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TRIBUNE : Kalev Mutond vs Muyambo et csrt

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Pandémonium politico-mediatique et crétinisation de l’ANR

Il pleut des plaintes politiquement motivées contre Kalev Mutond, l’ex-patron de l’Agence nationale de renseignements (ANR), sous Joseph Kabila. Invité jeudi 18 février à se présenter au parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe «pour une communication le concernant », selon la formule consacrée, Kalev ne s’est pas présenté, a constaté Robert Kumbu Phanzu parlant au nom du ministère public. D’aucuns voient dans la multiplication de plaintes à charge de l’ex-chef securocrate rd congolais une guerre hybride, mieux une chasse aux sorcières ainsi enclenchée contre le FCC du président de la République honoraire Joseph Kabila.
L’on blâme Kalev Mutond pour une série de faits relevant de la responsabilité des services dont il avait la charge, ce qui participe à une déconstruction de l’image de l’ANR (renseignements généraux).
Des proches de Kalev voient dans ce déluge de poursuites judiciaires une véritable hystérie. On cite en effet, les plaintes de Joseph Kapepula (syndicaliste SNCC), Vano Kiboko (ancien député) enregistrées récemment au parquet de la Gombe ainsi que celles de Christopher Ngoyi (activiste de la société civile), Jean-Bertrand Ewanga (ancien secrétaire général de l’UNC), Gérard Gecoco Mulumba (député), Jean-Claude Muyambo (président du parti Scode), déposées plusieurs mois auparavant.
Les principaux griefs articulés à l’encontre de l’ex-patron de l’ANR portent sur des abus constitutifs de violation des lois et des règlements. Des abus commis durant son mandat et même à l’époque où il était le numéro 2 de l’Agence.
La version des plaignants présente une ANR maléfique dont la culture interne consisterait à «mentir, tricher, voler, menacer, torturer et tuer». Une désacralisation en règle des services d’intelligence et de sécurité rd congolais ainsi délibérément crétinisés en dépit de nombreux sacrifices qui mériteraient plutôt reconnaissance, respect et considération de la Nation.
Le contexte du pandémonium politico-médiatique ainsi déclenché contre Kalev Mutond et les exigences de réparations parfois astronomiques sollicitées pour de présumés sévices subis frise un acharnement éhonté. Shakespeare verrait dans certaine d’entre elles «une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien». Qu’en est-il sur le fond ?
La responsabilité individuelle de Kalev
Jugé et condamné sur les réseaux sociaux et les médias à sensation, avant même que la justice ne se soit prononcée sur les griefs qu’on fait peser sur lui, l’ancien patron de l’ANR, s’est défendu la semaine dernière dans une interview à la presse locale. Il a dit ne pas être prêt à répondre à une quelconque convocation de la justice pour des faits de gestion des services de sécurité de l’Etat. Il a précisé n’avoir jamais été saisi d’une convocation judicaire. «Je suis prêt à témoigner devant la justice de mon pays et de collaborer mais uniquement des faits matériels infractionnels commis par l’individu Kalev. Et puis, sauf devant le président de la République, je ne peux pas aller rendre compte des actes commis dans la gestion des services de l’Etat. Parler de l’Armée, de la police, de la DGM et de l’ANR, je ne peux pas le faire. Comme ancien chef de la sûreté nationale, je m’abstiendrai au risque de mettre l’Etat dans la rue», a-t-il martelé.
Sur les allégations de tortures, menaces de mort, empoisonnements et assassinats qui lui sont prêtées, Kalev Mutond tranche: «aucun de ces cas ne m’a été rapporté. Pas un seul. Ce sont des allégations portées à la connaissance du parquet sans que n’en soit précisé l’auteur matériel».
Face à ce rouleau compresseur, Kalev Mutond semble bien connaître ses droits et le droit. En effet, selon l’article 25, 1er alinéa du décret-loi n°003-2003 portant création et organisation de l’ANR, «les officiers de police judiciaire ou du ministère public, avant d’interpeller ou de poursuivre les agents et fonctionnaires de l’Agence nationale de renseignements pour les actes commis dans l’exercice de leurs fonctions, doivent avoir l’avis préalable de l’administrateur général» tandis que les articles 20,21,22 et 24 règlent le statut juridique des agents de l’ANR en leur conférant un statut spécial. Une démarche visant à suspendre ce statut spécial fait les choux gras des détracteurs de Kalev qui se sont répandus dans les médias sur la disponibilité supposée de Inzun Kiakiat, ancien adjoint et successeur de Kalev Mutond à la tête de l’ANR à cet égard.
