En marge des célébrations de la journée internationale des droits de la femme (JIF), la Convention des Congolais Unis (CCU) du député national élu du territoire de Lodja (Sankuru) Lambert Mende Omalanga a tenu une matinée politique samedi 20 mars en son siège situé dans la commune de Ngiri-Ngiri. Devant plusieurs femmes membres de son regroupement Alliance CCU et Alliés ainsi que des élus nationaux et provinciaux de celui-ci, Lambert Mende a, dans une allocution de circonstance, appelé à la cohésion nationale face aux intrigues et attaques en sens divers dont lui-même et sa famille biologique ont fait l’objet ces derniers temps à la suite de l’adhésion de l’Alliance CCU et Alliés à la vision du président de la République Félix Tshisekedi incarnée par l’Union sacrée de la nation (USN). Il a engagé par la même occasion la CCU et tous les autres partis membres de l’Alliance ainsi que ceux de l’USN à promouvoir le leadership féminin en politique avant de remercier les nouveaux adhérents à la CCU parmi lesquels des membres de l’Asbl «Les amis de Djuma Nange Bonheur» ainsi que les hommes et les femmes d’affaires du réseau Mifda. Ci-dessous l’intégralité de l’allocution de Lambert Mende.
Cette matinée politique s’inscrit dans le contexte des célébrations de la Journée Internationale des Droits de la Femme. C’est une belle occasion pour mettre l’accent sur l’importance de l’engagement des femmes membres de la Convention des Congolais Unis (CCU) dans le développement et l’émergence de notre société.
Mais avant toute chose, permettez-moi de rappeler à notre souvenir la mémoire de deux êtres proches de nous par les idées qu’ils véhiculaient et qui nous ont quittés récemment. Il s’agit, d’une part, d’Henri Thomas Lokondo Yoka, Député national élu de Mbandaka sur la liste du Parti Lumumbiste unifié (Palu) qui est décédé à Johannesburg la semaine dernière et dont la dépouille est arrivée jeudi à Kinshasa. Henri Thomas a cheminé avec nous au sein du groupe parlementaire «Palu-CCU et Alliés» à l’Assemblée nationale. Il a indéniablement marqué les esprits par sa liberté de penser, son parler-vrai et sa passion pour la défense des intérêts supérieurs de la nation.
D’autre part, je pense au Dr. John Pombe Joseph Magufuli, président de la République de Tanzanie décédé mercredi soir. Le président Magufuli a dirigé son pays en s’appuyant sur la philosophie politique du Mwalimu Julius Nyerere inspirée du patriotisme et du panafricanisme tels qu’enseignés par notre maître l’immortel Patrice-Emery Lumumba. Nous avons donc perdu deux souverainistes.
En leur mémoire, gardons un instant de recueillement.
Les Droits de la femme sont célébrés à travers le monde en ce mois de mars 2021 sous le thème « le leadership féminin d’excellence, société égalitaire et numérique à l’ère de la Covid-19». C’est une excellente opportunité pour engager notre parti, la Convention des Congolais Unis (CCU) et le regroupement «Alliance CCU & Alliés» qu’il pilote à entreprendre une réflexion et des actions pour promouvoir la prise de conscience de nos filles, nos sœurs, nos mères qui représentent plus de la moitié de la population dans l’effort de développement de notre société. C’est tout le sens du leadership féminin dans l’engagement sociopolitique qui transcende la défense des Droits des femmes et leur autonomisation.
Notre parti politique la CCU et ses partenaires de l’Alliance CCU & Alliés entendent se mobiliser pour cette cause qui consiste à donner à la femme congolaise les moyens de confirmer son utilité sociale aussi bien au niveau des communautés locales qu’à celui du pays tout entier.
Notre programme et nos pratiques devront dès lors tendre résolument vers l’objectif de permettre aux femmes d’émerger en politique parmi et avec leurs compatriotes de la gente masculine afin d’avoir le même impact dans la démocratie participative.
Il n’est un secret pour personne qu’en République Démocratique du Congo, les femmes sont confrontées à toutes sortes de préjugés et à des stéréotypes surannés que d’aucuns affirment puiser dans des cultures traditionnelles prétendument phallocratiques, c’est-à-dire tendant à assurer et à justifier la domination des hommes sur les femmes.
C’est le lieu d’inviter les filles et les femmes de notre parti, de notre regroupement et de la grande coalition de l’Union sacrée de la nation que nous soutenons à sortir de leur coquille et à s’assumer pleinement selon leurs aptitudes dans l’action sociale, économique, culturelle et politique comme actrices du devenir et de l’avenir de notre pays.
