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EN PRISON POUR OUTRAGE ET MENACES AU CHEF DE L’ETAT : Barnabé Milinganyo victime de l’intolérance

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C’est à son domicile que l’acteur politique très en verve sur les réseaux sociaux, Barnabé Milinganyo Wimana Isombia, ancien conseiller principal du 1er ministre UDPS Samy Badibanga a été appréhendé par des agents de l’ANR sans mandat de justice. Selon l’intéressé lui-même, ceux qui l’ont arrêté lui ont interdit de prendre ses médicaments et même d’enfiler des vêtements. C’est en culottes courtes et sandales qu’il a été conduit jusqu’aux locaux de l’ANR où il a subi un long interrogatoire avant d’être livré au tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe où il a été jugé en procédure de flagrance pour offense et menaces au chef de l’Etat. Une procédure devenue habituelle depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir, et qui contredit les fondamentaux de l’Etat de droit dont le 5ème président rd congolais s’est toujours prévalu et qui voudraient qu’un justiciable soit présenté à son juge naturel par le ministère public sur base d’une convocation ou d’un mandat dûment émis. «L’ANR, un service public de renseignements généraux, redevient de plus en plus une sorte de police politique d’un régime qui semble un virage autocratique en moins de deux ans d’existence», déplore un membre du Rassemblement des Leaders, l’organisation politique de Milinganyo s’exprimant sous le sceau de l’anonymat.
Liberté d’opinion en danger
Jeudi 26 novembre dernier, Barnabé Milinganyo avait été interrogé par un journaliste de l’émission «bosolo ya makambu» sur la fin les consultations présidentielles du palais de la nation en vue de la constitution d’une union sacrée de la nation. L’homme qui n’a pas sa langue dans la poche avait, avec la faconde caustique qui a fait de lui la coqueluche des téléspectateurs et internautes congolais, soutenu que le président Félix Tshisekedi «ne fait que multiplier les violations intentionnelles de la constitution et qu’il n’échappera pas s’il persiste dans cette voie à la prison s’il venait à être traduit en justice». Selon lui, le fait pour le président de n’avoir pas signé une ordonnance pour institutionnaliser sa démarche des consultations nationales pour justifier l’utilisation des infrastructures publiques (palais de la nation) pour cette opération constituait une énième violation de la constitution. «Il y a trop de légèreté autour du chef de l’État», avait-il déclaré pour fustiger entre autre la présence de Jean-Marc Kabund, président a.i. de l’UDPS qui, reçu par Félix Tshisekedi s’est permis de vider de toute substance en amont l’adresse attendue du chef de l’État à la nation, en proclamant urbi et orbi qu’«il n’y aura plus ni coalition, ni cohabitation». Une conclusion qui signifierait dans l’entendement de Milinganyo, que la voie serait ouverte pour un «saut dans l’inconnu» qui devrait conduire logiquement à la démission du chef de l’État.
À la question du journaliste de savoir ce qu’il entrevoyait si M. Tshisekedi ne concédait pas le cas échéant à abdiquer, Milinganyo a répondu par une expression populaire kinoise : «akolia mbuma !» dont la traduction en français est «il va manger le fruit», allusion à la pomme qui dans la mythologie biblique exprime la situation du pécheur. Il a ensuite signalé que Félix Tshisekedi est le seul chef d’État congolais depuis l’indépendance à avoir bénéficié des meilleures conditions d’accession au pouvoir et qui par conséquent se doit de ne pas saborder les bonnes perspectives dont il a hérité de son prédécesseur.
Ces propos ont conduit le ministère public à requérir une année de servitude pénale contre lui pour menaces verbales d’attentat et deux ans pour offense au chef de l’État.
Autres temps, autres mœurs
Sans tenir compte des dénégations de Milinganyo qui a précisé sa pensée en expliquant que «kolia mbuma veut tout simplement dire manger le fruit ou récolter ce qu’on a semé», le juge l’a condamné à trois ans de servitude pénale et ordonné son arrestation immédiate et son transfert à la prison centrale de Makala. «Son sort était déjà scellé. Dans la RDC de Fatshi, lorsque la ‘’base’’ de l’UDPS tousse, l’ANR éternue et la justice est grippée», a ironisé un activiste des droits de l’homme en signalant que la veille, le secrétaire général de l’UDPS Augustin Kabuya en appelait à une sévère condamnation contre Milinganyo.
On n’en est pas à la première victime expiatoire de la prévention d’outrage ou d’offense au chef de l’État depuis l’accession du fils de l’opposant historique Étienne Tshisekedi au pouvoir à Kinshasa. Après son procès expéditif, Milinganyo rejoint à la prison de Makala un autre prisonnier d’opinion, Henri Maggie, un membre du PPRD, embastillé dans les mêmes conditions.
