Lundi 10 septembre 2018, Facebook a rendu au comité judiciaire et au comité sénatorial du Commerce, des Sciences et des Transports du Sénat américain, un rapport d’environ 450 pages qui explique sa position dans le scandale Cambridge Analytica et les soupçons de violation des données personnelles dont il fait l’objet. La livraison du rapport survient cinq mois après la comparution de Mark Zuckerberg devant le Sénat américain et les questions envoyées par les responsables américains aux services compétents du géant américain.
Entre autres, il ressort du document que Facebook sait quand ses utilisateurs ont besoin de recharger leurs téléphones, si l’utilisateur consulte Facebook, s’il a juste ouvert un onglet Facebook au milieu d’autres ou encore les activités de ses utilisateurs (ce qu’ils achètent ou à quels jeux ils jouent, par exemple) même lorsqu’ils ne sont pas connectés, rapporte France 24.
La société basée à Menlo Park reconnait ainsi avoir surveillé ses utilisateurs pour récolter des données personnelles.
Dans le rapport, la société a dit être disposée à se conformer à la plus juste des régulations. Mais en amont, elle propose surtout de participer à la rédaction du cadre légal.
AVEC ECOFIN
INTERNET : Facebook espionne ses utilisateurs