Un officier de renseignements proche du dossier joint à Kinshasa a abondé quasiment dans le même sens. «En tant que gestionnaire d’informations sensibles et hautement classifiées, le protocole exige que l’agent ou le fonctionnaire de l’ANR soit tenu à un strict secret et au droit de réserve pendant cinq ans».
Profession espion
Sous d’autres cieux, les renseignements ou l’espionnage constitue une pratique aussi ancienne que la guerre. Immunité diplomatique et judiciaire, contre-espionnage, écoutes téléphoniques, cryptologie vont de pair avec la vie des barbouzes. Ces privilèges et droits accordés aux services d’intelligence et leurs animateurs ne sont nullement une libéralité, ni un permis de tuer mais des garde-fous pour éviter de dénuder et d’affaiblir l’Etat. Pas plus longtemps que le 5 octobre 2020, le parlement britannique a adopté un projet de loi prévoyant l’exemption de poursuites à l’encontre des agents des services de sécurité auteurs de crimes au nom de la défense des intérêts du pays.
Malgré les critiques d’une certaine presse, cette loi est entrée en vigueur dans ce pays européen ami de la RDC et qui a en plus la réputation d’être une des plus vieilles démocraties dans le monde.
Souvent présenté comme un «Patriot Act» à la congolaise, le décret-loi n°003-2003 portant création et organisation de l’ANR sur le renforcement inédit du statut d’agent secret en RDC prévoit une protection spéciale pour cette catégorie d’agents de l’Etat.
Le public apparaît comme le mari trompé d’une relation ambiguë entre le lanceur d’alerte et les organismes de contrôle des activités du renseignement. Même si il existe un risque que tout cela se mue en une véritable tragédie pour les lanceurs d’alertes et pour la société toute entière.
L’affaire est donc éminemment politique, comme le constatait l’hebdomadaire franco-africain Jeune Afrique, il y a un an.
Depuis qu’il a été relevé de ses fonctions à l’ANR (mars 2019), Kalev Mutond est toujours dans l’œil du cyclone entre sanctions internationales, gel des avoirs, accusations de déstabilisation des institutions de la République et d’espionnage contre le nouveau chef de l’Etat Félix Tshisekedi, des accusations qui lui ont valu d’être interdit de sortie du territoire début 2020 alors qu’il était détenteur d’un ordre de mission officiel, délivré le 8 février de la même année par le 1er ministre, chef du gouvernement dont il était devenu conseiller politique, qui couvrait son déplacement vers Entebbe (Ouganda) du 9 au 12 février.
Outre Atlantique, les vétérans des services de renseignements sont célébrés comme des héros. Pour avoir passé plus de 8 ans dans les services, Kalev en sait quelque chose et revendique la reconnaissance de la nation congolaise car à son avis, «un peuple qui entend se gouverner lui-même doit s’armer du pouvoir que confère l’information».
Le travail de renseignement suppose nécessairement une action discrète qui rime avec une protection des agents appelés à travailler parfois dans des conditions particuclièrement difficiles. C’est la raison pour laquelle des textes législatifs protègent leur silence, grâce au recours notamment à l’anonymat et aux immunités qui leur sont reconnues.
Etre espion, c’est surtout beaucoup d’abnégation, de surveillances, d’écoutes, une capacité de recoupement par un travail de fourmi pas trop glamour.
Imperturbable
Face à ceux qui médisent de lui en le présentant comme un «monstre», Kalev Mutond répond : «Nous avons occupé les fonctions sensibles d’administrateur général à l’ANR pendant huit ans. Nous connaissons les secrets d’État et il n’est pas sage de s’en prendre à nous de cette manière et de jeter notre nom en pâture sur la place publique. Pour ma part, je ne regrette rien car j’ai la conscience tranquille».
Au sujet des accusations de déstabilisation des institutions du pays, l’on rappelle que l’Union africaine (UA), alors présidée par Paul Kagame avait en 2019, publié un communiqué d’une rare fermeté, exprimant de «sérieux doutes» sur la victoire de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle qui venait d’avoir lieu et appelant à «postposer» la proclamation des résultats définitifs en attendant l’arrivée d’une mission de l’organisation continentale à Kinshasa lorsque Kalev s’était rendu seul par un vol de nuit à Kigali. «J’ai été reçu par le président Paul Kagame comme un frère et je lui ai expliqué que Félix Tshisekedi avait effectivement gagné l’élection du 30 décembre 2018», assure-t-il, avant d’affirmer que « la preuve » de l’efficacité de son intervention est qu’après son passage, il n’y a plus eu aucun communiqué de l’UA discréditant la victoire du président. « Comment peut-on m’accuser aujourd’hui de travailler contre le président de la République et les institutions du pays ?», s’insurge-t-il.
Alfred Mote

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