La promotion d’un Congo bâti sur les valeurs de l’unité nationale, du patriotisme, de l’altruisme, de la vertu et du travail acharné ainsi que sur la lutte contre les antivaleurs du mensonge, du tribalisme, de la paresse, de la corruption ou de la mendicité doit être pour vous une priorité pour laquelle les électeurs ne manqueront pas de vous renvoyer l’ascenseur.
Nous, CCU, sommes fiers d’avoir parmi nos élus quelques femmes tant au niveau national qu’à celui des assemblées provinciales. Nous avons bon espoir que leur nombre ira crescendo.L’actualité politique en ce moment est dominée par l’irruption sur la scène politique congolaise de «l’Union sacrée de la nation», une initiative que l’on doit au président Félix Tshisekedi qui a résolu de mettre fin à la coalition FCC-CACH qu’il considérait comme une sorte de théâtre d’ombres pour lui substituer une nouvelle coalition gouvernementale élargie plus conforme aux Intérêts Nationaux.
Après avoir parlé avec le chef de l’Etat le 6 Janvier pour en savoir un peu plus sur son initiative, j’en ai discuté avec tous les partis membres de l’Alliance Politique CCU & Alliés ayant des élus à divers niveaux ainsi qu’avec tous les députés nationaux, provinciaux et sénateurs de ce Regroupement. Après débats et délibérations, nous nous sommes accordés pour nous inscrire dans cette vision de l’Union sacrée de la nation.
Il s’en est suivi de l’agitation et des gesticulations de la part de quelques acteurs politiques qui se sont amusés à caricaturer le sens de notre démarche. L’un, responsable d’une formation politique membre de notre Regroupement s’est égosillé pour annoncer sur tous les toits qu’il quittait le Regroupement CCU & Alliés parce qu’il n’approuvait pas notre décision alors qu’il n’était nullement concerné par ladite décision, son parti n’ayant ni Député national ou provincial ni Sénateur, ce dont nous lui avons donné acte en faisant savoir que son départ ne prêtait pas à conséquence pour des raisons évidentes.
L’autre, taraudé par un irrépressible complexe d’infériorité dans sa quête fébrile de positionnement au sein de l’Union sacrée et estimant à tort que notre soutien à cette coalition plombait ses propres ambitions petites-bourgeoises s’est mis à nous vilipender à tout crin dans les médias, dans les réseaux sociaux et même dans ma propre famille biologique. Nous avons choisi de l’ignorer car nous connaissons sa vacuité intellectuelle et politique et nous ne nous faisons aucune illusion quant à la contribution qu’il peut apporter aux travaux d’Hercule auxquels les Congolais de diverses obédiences sont appelés à effectuer par le président de la République dans le cadre de l’Union sacrée de la nation qui n’est pas une simple figure de style.
La CCU est déterminée à continuer à y promouvoir le dialogue entre tous les fils et toutes les filles de ce pays. Car nous sommes convaincus que si la RDC est aujourd’hui pris en étau par des agendas de quelques lobbies étrangers, c’est à cause essentiellement des divisions et des querelles fratricides et suicidaires qui n’ont cessé de traverser son tissu sociologique domestique.
Tant que certains protagonistes nationaux continueront à s’abîmer en chamailleries pour des broutilles et à s’arc-bouter sur des positions bassement égocentriques, les situations de crise ou d’adversité qui assaillent le pays iront de mal en pis. Car, ainsi que nous l’apprend la sagesse des nations, un royaume divisé ne peut jamais gagner une bataille. Le rétablissement de la convivialité communautaire et de la tolérance politique restent un atout pour l’émergence du Congo.
Avant de terminer mon propos, je voudrais remercier de tout cœur les camarades de l’Asbl «Les amis de Djuma Nange» ainsi que des nouveaux adhérents hommes et femmes d’affaires du réseau Mifda de Mamie Mudiay Freebox qui ont décidé de rejoindre la CCU ce jour. Je souhaite la bienvenue aux uns et autres dans ce combat de la croix et de la bannière que je les invite en toute amitié d’aborder avec conviction, détermination et abnégation.
Que vive la femme Congolaise !
Que Dieu bénisse la Convention des Congolais Unis.
Je vous remercie.
A.M
CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE LA FEMME : Mende promeut la cohésion nationale
