Le president Tshisekedi souhaité que la RDC réintègre l’African Growth Opportunities Act (AGOA), la loi américaine sur la Croissance et les Opportunités de Développement en Afrique, et obtienne de nouveau le statut de partenaire commercial privilégié des Etats-Unis.
Cette loi permet aux pays d’Afrique subsaharienne d’exporter leurs produits sur le marché américain sans droit de douanes.
Retour après 10 ans
On rappelle que c’est en 2010 que la RDC avait été exclue de l’AGOA parce que, selon le président Obama, le pays «n’effectuait pas les progrès nécessaires pour répondre aux critères de l’AGOA».
Le président Obama avait estimé à l’époque que la RDC ne pouvait donc pas bénéficier des avantages de cette loi tant qu’elle ne répondait pas à ces critères. «Les forces de sécurité de la RDC et d’autres groupes armés continuent de commettre des violations des droits de l’Homme à grande échelle, en particulier des viols dans l’Est de la RDC», avait déclaré en substance le président américain qui n’appréciait pas que le gouvernement congolais de l’époque n’ait pas «réagi aux demandes des USA et de la communauté internationale pour remédier à cette situation». Le gouvernement du président Joseph Kabila avait de son côté déclaré qu’il considérait cette décision comme «totalement injustifiée » et qu’il refusait de voir les FARDC être mises sur le même pied d’égalité que les terroristes des groupes armés.
HO