gestion des opérations en faveur du Trésor public, tant en recettes qu’en dépenses. Une tâche immense.
Résultats probants
Au chapitre des résultats obtenus grâce à ce travail de l’IGF, décrié par les uns, apprécié par les autres, il faut noter que près de 10 milliards USD pourront être captés par le Trésor public congolais annuellement, un montant qui jusque dans un passé récent prenait des destinations inconnues à travers divers stratagèmes de coulage des recettes publiques.
L’idéal serait, assure-t-on ici, de mettre la main sur les 20 milliards USD considérés par moult experts de l’IGF comme représentant le minimum de ce que la RDC perd bon an mal an à cause de la corruption et des détournements.
A l’allure où vont les choses, un certain optimisme est permis : cet objectif sera atteint. Des signaux qui ne trompent pas affleurent de plus en plus. Comme cette embellie des recettes internes du pays avec en prime le dépassement presque général des assignations des régies financières qui conforte cette conviction.
‘‘Kanga moyibi’’
Les détracteurs de celui que la rue kinoise a surnommé ‘‘kanga moyibi’’ (fils barbelés) soutiennent que Jules Alingete serait lui-même impliqué dans quelques dossiers comme celui des rétro-commissions de 12 millions USD des pétroliers. A l’IGF, ses collaborateurs interrogés par nos rédactions, affirment que leur patron n’a à aucun moment été mêlé de près ou de loin à ce dossier qu’aucune preuve tangible ne serait venue étayer jusqu’à ce jour.
A Alingete, il est également reproché d’en faire trop dans l’exécution des missions de son service auprès des entreprises dans lesquelles l’Etat est actionnaire unique ou détenteur significatif d’actions. Ces critiques, rétorque-t-on dans l’imposant QG de l’IGF, basé avenue du Haut commandement à Gombe, occultent les missions légales dévolues à ce service qui sont de vérifier, contrôler, assurer l’audit technique, administratif, financier et comptable à priori et à posteriori sur l’ensemble de l’Administration publique nationale; d’étudier toutes questions, d’exécuter toute mission relative aux finances publiques. Et à la comptabilité publique.
C’est ce qui explique que certaines missions effectuées par les patrouilleurs d’Alingete dans certaines entreprises publiques se soient conclues par la suspension à titre conservatroire de certains responsables de conseils d’administration et de comités de gestion. Ce qui a amené les ministres de tutelle à combler le vide provisoire ainsi créé par la désignation d’intérimaires.
Dossier Veridos
Ces dernières semaines, l’actualité en matière de gestion des deniers publics a été dominée par l’affaire Veridos, une société de droit allemand qui n’entretient aucune relation avec l’IGF où on rappelle qu’à une certaine époque, le directeur de cabinet du chef de l’Etat avait dû instruire expressis verbis le ministère de l’EPST de conclure ce dossier initié par le chef de l’Etat en personne pour améliorer la gouvernance dans le secteur éducatif.

L’évocation d’une prétendue intervention de l’inspecteur général-chef de service de l’IGF dans ce dossier constitue «un raccordement frauduleux pour brouiller les cartes concernant le dossier brûlant des 31 milliards FC (au lieu de 12 milliards) sollicités au titre de paiement de la main à la main des primes dues aux surveillants des épreuves d’Examen d’Etat et de fin d’études primaires (TENAFEP), que l’inspecteur général a formellement bloqués en instruisant le comptable public que tout montant devait passer par la voie bancaire pour permettre in fine la traçabilité desdits fonds et éviter les listes fictives et fantaisistes», révèle une source autorisée à l’IGF.
Qui indique que dans le secteur de l’EPST, seuls les enseignants font partie des équipes de surveillance des épreuves. Or, ils sont déjà payés par voie bancaires par le Trésor public. «On ne voit donc pas l’urgence impérieuse qu’il y avait de payer ces sommes par le fameux système dit ‘maboko banque’», précise la source.
Autre reproche fait à Jules Alingete : ses prestations médiatiques. «L’inspecteur général – chef de service Alingete communique trop sur des dossiers sensibles qui requièrent une certaine discrétion, n’ayant encore fait l’objet d’aucune procédure judiciaire», a estimé un député du caucus des élus du Maniema au sujet de l’affaire Bukanga Lonzo. Ce à quoi les collaborateurs du patron de l’IGF répliquent en disant que leur service a également «un rôle et une mission de sensibilisation dans la poursuite des objectifs lui assignés: à cet égard, la communication sert à mettre en garde de potentiels candidats au détournement des deniers publics et des fonds de l’Etat, autant qu’elle permet à la population de savoir que le chef de l’Etat a placé des sentinelles qui veillent au bon usage de l’argent du contribuable. A l’IGF, la communication est et doit être sensibilisatrice et pédagogique à la fois».
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