Quatre chinois employés de la société CEGCC qui construit la route nationale N°1 entre les villes de Tshikapa et Kanangaont été placés en observation depuis leur récent retour de Chine. L’information a été livrée à la presse le député provincial Jonas Kalombo qui affirme s’est rendu mercredi 4 mars à proximité des localités où se trouvent les chinois.
« Je ne suis pas arrivé là où ils sont placés mais l’infirmier du centre de santé de référence de Kamwesha m’a dit que ce sont leurs propres compatriotes qui, les ayant vus malades, ont décidé de les isoler et ont alerté le centre de santé. Pour ma part, j’ai sensibilisé la population à observer les mesures d’hygiène », a-t-il expliqué en faisant état de la « la panique qui s’est emparée de la population des villages de Masangu Katoka et Ntumba Kapanga où sont entreposés les matériaux de construction de la société CEGCC. Selon le gouverneur du Kasaï qui y a dépêché une équipe conduite par le chef de division de la santé et une équipe de surveillance épidémiologique, il s’agirait des problèmes de paludisme.
« Quatre chinois sont récemment revenus de leur pays pour rejoindre leur poste dans le cadre de la construction de la nationale numéro 1 sur le tronçon Tshikapa-Kamwesha. Ils ont rejoint un autre groupe qui lui, est rentré depuis plusieurs mois. Ceux qui étaient sur place ont résolu de les placer en observation durant la période d’incubation du Covid 19. Le problème est que deux d’entre eux présentent des signes liés généralement au paludisme. Le gouvernement a dépêché une équipe sur place qui a fourni ces informations. Il n’y a donc pas de crainte », explique Dieudonné Pieme, qui révèle que les quatre Chinois sont rentrés au Kasaï le 29 février dernier.
AVEC AGENCES
CORONAVIRUS : 4 Chinois soupçonnés mis en quarantaine à Tshikapa
