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Politique

DUEL SHADARY-KATUMBI : C’est à qui apportera les preuves de ses accusations

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Emmanuel Shadary, au cours d'un meeting du PPRD à la place Ymca
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Vendredi 6 avril 2018. Invité Afrique de Rfi, Emmanuel Shadary Ramazani, secrétaire permanent du PPRD, répond à la question de Christophe Boisbouvier sur Moïse Katumbi : « Autre mesure de décrispation qui vous est demandée, la fin des poursuites judiciaires contre les hommes politiques, et notamment contre le candidat Moïse Katumbi. Ne faut-il pas en effet abandonner un certain nombre de poursuites contre ce candidat à la présidentielle ? ». Réponse de l’interviewé : « Concernant l’homme que vous venez de citer, il y a des choses graves que nous venons d’apprendre. Moi, je peux laisser tout ce qu’on a raconté, les poursuites et tout ça, il a fait ceci, des bandes de malfaiteurs, des criminels, tout ça. Mais ce qu’on vient d’apprendre, c’est gravissime. Quelqu’un qui a dirigé une province pendant plusieurs années avec la nationalité italienne depuis l’an 2000. C’est inconcevable ! Comment il pourrait encore se présenter ? Non. Ça ne passera pas ». Et d’ajouter, à une autre question relative aux autres infractions dont celle de la spoliation immobilière : « On peut discuter de cela. Moi, je suis souple. On peut discuter, vérifier tout ça, mais il a la nationalité italienne depuis 2000. Il est définitivement bloqué ». Sans se démonter, l’intervieweur-vedette de Rfi revient à la charge en glissant une suggestion : « Donc si Moïse Katumbi régularise, il peut se présenter ? ». Droit dans ses bottes, Emmanuel Shadary déclare : « Oui, il peut se présenter s’il régularise. Mais il sera condamné parce qu’il y a déjà l’instruction du procureur de la République. Il sera bientôt condamné. Mais comment il va arriver alors qu’il est condamné ? Je vous dis que pour celui-là, c’en est fini, c’est terminé. En voulant tout gagner, il a tout perdu ».
Dimanche 8 avril 2018. Comme pour répondre au secrétaire permanent du PPRD, Delly Sessanga, promu secrétaire général de la plateforme électorale «Ensemble pour le changement» de Moïse Katumbi, lance cette flèche : « Nous avons compris que la MP n’avait pas de bilan à présenter au peuple congolais et que le seul projet qu’ils ont est d’obtenir l’exclusion de Moïse Katumbi de l’élection présidentielle ».
Déjà, le 28 mars 2018, le même Sessanga qualifiait de «Totalement excessif et dérisoire, cet acharnement obsessionnel du pouvoir à faire entrer Moïse Katumbi dans le spectre de l’action pénale », estimant que « La quête effrénée du pouvoir à faire condamner Moïse Katumbi n’est pas surprenante. Elle justifie à elle seule, la fixité du parquet qui déplace toute question liée à Moïse Katumbi sur le terrain pénal», avant de renchérir : «Sauf qu’avec cette information judiciaire contre Moïse Katumbi, le parquet démontre, une fois de plus, son manque d’indépendance. C’est véritablement une justice aux ordres et instrumentalisée. A ce que je sache, Moïse Katumbi est Congolais d’origine. Il n’a pas été déchu de sa nationalité ! La démultiplication des procédures pénales contre Moïse Katumbi montre le manque d’assurance de la majorité dans ses propres stratégies de déstabilisation ».
Il ajoutera que : « La position du parquet est d’autant plus suspecte qu’il s’agit d’un revirement inexpliqué en pareille matière. Comment le Procureur Général de la République explique-t-il sa position ? A ma connaissance, il n’a pas ouvert par le passé, le moindre dossier contre ceux qui, en connaissance de cause, ont nommé des étrangers à des postes de responsabilité en violation de de la Constitution et la loi, ou contre ceux qui ont bénéficié de ces nominations. C’est en cela qu’en tout état de cause, il s’agit d’une énième initiative de déstabilisation, mue par la volonté politique d’exclure Moïse Katumbi à la prochaine élection présidentielle. Mais la ficelle est grosse, voire grossière ! ». Comme si aux yeux des affidés de Katumbi une fausse déclaration rendait coupable aussi bien celui qui la reçoit que celui qui l’a faite…
Ces prises de position annoncent une bataille politico-judiciaire dans laquelle la MP et le G7 pourraient laisser chacun quelques plumes au profit, bien entendu, d’un troisième larron dont les traits sont perceptibles.
Si on s’en tient cependant aux déclarations des uns et des autres, il aurait été souhaitable que le «tsunami» qui s’observe autour de cette bataille ait aussi eu son pareil lorsque, en prévision de la 72ème assemblée générale ordinaire des Nations Unies à New York, dans une interview à Nicholas Kristof pour le compte de New York Times, Moïse Katumbi a formellement accusé Joseph Kabila de crimes.
A la question du journaliste : « Et, n’est-ce pas un véritable danger avec beaucoup de violence ? Avant qu’il y avait eu une protestation contre Kabila, il les a massacrés [pointant un doigt menaçant] et allons-nous vers beaucoup de cela ? », l’ancien gouverneur du Katanga a répondu calmement, froidement et consciemment : « Le massacre pour lui n’est vraiment rien. Ce qui se passe au Kasaï est organisé par le gouvernement, le président Kabila. Ce qu’il y a aujourd’hui à Pueto, c’est lui. Il crée également une instabilité avec nos voisins, neuf pays avoisinant le Congo ».
Si, au demeurant, on sélectionnait le nombre de déclarations de Katumbi imputant à Kabila des tueries en masse dans la presse étrangère, on serait surpris par cette obsession sans commune mesure de sa part, si bien que l’affaire sur la nationalité italienne aurait tout d’un fait divers. Katumbi semble en savoir trop, ce qui pourrait, selon la ligne de défense adoptée étourdiment par ses lieutenants comme Sessanga le rendrait lui-même complice pour cause de silence.
C’est ici qu’il faut s’interroger sur la finalité de la confrontation !
En ce qui concerne les crimes imputés à Joseph Kabila, qui n’a pas annoncé qu’il serait candidat à la prochaine présidentielle, le présidentiable Katumbi a le devoir d’apporter des preuves des accusations le moment venu. Par contre, en ce qui concerne la nationalité étrangère de Katumbi, on peut raisonnablement penser que le Parquet congolais n’aura aucune difficulté à produire les preuves de ses accusations.
Le secrétaire permanent du PPRD est donc plus à l’aise dans la mesure où les preuves, ou plutôt la preuve, c’est lui-même Moïse Katumbi qui la livre. A la manière du joueur qui marque contre son camp.
Omer Nsongo die Lema avec Le Maximum

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MARQUÉ : EMMANUEL SHADARY, Moïse Katumbi, NATIONALITE ITALIENNE, PPRD
LE MAXIMUM 13 avril 2018 13 avril 2018
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