Après l’impasse des discussions entre les confessions religieuses sur la désignation du nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), plusieurs sons de cloche se font entendre.
Vendredi 06 août face à la presse kinoise, Jonas Tshombela, président de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) a fustigé le comportement des confessions religieuses, qui d’après lui, occasionnent la perte de temps dans le processus de désignation du successeur de Corneille Nangaa. «La désignation des membres de la Ceni reste un sujet crucial. Les confessions religieuses aujourd’hui sont prises dans le piège de la classe politique parce que plusieurs fois, elles ont été piégées. Elles ont fait des va et vient. Tantôt elles aiment les réformes, tantôt elles veulent la désignation (…). Maintenant elles sont en train de nous faire perdre du temps» a-t-il dit.
Il préconise par conséquent la mise à l’écart des confessions religieuses dans le processus de désignation des animateurs de la centrale électorale. «Il y a de quoi nous interpeller dans les prochaines réformes. Il faut retirer les confessions religieuses du processus de désignation des animateurs de la CENI», a-t-il estimé.
Dans la foulée, Tshombela invite l’Assemblée nationale à trouver une solution médiane susceptible d’arranger toutes les parties.
A titre de rappel, le 28 juillet dernier les confessions religieuses n’ont pas trouvé de consensus dans la désignation de l’oiseau rare devant trôner à la tête de la centrale électorale.
Pour la CENCO et l’ECC, certains candidats seraient proches du pouvoir en place, alors que les six autres confessions ont dénoncé de leur côté la mauvaise foi des catholiques et des protestants qualifiés de mauvais perdants.
SF