Papy Okata, un cadre du secrétariat national de l’UNC avait aussi été emprisonné pour avoir tenu des propos jugés offensants envers le chef de l’État en marge du procès des 100 jours. On rappelle aussi l’incarcération de la fille du député national Alphonse Ngoy Kasanji, députée provinciale de son état, pour des propos jugés outrageants contre la première dame Denise Nyakeru après l’expulsion jugée irrégulière de son père de la résidence familiale. De même que celle, il y a deux semaines de la chanteuse Élisabeth Tshala Mwana qui a passé une nuit dans les geôles prétendument ‘’fermées’’ de l’ANR pour sa chanson «ingratitude» considérée, elle aussi comme ‘offensante’ à l’égard du chef de l’État par des sociétaires de l’UDPS…
Pourtant, alors dans l’opposition radicale, l’UDPS ne s’embarrassait d’aucune précaution pour vouer aux gémonies Joseph Kabila, et avant lui Laurent-Désiré Kabila et le maréchal Mobutu Sese Seko. «Il est curieux que le représentant du parquet fasse grief à Milinganyo d’avoir appelé le chef de l’Etat par son nom sans le faire précéder par son titre de président et y voit un signe de défiance alors que tel n’est pas le cas dans tous les pays démocratique de nos jours. En outre, du temps où ils étaient dans l’opposition, lamais les caciques de l’UDPS n’ont appelés autrement les présidents Mobutu, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila», témoigne un confrère. Qui ajoute que «plus d’un Congolais a encore fraîches en mémoire les insultes et les menaces des Tshisekedi (père et fils) particulièrement à l’encontre de Joseph Kabila, à l’instar de ces propos dont nul ne peut dire qu’ils n’étaient pas outrageants et offensants, voire dangereux au sujet de son prédécesseur du sphinx de Limete : ‘’Kabila est un maquisard sorti tout droit de la forêt qui s’invite maladroitement dans les débats politiques civilisés. Il doit être recyclé’’, ‘’nakozongisa Kabila na Rwanda’’, ‘’je demande à tout policier et à tout militaire congolais de se saisir de Joseph Kabila et de me l’amener solidement ligoté’’. Ni Joseph Kabila, ni ses proches ne se résolurent à enclencher les mécanismes judiciaires consécutifs pour obtenir la répression de ces propos».
On se demande en quoi les hypothèses argotiques de Barnabé Milinganyo méritent une peine aussi lourde. C’est à bon escient que notre confrère Fiston Kamanda a tweeté que «les Congolais peuvent maintenant apprécier quel démocrate est Joseph Kabila qui n’a jamais envoyé personne en prison pour des simples opinions émises contre sa personne».
L’UDPS en mode alarmiste
À peine Milinganyo avait-il tenu ses propos incriminés qu’Augustin Kabuya, secrétaire général a.i. du parti présidentiel était monté au créneau pour attribuer à ses souffre-douleurs de prédilection que sont les membres du FCC la paternité des propos tenus par cet acteur politique qui pourtant n’a jamais appartenu à la famille politique de Joseph Kabila. «Depuis que ce monsieur Barnabé a parlé, personne n’a réagi…Je demande à ACAJ, au bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme de prendre leur responsabilité. Demain je vais tenir une grande matinée politique où je vais dire toutes les vérités. Trop c’est trop. Nous allons écrire à toutes les ambassades. S’il arrive quelque chose de mal au président de la République, le FCC sera tenu pour responsable. La CPI réclame Joseph Kabila comme le diamant. C’est Félix Tshisekedi qui refuse de le livrer. Ce monsieur Barnabé et son maître Kabila vont nous tuer tous», éructait rageusement un Kabuya manifestement aveuglé par la haine. «Augustin Kabuya ne sait pas de quoi il parle et ne cherche qu’à précipiter la rupture brutale entre les signataires de l’accord de coalition FCC-CACH pour des raisons que lui et son ami Kabund connaissent. Leurs propos visent à semer la panique dans le camp du FCC et à pousser certains membres de cette plateforme à rejoindre la nouvelle majorité parlementaire qu’ils ont convaincu le président Tshisekedi de rechercher. Car, sinon comment peut-il occulter aussi délibérément le fait que Milinganyo est un électron libre qui s’attaque à qui il veut ? Veut-il faire croire qu’il n’a jamais entendu les propos acerbes de Milinganyo contre Joseph Kabila affublé par lui de tous les noms d’oiseaux en le traitant notamment de général d’opérette?», s’interrogeait un prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa choqué par tant d’inconséquence dans le chef de l’UDPS.
Pendant que Milinganyo en tenue de chambre était interrogé par l’ANR, Kabuya rameutait ses ‘’combattants’’ au siège de l’UDPS à Limete. Ironie du sort : dans une précédente matinée politique, il avait appelé ces derniers à réserver aux membres du FCC le sort des mobutistes en 1997 à travers l’opération «toyebi ndaku», une incitation au meurtre demeurée impunie jusqu’à ce jour malgré les dénonciations de la communauté nationale et internationale à travers des communiqués sans équivoque du ministre des droits humains et du bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme.
Cette fois-ci, Kabuya semble avoir pris quelques précautions pour ne pas ébruiter ses propos incendiaires à l’adresse de sa ‘’base’’. Pas sûr que la RDC s’en porte mieux.
JBD

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LE MAXIMUM 30 novembre 2020
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