Il faut briser le silence sur la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes les personnes clés». C’est par cette déclaration que l’administrateur du programme des Nations unies pour le développement (PNUD) Achim Steiner a introduit la cérémonie commémorative de la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie qui a été célébré le 17 mai dernier. L’humanité célèbre chaque 17 mai de l’année la journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Sur le plan national, le thème choisi est : « Ensemble résistons, soutenons nous pour l’inclusion sociale.. ». Dans son message, Achim Steiner, administrateur du Programme des Nations unies pour le développement, PNUD, a fait savoir que l’homophobie, la transphobie et la biphobie visse à célébrer la diversité et à sensibiliser aux droits humains des personnes clés. Les personnes clés continuent de faire face à de sérieux défis dans leur vie de tous les jours. La pandémie Covid-19 a un impact disproportionné sur les personnes clés. Alors qu’environ 4 milliards de personnes dans le monde sont confinées chez elles, des informations font état d’un nombre croissant de situations où des pouvoirs d’exception sont utilisées pour cibler la communauté clé. Il s’agit notamment du recours abusif aux technologies numériques pour surveiller les mouvements des personnes pendant les périodes de confinement ou de couvre-feu. Ces personnes courent un risque élevé de violence domestique et familiale et sont victimes d’isolement social et d’anxiété accrus, mais également ont du mal à accéder à des traitements contre le VIH et autres services de santé qui tiennent compte des différences entre les sexes. La crise économique touche également de manière disproportionnée les personnes clés, dont beaucoup travaillent dans le secteur informel ou sont sans emploi, et ne bénéficient pas de congés de maladie payés ou d’indemnités de chômage. Les personnes et leurs droits doivent être placés au centre de la riposte à la Covid-19 mais aussi des efforts de relèvement après la crise. A cet effet, il nous faut briser le silence sur la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes les personnes clés. « Au PNUD, nous travaillons au sein de la famille des Nations Unies pour aider à briser ce silence qui nuit aux personnes clés et qui en définitive nous affecte tous. Le PNUD travaille actuellement dans 53 pays, en partenariat avec les personnes clés et les décideurs politiques, au renforcement de l’inclusion de ces dernières dans les initiatives nationales de développement», note Achim Steiner. En cette journée du 17 mai, faisons tous entendre notre voix et ré[1]affirmons notre engagement à ne ménager aucun effort pour mettre la dignité humaine au cœur de toutes les actions que nous menons pour bâtir des sociétés plus justes et plus inclusives, souhaite-il. Selon le docteur Hilaire Mbwolie, troisième vice-président du Conseil national multisectoriel de lutte contre le Sida, CNMLS, le pays est engagé pour l’inclusion de tout le monde. Ça ne sert à rien de laisser d’autres populations de côté par rapport à leur état. Tout le monde est considérer de la même façon. C’est ce qui justifie la présence du Secrétaire général aux Droits Humains à cette activité. C’est dire que le Gouvernement accorde une importance à cette journée. En tant que homme de terrain, il y a une étude qui démontre qu’il y a une discrimination, stigmatisation qui atteint jusqu’à 75% dans la communauté. Quand des personnes sont discriminées, elles vont s’écarter des services sociaux de base et on ne saura pas les dépister et les mettre sous traitement. En un mot comme en mille, il ne faut pas les stigmatiser et les discriminer, tranche à vif le docteur Hilaire Mbwolie. Selon Serge Tamundele, cette journée est célébrée pour commémorer tout ce qui a été comme problème de l’orientation et de l’identité du genre. Les droits des individus sont protégés par des instruments internationaux et nationaux sans discrimination aucune, liée à la religion à l’âge, à la peau, au sexe etc. Au finish, nous devons promouvoir une gouvernance inclusive, a conclu Serge Tamundele